Des hommes et des dieux
-
Ma religion est simple
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/04/2018
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Comme le goût de la plante aux cinq saveurs,
Ou comme les cinq branches du sceptre vajra.
Harmonieusement réunis au centre,
Le tambour et le chant arrivent ensemble.
Pénétrer la source et aller sur la Voie,
Embrasser le paysage et apprécier le chemin.
Si vous vous en écartez de la distance d’un cheveu,
Vous n’êtes plus en harmonie.
Cachez votre pratique,
Agissez discrètement,
Apparaissez comme un fou ou bien un idiot.
Juste continuer ainsi est appelé être un
Maître parmi les maîtres.
Hokyo Zan Mai
-
Faire zazen
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/04/2018
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Faire zazen tranquillement au dojo
Éteindre toute pensée négative,
Obtenir seulement un esprit sans désir,
Cette joie est au-delà du paradis.
Le monde court derrière les bénéfices sociaux,
Les Honneurs, les belles robes et le bien-être,
Mais ces plaisirs ne sont pas la vraie paix.
Courez et soyez insatisfaits jusqu'à la mort !
Habiller le kesa et l'habit noir, et pratiquer le zazen,
Se concentrer avec un seul esprit, parfois immobile,
Parfois en mouvement ;
Voir avec nos yeux de profonde sagesse intérieure,
Pouvoir observer et reconnaître intimement le vrai
Aspect de toute action et de toute existence,
Pouvoir observer l'équilibre,
Comprendre et reconnaître dans un esprit profondément calme,
Si vous êtes comme ça,
Votre dimension spirituelle, la plus élevée dans ce monde,
Elle ne peut être comparée à aucune autre.Kodo Sawaki
-
"Ad agio" ("à l'aise")
- Par sunyatazenconseil
- Le 02/07/2017
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Le nirvana est semblable à cette femme
Qui porte un vase plein de farine et
S'en retourne par un long chemin -
Le fond du récipient s'étant brisé :
La farine s'est répandue sur la route sans qu'elle s'en aperçoive -
Et qui lorsqu'elle est enfin arrivée dans sa maison et a posé le vase,
Le trouve bien vide.
-
Moine en esprit
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/03/2017
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
... J'ai demandé à Maître Kodo Sawaki de devenir son disciple, de devenir moine. "S'il vous plaît, acceptez-moi comme disciple."
Il me répondit :
"Vous n'avez pas besoin de devenir moine, car l'attitude professionnelle de "moine de carrière" n'est pas bonne. Si vous voulez devenir un vrai moine zen, venez pratiquer zazen avec moi. Vous n'avez pas besoin de vous raser la tête, de vous habiller en moine, de quitter votre famille ni de vivre dans un monastère."
Si je voulais devenir moine en esprit, il n'était pas nécessaire de changer mon mode de vie ...
- Vrai Zen -
Taisen Deshimaru (1914 - 1982)
-
Taisen DESHIMARU
- Par sunyatazenconseil
- Le 17/03/2017
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Il est remarquable de voir que la plupart des grands maîtres qui ont fait l’histoire du zen ne sont pas issus des milieux ecclésiastiques, mais de milieux dont il est difficile de se dégager, soit qu’ils appartenaient aux grandes familles aristocratiques, soit qu’ils venaient des couches populaires et miséreuses. Une vocation authentique les poussait, à l’inverse du grand nombre de ceux qui, du fait de leur naissance, se trouvent dans l’obligation d’assumer la responsabilité de leur statut de moine ou qui, par déception, désespoir, misanthropie ou faiblesse cherchent à fuir la société et le monde ou, pire encore, ne cherchent que leur avantage et leur profit personnel … Ceux-là sont bien loin de la foi pure qui a habité les hommes sincères et qui a, de tout temps, permis que s’accomplissent les œuvres impossibles.
Taisen DESHIMARU
-
Rugissements du Lion
- Par sunyatazenconseil
- Le 17/08/2016
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Le texte ci-dessous est la transcription d'un mondo (questions/réponses) qui s'est déroulé à PARIS au dojo de Pernety en 1980, entre maître Deshimaru et un disciple - soit deux ans avant la transition de senseï. Face à la mode d'un certain bouddhisme bercé d'exotisme, il devenait important pour Deshimaru d'affirmer sa vérité au sujet de la Voie Véritable bien loin de tout consensus mou et avec la verve et l'énergie qui le caractérisaient ...
-
Liberté_Freedom
- Par sunyatazenconseil
- Le 13/07/2016
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Comment se fait-il que la chose la plus difficile au monde soit de convaincre un oiseau de ce qu'il est libre et de ce qu'il peut s'en convaincre aisément s'il consacre une partie de son temps à s'y exercer ?
