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Premier billet du blog : Qu'est ce que le zen ? (29/07/2010)
 

J'ai pris ce que j'avais dans le cœur, un fond de bonheur, pour le transcrire à quelqu'un qui passerait par là! C'est bien le moins que vous voyez mon être, n'est-ce pas? Que vous puissiez dire ; il est là, j'entends du bruit! Le pas d'une âme dans la nuit ...

  • Être seul_Be alone

    "Ëtre seul a vraiment un sens différent ; être seul possède une beauté. Être seul signifie tout à fait autre chose. Et vous devez être seul. 

    Quand l'homme se libère du carcan sociale de cupidité, d'envie, d'ambition, d'arrogance, de réussite, de statut quand il se libère de tout ça , alors il est complètement seul. Cela est tout à fait différent. Ensuite il y a une grande beauté, le sentiment d'une grande énergie ."

     

    Jiddu Krishnamurti

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    Alone has quite a different meaning ; alone has beauty. To be alone means something entirely different. And you must be alone.

    When man frees himself from the social structure of greed, envy, ambition, arrogance, achievement, status—when he frees himself from those, then he is completely alone. That is quite a different thing. Then there is great beauty, the feeling of great energy.” 

     

    Jiddu Krishnamurti

  • Ma religion est simple

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    Comme le goût de la plante aux cinq saveurs,

    Ou comme les cinq branches du sceptre vajra.

    Harmonieusement réunis au centre,

    Le tambour et le chant arrivent ensemble.

    Pénétrer la source et aller sur la Voie,

    Embrasser le paysage et apprécier le chemin.

    Si vous vous en écartez de la distance d’un cheveu,

    Vous n’êtes plus en harmonie.

    Cachez votre pratique,

    Agissez discrètement,

    Apparaissez comme un fou ou bien un idiot.

    Juste continuer ainsi est appelé être un

    Maître parmi les maîtres.

    Hokyo Zan Mai

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  • Za Zen sans douleur ?

     

    Le 30 novembre 2005

    Rev. Issho Fujita, Pionner Valley Zendo, partage son expérience de la douleur physique pendant zazen :

     

    M JAprès avoir commencé à pratiquer zazen, pendant quelques années, m’asseoir signifiait pour moi me battre contre la douleur physique. Je m’asseyais toujours avec l’espoir qu’un jour je n’aurais plus mal. J’ai essayé plein de choses, le yoga, les étirements, la diète pour rendre mon corps plus souple, ne plus avoir mal. Sans succès.

    Puis pendant une retraite, une pensée m’a soudain traversé l’esprit pendant zazen :

    « Aha ! Zazen sera donc douloureux, quoique j’essaye.

    Zazen sans douleur ?

    Ce n’est que mon illusion stupide. Très bien ! Arrête de te battre contre la douleur. Assieds-toi avec. »

    A ce moment-là, j’ai senti le « goût » de la douleur et cela a fait un énorme changement. J’ai senti la tension de mon corps diminuer, mon dos a semblé s’allonger de lui-même.

    Je ne veux pas dire que la douleur avait complètement disparu ; mais quand, dans mon esprit, ma relation avec elle a changé, quelque chose a changé aussi, simultanément, dans mon corps et dans ma respiration. Il me semblait que ces changements apportaient une diminution sensible de la douleur (peut-être due au relâchement des muscles).

    Quand mon esprit a pu lâcher ce « bagage » supplémentaire, c’est à dire m’accrocher au rêve d’un zazen sans douleur, cela s’est reflété immédiatement dans le corps et la respiration.

    Ceci est un exemple de « Trois sont un, un est trois », la relation entre corps, esprit et respiration. Pour résumer : quand corps, esprit et respiration fusionnent et fonctionnent en harmonie comme un tout, le corps-esprit fait apparaître une qualité qui s’appelle "Shoshintanza" (Litt. « corps- esprit-respiration -assise ») : s’asseoir de façon juste.

    Au moment de la fusion des trois, shoshintanza s’actualise dans sa totale vitalité. Seulement alors pouvons-nous expérimenter zazen en entier, et comme unité.

