L'ivre de la vie

 

Le livre de la Vie est le livre suprême

Qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix ;

Le passage adoré ne s'y lit pas deux fois

Et le feuillet fatal s'y tourne de lui-même ;

On voudrait revenir à la page où l'on aime,

Mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.

Lamartine

 

21 11 2014 1

impermanence

Ajouter un commentaire