Richard BACH - Jonathan Livingstone le goéland
Why is it that the hardest thing in the world is to convince a bird that he is free, and that he can prove it for himself if he’d just spend a little time practicing ?
-
Poussière d'étoiles_Stardust
- Par sunyatazenconseil
- Le 12/07/2016
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Si vous regardez plus profondément vous verrez qu'avant cinquante ou soixante ans, cette jolie femme deviendra une dame très agée. Vous n'avez pas besoin d'attendre cinquante années pour voir cela. Si vous regardez la jeune femme,si vous regardez profondément, vous pouvez le voir maintenant. Et si vous regardez attentivement cette dame âgée, vous pouvez voir que d'ici quelques d'années son aspect peut être transformé en poussière et longtemps après ,en un nouvel être humain, et même en une femme très, très belle. Si vous êtes une bonne personne et que vous avez le regard d'un Bodhisattva, en observant une femme vous pouvez voir la poussière, et en observant la poussière , vous pouvez voir une femme.
Femme et poussière sont "un".
-
Maladie du Bodhisattva
- Par sunyatazenconseil
- Le 17/04/2016
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
De l'ignorance
Et de l'attachement
Je suis malade
Parce que
Tous les Êtres sont malades
Et mon mal ne cessera
Que le jour où tous les Êtres seront guéris
Pourquoi ?
Parce que c'est pour les Êtres
Que le Bodhisattva plonge dans le cycle des morts et des renaissances
Et entre
La naissance et la mort
Il y a la maladie
Si les Êtres
Trouvaient le moyen
De s'affranchir de tous leurs maux
Le Bodhisattva ne serait plus jamais malade ...
N'a d'autre cause
Que le Profond Amour Inconditionnel.
-
D'après VIMALAKÎRTI
-
Shamsia Hassani grapheuse à Kaboul
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/02/2016
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
-
China Girl_David BOWIE
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/01/2016
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
RIP David ...
-
Homme de coeur
- Par sunyatazenconseil
- Le 22/12/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
L'archer a un point commun avec l'homme de coeur :
Quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible,
Il en cherche la cause en lui-même.C o n f u c i u s
-
Est ce malédiction ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 22/11/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Est ce malédiction si la lettre "N" suit de si près la lettre "M" ?
"Il faut oublier des mots comme Dieu, la Mort, la Souffrance, l'Éternité. Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d'être.
... Je ne vois pas d'autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu'il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu'il n'est déjà."
Etty Hillesum (15 janvier 1914 - 30 novembre 1943)
« En fait, le monde est beau.Quand nous sommes seuls en pleine nature et disposés à l'attention, quelque chose nous porte à aimer ce qui nous entoure...Et la beauté nous touche d'autant plus vivement que la nécessité apparaît d'une manière plus manifeste, par exemple ... dans les plis que la pesanteur imprime aux montagnes ou aux flots de la mer, dans le cours des astres. » -
Bardo § vendredi 13
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/11/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
K U S E N spécial - mardi 17 novembre 2015
« Qu’est ce que le rire, ou le plaisir, alors que le monde entier brûle ? Les gens vivent dans les ténèbres. Ne cherchent-ils pas la lumière ? »
Bouddha
Nous n’accordons guère d’importance à la notion de « passage »,
d’intervalle,
cet « espace » si particulier entre deux « mondes »,
deux « états », ce « pont » entre deux rives …
Qui d’entre-nous est véritablement conscient du fugace instant qui sépare l’expir de l’inspir ? Instant entre rêve et éveil, entre nuit et jour, entre vie et mort ? Intervalle de fluidité parfaite, cet « entre-deux … eaux » est silence parfait, vacuité.
Alors, « apprendre » la mort ?
Non.
Apprendre à mourir ?
Oui, pourquoi pas ?
Puisque là, réside (peut-être) la Pleine Conscience du Sage qui n’est pas acceptation crédule et idiote mais, participation active et heureuse, expérience joyeuse du mouvement même de la Vie. Ce mot même de Vie qui ne possède pas son contraire, la mort étant l’opposé de la naissance, où le chemin inverse ?
La vie qui est UNE, indéniablement, irrémédiablement , inconditionnellement.
Le livre des morts tibétain – le bardo thödol - parle bien de la Vie !
Il nous éclaire dans la connaissance de notre propre Esprit, qui, lors de sa « séparation » du corps, à l’ultime souffle, va éprouver dans toute l’acuité dont il est capable alors, des « situations » prodigieusement merveilleuses et douloureuses … Qui ne sont que projections de Lui-même. Un peu, comme nos nuits actuelles, emplies de rêves et de cauchemars issus de notre subconscient, dont l’intensité (parfois) nous subjugue … Seulement, ici, il n’y a plus de corps - ou bien un corps que l’on perd peu à peu – donc plus de « réveil » possible, ou alors, ailleurs … Dans une autre incarnation du fait de l’énergie colossale du Karma, jeu redoutable de causes et d'effets.
