Créer un site internet

Zen et addiction

Prendre et établir la ferme résolution de « se libérer »

Lorsque nous prenons la décision de nous affranchir d’un lien, d’une dépendance, durant un trajet en voiture ou chez un ami, en fait à toute occasion « favorable » de notre vie, et que cela s’enracine en nous de manière indélébile alors nous sommes résolus à « nous libérer ».

Cela devient une résolution car nous avons peut-être déjà essayé, par la passé de nous soustraire à l'emprise d’une drogue, d’alcool, ou de cigarettes, … sans y parvenir réellement.

Ainsi le problème est bien connu, mais à y regarder de près, il y a cette fois, quelque chose de différent, comme un tournant, une compréhension plus intime et radicale.

 

Nous utilisons la pratique de la méditation (ou pleine conscience) pour tâcher d’y voir un peu plus clair et ainsi disposer d’une énergie capable de rompre le carcan de l’habitude. Chaque fois que nous revenons, au corps, à la respiration, au geste et à la sensation du moment, alors nous revenons à nous-mêmes. Consciemment, complètement. Au début ce rendez-vous avec nous-mêmes peut avoir le goût amer des désillusions et alors l’envie de fuir, les nuits sans sommeil ou les larmes seront notre lot quotidien.

Au-delà de l’anxiété et de la peur, ce que vous apprenez de vous, sont les « nouvelles » de vous : qui vous êtes vraiment … Il vous faut donc vous armer d’un peu de patience et de courage car le voyage à la découverte de cette « terra incognita » vient de débuter et il commence bien souvent par les territoires les plus arides.

 

Quel usage pouvons nous faire de la méditation ?

Quelle que soit la vie que vous menez, cette dernière sera renforcée par la pratique zen, et aussi élevée soit-elle, tout comme pour le plus haut sommet, il y aura toujours des nuages au-dessus. Le zen n’ajoute rien, n’enlève rien …

Lorsque vous débutez votre assise, ce que vous voulez n’a aucune importance, vous n’avez pas à être comme ceci ou faire comme cela. Lorsque vous allez voir un médecin, vous attendez de lui des conseils, un traitement, ainsi il est préférable d’aller le voir avec un esprit ouvert. Dans le zen, il vous faut également un esprit ouvert, et celui que vous écoutez c’est vous-même … Partez de là où vous êtes, faites un pas et laisser tranquillement la posture vous dire ce qu’elle a à vous apprendre.

Etrangement, les pratiquants confirmés ont toujours le sentiment d’être des « débutants » assis pour la n’ième fois sur leur coussin rond, il y a toujours des soucis, quelques fois des douleurs, un effort à faire mais en même temps c’est complètement autre chose …

C’est complètement nouveau, inédit ; un sourire léger, une confiance retrouvée et une aptitude franche à surmonter des évènements qui en abattraient plus d’un autour de soi. Il est même possible d’apprendre à rire de situations impossibles, après tout, c’est bien parce qu’ils prennent les choses à la légère que les anges s’élèvent si haut !

En apprenant à nous connaître, à voir notre simple humanité, nous pouvons nouer des relations avec les autres en sympathie mutuelle.

Le zen n’enlève rien, n’ajoute rien mais permet à l’énergie de circuler en vous, naturellement, automatiquement, inconsciemment, rétablissant en vous les délicats équilibres de la vie, générant force tranquille et créativité. Tout votre être revient à la santé …

 

Vous vous demandez si le zen va vous permettre de décrocher de votre addiction ? Il n’y a aucune garantie. Certains débutent la méditation suite à un problème particulier, en raison d’une difficulté relationnelle ou à cause d’une grave maladie, et leur problème ne disparaît jamais.

Mais pour le reste tout à changer ! A tel point que le problème du départ devient tout à fait mineur, par exemple, votre accoutumance à telle ou telle drogue change de sorte que même si vous l’utilisez encore, elle n’a plus la même emprise sur vous jusqu’à finir par se détacher d’elle-même comme une étoffe usée …

Comprenez-vous ?

Certaines pensées peuvent se détacher de vous d’elles-mêmes … si vous ne les entretenez pas.