Solitude et froidure

Dehors, il fait si froid,

En ce pavillon, je rentre seule sans compagnie.

Levant ma coupe, j'invite la Lune blanche.

Avec mon ombre, nous voici trois.

Bien que l'astre ne sache pas boire,

Et que mon ombre ne fasse que me suivre,

J'en fais mes compagnes d'un soir,

Pour atteindre la Paix, il faut saisir l'instant.

Je chante, la lune s'égare,

Je danse, mon ombre tremble.

Avant l'ivresse, nous nous réjouissions ensemble,

Maintenant, nous nous séparons.

Ainsi je m'attache à ces inconstantes amies,

Quand la Lune m'attend dans le ciel infini.

Silence

Ajouter un commentaire