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Zen et stress

Que tout soit joyeux

Que tout soit triste

Les herbes poussent.

                     Santoka

Prononcez le mot « stress ! » et 6 milliards d’êtres humains se lèvent comme un seul homme. Mais qu’est-ce que le stress ? Le professeur Hans SELYE physiologiste canadien a imaginé ce mot qu’il définit comme le « Syndrome Général d’Adaptation ». Il s’agit de la réponse physiologique de l’organisme soumis à une situation non prévue, « non programmée ».

Héritage de notre passé « cro-magnon » le stress est loin d’être négatif puisque son objectif premier est la mobilisation de toutes nos ressources afin d’échapper à un danger.

Souvenons-nous de nos premières sueurs froides. Lorsque le maître d’école d’un doigt inquisiteur désignait sa future victime pour « l’épreuve » de la récitation. Planté(e) là seul(e) devant le tableau noir, face aux autres. Rappelez-vous, les mains moites, le sang qui échauffait les oreilles, la boule dans la gorge, le ventre qui se noue et l’accélération des battements du cœur …

Le stress n’était alors pas le professeur, mais bien la réaction de notre corps face à cette situation.

Souvenons-nous aussi, être sorti de classe sans avoir eu à subir l’épreuve et le grand soulagement que nous avions ressenti.

Puis, certainement un peu plus tard. Rappelons nous la « première fois », le moment ou nous sommes tombés nez à nez avec celui (ou celle) qui allait devenir « notre » premier grand flirt. Cette première fois où notre cœur s’est emballé, le souffle suspendu, la chaleur inondant le visage …

Bien que ce deuxième vécu fût bien évidemment plus agréable, l’effet sur nous, le stress, lui, aura été (quasiment) identique.

Ainsi, ce ne sont ni le maître d’école, ni l’élu(e) de notre cœur qui SONT le stress mais bien la réponse de notre organisme. Réaction qui sera bien évidemment différente et dépendante de QUI reçoit l’évènement inattendu.

Dans une situation dangereuse (ou perçue comme telle !) - tout le monde peut en faire l’expérience - le stress accélère le rythme cardiaque, diffuse de l’adrénaline, ramène parfois le sang vers l’intérieur du corps (nous devenons « pâles » afin de limiter les risques en cas de coupure), le mental est court-circuité et le cerveau reptilien est fin prêt. Plus « rapide » il sait faire face, et provoquer au bon moment, le geste de sauvegarde.

La réaction se transforme donc, sous l’effet du stress en action. Action de fuite ou de combat faisant se « décharger » l’énergie accumulée.

Seulement voilà, les dinosaures et autres bêtes féroces ont, dans notre monde moderne, laissés la place à d’autres « agresseurs » (certes plus sournois !).

Il peut s’agir d’un hiérarchique, d’un voisin, de son conjoint, de ses enfants etc …

La réaction étant TOUJOURS la même. Face à une « agression » (ou ressentie comme telle), le corps se mobilise, l’énergie s’accumule et … bien souvent, trop souvent ne se transforme pas en action. On imagine pas fuir devant une remarque blessante de son chef, ni même lui retourner une gifle !

Alors ?

Alors, nous remplissons notre « cruche », puis vient la goutte d’eau …, vous connaissez la suite ; Le trop-plein se déverse sur le premier venu !

Ou bien par effet de « burn-out » nous sommes « entraînés » dans la spirale de la fatigue, de l’épuisement qui mène tout droit à la dépression.

Ainsi, le monde moderne étant ce qu’il est, nous voilà bien devant le « mal du siècle ».

Hé bien justement NON !

Ce « processus » est en fait une sacrée chance, pour peu que nous le comprenions, pour peu que nous le respections.

Nous réagissons par REFLEXE et bien souvent nous sommes tellement inhibés, conditionnés que nous en oublions l’AGIR.

Qu’est ce qui peut supplanter (remplacer) un réflexe ??? Pouvons nous le maîtriser ? Au-delà de RE-AGIR pouvons nous AGIR ?

En quoi le zen – qui signifie méditation et non pas « cool » ! - peut il nous aider ?

Que peut nous apporter la méditation régulièrement pratiquée ?

Pouvons nous « être zen » ?

 

                      A suivre ...

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