En guise d'échauffement, les pratiquants répètent des gestes dans le vide.
Traverser la salle sans jamais rompre le lien, une tâche délicate pour les non-initiés.
Sur le côté, Cyril Edou (à gauche), 6e dan, veille au bon déroulement du cours.
Ne surtout pas rompre le lien...
La tenue du shinaï et le positionnement des pieds sont quelques-unes des bases qu'il faudra acquérir.
La force est aussi dans le regard.
Avoir confiance en son partenaire et inversement...
... puis relâcher. Au moment de frapper, le kiai (cri) est indispensable.
Le shinaï symbolise le katana. Ce sabre est composé de quatre lattes de bambou assemblées. La tsuba (quillon) sépare la tskuka (manche) du tsuru (qui symbolise l'opposé de la lame).
Les kendokas s'apprêtent à mettre le men, le casque à face grillagée qui demande tout un rituel avant d'en nouer le dernier cordon.
En ordre de bataille.
Le regard transparaît, les émotions passent.
Les élèves confirmés lâchent les premiers coups.
Les débutants doivent parfaire leurs gammes.
Le coup doit tomber bien au milieu du men.
Alignés, les combattants s'inclinent pour se saluer.
Et puis le dojo devient un champ de bataille.
Dans un coin, deux sombres guerriers se provoquent en duel.
L'un d'eux fait mouche dès le premier coup de sabre.
En retrait, les débutants regardent les plus gradés s'adonner au combat.
"Sei retsu", ordonne Cyril Edou pour obtenir l'alignement parfait de ses élèves.
"Shiseï wo Tadashite", lance le sempaï, l'élève le plus gradé, qui invite l'assemblée au recueillement spirituel. La cours s'achève sur un salut réciproque: "O tagai ni reï".
Reportage photos : Florent Bouteiller (source)
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