Imaoloako

The colors of the rainbow so pretty in the sky

Are also on the faces of people passing by

I see friends shaking hands

Saying : "How do you do?"

They're really saying ;  I ... I love you

I hear babies cry and I watch them grow,

They'll learn much more

Than we'll know

And I think to myself

What a wonderful world ...

L'épi de blé qui ne tombe pas en terre, qui ne s'abandonne pas tout entier, qui ne "meurt" pas ... ne porte pas de grains. Sa croissance n'est pas utile aux autres. Il existe juste pour lui-même.

La personne qui aime (trop) sa vie, qui ne veut pas "l'abîmer", qui désire la préserver coûte que coûte, qui ne veut rien donner d'elle-même, qui ne s'oublie pas elle-même, qui ne regarde pas vers les autres, ne fait vraiment rien de sa vie.

C'est comme une vie gâchée ; une vie qui n'a servi à rien.

On peut dire la même chose de la personne qui a (excessivement) peur. La peur nous renferme souvent à double tour.

La personne qui ne se regarde pas, qui ne s'attache pas à sa vie (au-delà du nécessaire), qui sait l'offrir, la donner, l'abandonner ... La personne qui est mouvement vers L'Autre, vers l'Inconnu, vers le Mystère ... marche confiante et en paix vers l'irrésistible fécondité !

 

Personne n'est capable d'échapper au vertige qui nous prend devant le monde et devant notre destin.

Nous n'en finissons jamais de nous heurter à de l'incompréhensible. Tout ce que nous pouvons faire, et c'est déjà immense, c'est de nous interroger sur la mort et sur Dieu.

Ce qui est impossible, c'est de prétendre que les choses sont comme elles sont et que nous n'avons pas à nous poser des questions.

Avec Dieu

Ou sans Dieu,

Nous sommes plongés dans le mystère.

Parce que le temps passe et que la mort est là, le mystère est notre lot.

"La plus belle expérience que nous puissions faire, disait Einstein, est celle du mystère."

 

Jean d'Omesson - p.262 - (02 février 2011)

Time

Silence amour impermanence

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