Hommage à Mokudo Taisen Deshimaru
- Par sunyatazenconseil
- Le 20/12/2013
- Dans Des hommes et des dieux
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«La mélodie du zen ne peut être limitée par les notes d’une partition. Elle a été créée en toute liberté dans le vaste ciel bleu. Zazen et le salut de l’humanité sont deux choses différentes. Cependant ils sont comme les deux faces d’une même feuille de papier […] Le zen doit aider à créer une nouvelle civilisation qui puisse réaliser un équilibre authentique dans la conscience humaine. Ne regarder qu’un seul aspect des choses mène tout droit à l’impasse. Au relatif, au dualisme, le zen doit ajouter le sens de l’universel puis unifier pour former, ensemble, le sens religieux de l’absolu et de l’éternité.»
Étienne Zeisler (Bulletin n°48 1987)
«Maître Deshimaru, pour ceux qui l’ont connu, disposait d’une énergie incroyable et cette énergie c’était l’énergie même de la compassion et d’une certaine façon l’énergie de l’instinct vital qui, n’ayant plus à s’investir sur la structure de l’ego, puisque l’illusion de l’ego a disparu, s’investit sur l’extérieur, plus exactement sur ce qui pour nous, à notre niveau de conscience dualiste, est encore l’extérieur.»
Gérard Pilet
«À l’époque contemporaine, Kodo Sawaki fut sans doute l’un des premiers à affirmer avec force que le zen ne pouvait être confondu avec l’institution monacale qu’il avait engendrée et que ce n’était en aucun cas une spécialité japonaise […] Comme Dôgen, qui ne voulait pas entendre parler d’école zen pour l’enseignement qu’il transmettait, Kodo Sawaki répétait sans cesse que le zazen ne devait pas rester la propriété du zen soto ou du bouddhisme, mais qu’il devait devenir le fondement d’une religion qui serait universelle et infinie […]
Pierre Crépon (Bulletin n°49)
«Un jour, Deshimaru demande à Kodo Sawaki de l’ordonner moine. Requête qui lui est refusée. Il l’invite à poursuivre zazen tout en menant une vie active dans la société. Et, bien des années plus tard, alors qu’il est en Europe, c’est une chose qu’il enseignera à son tour. S’il a ordonné de nombreuses personnes, il a toujours insisté sur le fait qu’il ne voulait pas de moines professionnels, il ne voulait pas que l’on se réfugie dans des monastères en dehors des périodes de sesshin. Il a toujours enseigné que nous devions pratiquer au milieu du monde, au milieu de la vie sociale, avec les autres.»
Raphaël Triet (Bulletin n°63)
"J’ai offert le vrai zen aux Européens, c’est la plus grande joie de ma vie. J’ai réalisé le vœu de mon maître Kodo Sawaki, et j’ai la conviction que cette œuvre sera historique.
Taisen Deshimaru (Bulletin n°52)
... Je verrai ce que vous en ferrez !"
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