Il peut y avoir également « errance » perpétuelle (?) dans l’un des six mondes bouddhiques, souffrance infinie, désespoir incommensurable, car nous sommes seuls, perdus … Nous n’avons plus le réconfort du corps, la relative opalescence qu’il nous a prodigués si généreusement nous permettant de ne pas « nous voir », ou alors à travers des prismes qui nous faisaient plus « beaux » que nous ne sommes … Alors, alors ici, maintenant, tout explose. Plus de certitudes, plus de faux semblants, la réalité crue.
La foudroyante Lumière qui ne laisse aucune zone d’ombre, n’autorise aucune cachette …
Destruction de l’Ego ?
Entre Folie et Anéantissement, que choisir ?
Non.
Il y a autre chose à comprendre, maintenant, ici ... Profondément expirez.
-
Imaoloako
- Par sunyatazenconseil
- Le 06/09/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people passing by
I see friends shaking hands
Saying : "How do you do?"
-
Considérations
- Par sunyatazenconseil
- Le 03/09/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Dès que nous dépassons le plan de la survie – ce qui n’est pas le lot d’une grande partie du genre humain – la question fondamentale du sens de notre vie s’impose à nous avec insistance.
Dans nos pays « riches », beaucoup de gens se sentent pris par la morosité de nos sociétés qui lamine les « rêves d’enfants ». Certains pensent être passés (ou passent) à côté de l’essentiel. D’autres se sentent brisés par des exigences sociales, familiales et/ou professionnelles. D’autres encore sont usés par trop de stress, ou minés par l’ennui ou le désespoir.
Beaucoup se réfugient dans une activité trépidante, laborieuse et pleine, d’autres s’absorbent dans le vide ou l’indolence.
Insipide devient la vie ...
-
Penser l'impensable_Think the unthinkable
- Par sunyatazenconseil
- Le 25/08/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Ne vous attardez pas sur les pensées bonnes ou mauvaises. Ne désirez pas atteindre l'illumination. Laissez vos pensées aller et venir, sans vous impliquer dans aucune d'elles ou n'essayez pas de les supprimer.
Pensez l'impensable.
En d'autres termes pensez le non-pensée. La méditation n'est pas une voie pour l'illumination, ni un procédé d'obtention de quoi que ce soit. C'est la Paix et le Bonheur eux-mêmes. C'est l'actualisation de la Sagesse, la Vérité ultime de l'Unité de toutes choses.
Eihei Dogen
-
Vérité_Truth
- Par sunyatazenconseil
- Le 07/08/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Three "things" can't be long time hidden ;
The Sun,
The moon
And the Truth.
Lord Buddha
-
Aucune économie_No economy
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/07/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Un seul être
Contient tous les êtres,
Une seule existence
Inclut totalement toutes les existences ...
-
Être disciple_Pierre Turlur
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/07/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Si l'on me demandait ce qui est requis pour devenir un disciple, voici ce que je dirais :
Si vous le souhaitez vraiment, alors vous l'êtes déjà. C'est inconditionnel, comme juste s'asseoir jusqu'à ce qu'il n'y ait plus le moindre écart entre cela et vous.
Cela peut prendre une vie pour en saisir et en vivre toutes les implications mais disons que si vous voulez être le disciple du Bouddha, il vous suffit de prendre la forme de la montagne assise avec tout votre corps et votre esprit jusqu'à ce qu'il n'y ait plus le moindre écart entre cela et vous. Vous asseoir jusqu'à ce que le Zen vous assoie, jusqu'aux os.
Complètement.
Encore et encore, et sans fin.
Être disciple c'est coudre la robe du Bouddha, la robe faite de tissu et de fil, mais aussi celle faite des relations et connections dans toutes les directions : la famille, le boulot, les amis, et tout les existants (de la poussière à l'étoile).
Et ce dans les quatre directions et les trois temps.Oui, c'est beaucoup.
Mais c'est possible une chose à la fois: disons simplement que prendre soin d'une chose suffit pour que tout soit touché dans les innombrables directions.
Être un disciple c'est être prêt à faire face au miroir ultime, pas celui du maître ou du gourou, mais celui de votre nature originelle qui ne pas vous laisser vous abuser et vous enivrer avec votre stupidité, votre arrogance ou vos illusions . Être disciple c'est être capable d'avoir tort face à soi-même et arrêter toute forme de mensonge. Vous êtes une merde comme n'importe qui d'autre et vous êtes aussi un joyau d'une ineffable beauté.
Et vous commencez avec ça.
Être un disciple ne requiert rien de spécial, l'esprit qui ne sait pas libre de toute attente.
Ouvert sur l'ouvert.
