Stage KENDO Di Meo Limoges 8 nov 14
- Par sunyatazenconseil
- Le 14/11/2014
- Dans KENDO
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"Ne jamais abandonner !"
Alain Nicolas Di Meo
Ne jamais se relâcher, ne jamais abandonner, ne jamais laisser voir une ouverture, constamment rechercher les failles de l’adversaire pour être capable de lancer immédiatement un nouvel assaut en transformant une défense en attaque.
Cet état de zanshin, vigilance soutenue, ouverture, disponibilité, doit être le même quelque soit le résultat de l’attaque. En cas de victoire présumée, pas question de relâcher son attention (baisser son shinaï, ralentir son déplacement, s’arrêter avant de se retourner, etc..), encore moins de fuir pour éviter de recevoir un coup ... ou de s'arrêter net, plié par le manque de souffle !
Question de vie ou de mort
Naguère, sur les champs de bataille, les bushi lançaient les attaques avec toute leur énergie, et s'ils sortaient vivants de l'affrontement, ils devaient instantanément faire face à un ou plusieurs autres adversaires. Pas de relâche possible. Il leur fallait rester en état de vigilance absolue : question de vie ou de mort.
Même dans un duel, une fois le coup vainqueur porté, le combattant n’était pas à l’abri d’une réaction de l’adversaire qui pouvait encore le toucher de son katana avant de s’écrouler, le blessant grièvement. Il est dit qu'environ la moitié des duels entre bushi se soldaient par la mort des deux combattants : le perdant mourait instantanément d’une coupe franche et nette, alors que le vainqueur mourait plusieurs jours après le combat, dans d’atroces souffrances provoquées par une vilaine blessure…
En kendo, après une attaque (réussie ou pas), il faut se mettre hors d’atteinte de l’adversaire et reprendre une garde (kamae) forte - mais pas crispée, juste centrée - en conservant suffisamment d’énergie et l’esprit assez ouvert pour riposter à une contre-attaque et/ou enchaîner immédiatement un nouvel assaut, comme si c’était une question de vie ou de mort.
Dômo arigatô gozaimashita !
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