     

    (trad. Joshin Sensei)

  • Centre Zen EGyoJi

    EGyoJi Centre Zen BRIVEEGyoJi

    Centre Zen de Pratique § d'Enseignement à Brive La Gaillarde (FRANCE)

    Pratique hebdomadaire de la méditation Za Zen

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  • Cinquième "commandement" EGyoJi

    Pratiquez les 3 "esprits".

     

    Le premier ; l’esprit vaste DAI SHIN est comparable à l’océan. Il reçoit toutes les eaux, même la plus sale, la plus polluée d'entre-elles. Il n’en rejette aucune. L’esprit vaste est celui du non-ego, du non-attachement. Dès lors qu’un ego précis n’est plus exacerbé, un « moi » qui aime telle chose et qui déteste telle autre, nous pouvons faire l’expérience de l’harmonie avec chaque chose, chaque être qui se présente à nous, chaque évènement assi douloureux soit-il … Bien sûr c'est difficile.

    Mais l’esprit vaste n’est pas dérangé par les circonstances ;

    « Ne vous laissez pas emporter par les saveurs de l’été, n’ayez pas le cœur lourd quand vient l’hiver ». A écrit Maître Dôgen.

    Sinon nos sentiments font sans cesse le yo-yo ! L’esprit vaste est immuable. Immuable comme une montagne, immuable comme notre posture de za zen.

    C’est l’immensité et la tolérance ...

    Lorsque l’esprit n’est plus encombré par les illusions du « je » (jeu), par les catégories et les conditionnements. Lorsque nous cessons de vouloir « tirer profit ». Alors peut apparaître KI SHIN ; l’esprit joyeux. La Joie Profonde qui émerge d’un corps et d’un esprit réellement unifiés.

    Unité à « l’intérieur » de nous-mêmes et unité à « l’extérieur ». Pas une joie fébrile inconstante et puérile mais une plénitude d’être résultant de l’harmonie vécue en s’accordant aux « événements » … Cette joie, c’est la réalisation de notre nature profonde, notre nature de Bouddha, vide de toute illusion.

    C’est l’odeur d’un soir d'été après la pluie, le chant d'un oiseau, le mouvement du vent dans les bambous, un sourire, un geste, un regard … C’est une joie en mouvement qui pénètre véritablement chaque chose. Lorsque vie et mort, bonheur et malheur se confondent, lorsque les contraires ne s’opposent plus et sont intimement perçus – et acceptés – alors la joie apparaît et se diffuse en nous et autour de nous.

    Mais ni l’esprit vaste, ni l’esprit joyeux ne peuvent exister sans KO SHIN ; l’esprit aimant, l’esprit de la « Grand-Mère », l’esprit de butsu dô … La bienveillance, la compassion.

    Par la méditation il ne s’agit, ni de devenir comme une pierre, ni de ressembler à un « imbécile heureux », mais de réaliser pleinement notre relation d’interdépendance et d’interaction avec le monde.

    Nous existons parce que chaque chose existe. Même la plus insignifiante parcelle de ce monde est nécessaire à notre existence.

    Chaque geste de bienveillance est partagé par tout l’univers et chacun de nous y a sa place.

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    Rappel :    Premier "commandement"

                          Second "commandement"

                         Troisième "commandement"

                        Quatrième "commandement"

  • Quatrième "commandement" EGyoJi

    Faire fructifier la Voie.

     

    Logo jacaranda 2Pour faire fructifier la Voie (Butsu Dô), il est essentiel de trouver les rares et précieuses personnes qui conviennent. La difficulté à connaître - et à se faire connaître de - ces dernières est un problème pour le chercheur. Nous pouvons écouter ce que les gens disent ou écrivent, mais cela ne nous donne aucune garantie sur leurs actions. Nous pouvons observer leurs actions, mais manquer leur capacité à enseigner les autres …

    Comment pouvons-nous espérer connaître les gens sans les avoir côtoyés et avoir eu une chance de les examiner de façon générale et dans les détails. Observant leur résolution et leur pratique, observant leur habilité et capacité, éventuellement distinguer s’ils peuvent véhiculer la Voie et ne pas faire grand cas de leur ego dans certaines situations ?

