Le piton des neiges
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/10/2011
- Dans Poésie
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Dans la limpidité transparente de l’air,
Le givre des hauts pics d’un pétillant éclair.
Où, s’enlaçant l’un l’autre en leurs cours diligents,
Sinueux et pareils à des fleurs d’argent,
Les longs courants du large, aux sources inconnues,
Etincellent et vont se perdre dans les nues ;
Tandis qu’à l’Occident où la brume s’enfuit,
Comme un pleur échappé des yeux d’or de la Nuit,
Sinueux et pareils à des fleurs d’argent,
Les longs courants du large, aux sources inconnues,
Etincellent et vont se perdre dans les nues ;
Tandis qu’à l’Occident où la brume s’enfuit,
Comme un pleur échappé des yeux d’or de la Nuit,
Mais sur le vieux Piton, roi des monts ses vassaux
Hôte du ciel, seigneur géant des grandes Eaux,
Qui dresse, dédaigneux du fardeau des années,
Hors du gouffre natal ses parois décharnées,
Jamais le Pic glacé n’entend l’oiseau siffleur,
Ni parmi le corail des antiques récifs,
Le murmure rêveur et lent des flots pensifs,
Ni les vagues échos de la rumeur des hommes,
Il ignore la vie et le peu que nous sommes,
Drapé de neige rose, il attend le Soleil.
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