    Quand à ceux qui font preuve de curiosité, ce sont des imposteurs et ils ne devraient pas être admis dans le dojo.

    Voir au plus profond, chaque subtilité cachée.

    Ce principe de recherche, d’observation et d’écoute attentive n’est pas quelque chose qui peut être établi du jour au lendemain. C’est pourquoi il n’est pas rare de devoir traverser un "apprentissage" durant dix ou vingt ans avant d’espérer partager ce que le futile et l’inconstant ne peuvent même pas imaginer.

    La sagesse universelle ne peut être transmise avec succès que lorsqu’il existe une communication complète d’esprit à esprit, de cœur à cœur, de ventre à ventre ; I shin den shin.

    Depuis des temps immémoriaux, ce principe de recherche basé sur l’observation et l’écoute a fait clairement ses preuves par l’expérience de la rencontre. Cela n’admet ni les mots intelligents, ni les concepts élaborés, en fait, rien de raisonnable en soi. Il s’agit bien là d’une sélection naturelle.

    Puisse les innombrables bouddhas, du passé, présent et futur - vers lesquels se tourne le cœur des justes - favoriser les conditions nécessaires à l’établissement du Dharma ici et maintenant, qui se transmet sans livre, ni masque depuis l’aube des temps, afin de tirer les Hommes, nos semblables, d’ignorance.

    Brive janv zendo 9

    Rappel :    Premier "commandement"

                          Second "commandement"

                         Troisième "commandement"

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  • Troisième "commandement" EGyoJi

    L'amour le plus pur réside dans le détachement.

     

    La souffrance est inévitable dans l'existence humaine. C'est là le premier enseignement du Bouddha - la première Noble Vérité - elle n'est ni un accident ni une punition. Nous interroger sur le pourquoi de la souffrance revient à nous interroger sur le pourquoi de la vie même ...

    On raconte l'histoire - il existe une transposition à travers le film Z E N (2009) retraçant la vie de maître Dôgen - de cette femme venue trouver le Bouddha peu de temps après son éveil, en portant dans ses bras son enfant mort qui avait été mordu par un serpent alors qu'il jouait. Elle venait avec l'espoir que le Bienheureux la consolerait et lui enlèverait du coeur le poids de son incomensurable douleur.

    Le Bouddha lui dit qu'il pouvait certes l'aider, mais à condition qu'elle lui apportât une graine de moutarde provenant d'un foyer indemne de toute souffrance. Elle se rendit donc de maison en maison. On lui proposait bien des graines de moutarde mais, après questionnement, elle apprenait invariablement les souffrances endurées, de sorte qu'elle revint bredouille auprès du Bouddha.

    Ce dernier lui dit alors :

    "En cherchant ce que nul ne peut trouver,

    Tu as découvert le baume d'amertume, ma soeur.

    Je devais te l'offrir.

    L'enfant que tu chérissais est mort hier dans tes bras,

    Et aujourd'hui tu t'es aperçue que le monde entier

    Partage ton malheur."

     

    Un jour d’épaules nues, où les gens s’aimeront.” Aragon

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    Rappel :    Premier "commandement"

                          Second "commandement"

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  • Second "commandement" EGyoJi

    Nous sommes nos choix.

     

    La vie nous donne toujours

    Exactement

    L'enseignement dont nous avons besoin

    À chaque moment.

    Ceci inclut chaque moustique,

    Chaque malheur,

    Chaque maladie et

    Chaque perte,

    Chaque moment de joie ou de dépression,

    Chaque rencontre.

    En fait,

    Chaque pièce du puzzle de notre vie,

    Chaque larme et chaque sourire,

    Chaque souffle …

    Chaque moment est l'enseignant.

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    *rappel du premier “commandement” ; “Ne placez aucune tête au-dessus de la vôtre”.

     

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    Life always gives us

    Exactly

    The teaching we need

    At each moment.

    This includes each mosquito,

    Each misfortune,

    Each illness and

    Each loss,

    Each moment of joy or depression,

    Each meeting.

    In fact,

    Each piece of our life's puzzle,

    Each tear and each smile,

    Each breath …

    Each moment is the teacher.