Être un disciple c'est perdre : pas l'argent, ni les pensées (elles reviennent toujours), ni même les illusions (innombrables selon notre chant) mais vous perdre.
Perdre tout de vous.
Jusqu'à la plus infime goutte de sang, de sperme ou de salive, mêmes les os.
Tout perdre.
Qu'est-ce qui reste alors?
Et s'il y a encore quelqu'un pour se poser cette question, comment l'oublier?
(chacun dans ce monde veut être reconnu, que les gens se souviennent de soi, les disciples du Zen travaillent à l'effacement des traces, ils volent comme les oiseaux et frayent comme les poissons, il est vachement dur de suivre les traces laissées par ces existences là, je veux dire les oiseaux et les poissons).
Être disciple c'est s'asseoir en sesshin, faire des retraites.
Étudier avec les maîtres : les enfants, les gens ordinaires, les soi-disants maitres Zen (pas si bons que ça, d'ailleurs), étudier la vie telle quelle.
L'ainsité.
Quand vous êtes fatigué, vous dormez, si vous avez soif, vous buvez. Faites une ou deux retraites par an et ne vous trompez pas au sujet du type qui porte la plus belle robe: ne le suivez pas mais suivez ce qu'il suit, lui. Il est votre doigt qui montre la lune. Depuis le commencement, il n'y a rien d'autre que la lumière de la lune. Si les gens vous disent le contraire, laissez-les.
Ici, nous sommes tous éveillés!
Être disciple c'est ne plus se prendre la tête avec le Zen et vivre votre vie. Rien que toute votre vie. Pas la vie d'un ou d'une autre. La vôtre.
Et c'est pas si facile.
Prenez Grand Soin de vous.
Taigu
-
La fin de la souffrance_End of suffering
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/06/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Il existe, ô solitaires,
un état où il n'y a ni terre, ni eau, ni feu, ni air.
Cet espace n'est pas un espace infini, ni une conscience infinie,
il n'est pas rien cependant ;
dans cet état il n'y a pas de perception mais pas non plus de non-perception.
Il n'est pas de ce monde mais pas non plus d'un autre monde,
ni des deux ;
dans ce lieu il n'y a ni soleil ni lune,
ni allée ni venue, ni apparition ni disparition, il n'y a pas de durée.
Cet état n'est pas fixe, il n'est pas changeant.
Ce n'est pas un lieu.
Il n'a pas de support, pas d'appui.
C'est la fin de la souffrance.
Il existe, ô disciples, quelque chose qui n'est pas né, pas confectionné, pas conditionné.
S'il n'existait pas quelque chose de non-né, de non-devenu, de non-composé, de non-créé,
il n'y aurait pas de chemin pour aller au-delà du né, du devenu, du composé, du créé.
Et c'est parce qu'il existe un non-né, un non-confectionné, un non-conditionné,
qu'il existe une possibilité de libération, pour ce qui est né, devenu, a été confectionné et conditionné.
Ici,
les quatres éléments de solidité, de fluidité, de chaleur et de mouvement n'ont plus leur place ;
les notions de longueur, de largeur, de subtil et de grossier sont annihilées ;
ni de ce monde, ni l'autre, ni venir, ni partir, ni rester debout,
ni mort, ni naissance,
ni aucun objet des sens ne peuvent être trouvés.
Udāna
Udāna (devanāgarī: उदान) est un terme sanskrit qui correspond dans la philosophie indienne et plus particulièrement dans le Yoga au flux d'élévation qui est l'un des cinq souffles vitaux (prāṇās).
-
Liberté - Eveil d'Evey
- Par sunyatazenconseil
- Le 15/05/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Le « pouvoir de la suprême liberté » est l'action vivante sans aucun attachement, qui ne dépend d'aucun lieu et ne se pose aucune question. C'est le pouvoir de réaliser l'effet de notre action dans la vie quotidienne. C'est comprendre les sentiments des autres et nos propres sentiments. C'est ne pas ressentir de contradictions mais les embrasser. D'un point de vue élevé, il n'y a aucune contradiction. Quand on devient âgé, qu'on a fait de nombreuses expériences, on ne ressent plus aucune contradiction [...] Le pouvoir de modifier sa pensée est très important. Cesser d'être accroché à ses catégories étroites, à ses pensées personnelles, et de ne rien accepter. Agir dans l'instant, dans un ici et maintenant qui n'est jamais le même. Ne pas demeurer sur quoi que ce soit.
La loi de causalité, qui régit le manifesté, est présentée comme l'envers du principe de liberté absolue, qui fonde le potentiel cosmique. Plus les limites de la compréhension sont resserrées, plus la loi de causalité est influente dans la production de karma ; plus la compréhension s'élargit, plus la liberté s'accroît, ouvrant sur la potentialité d'actions infinies. Cette vraie liberté épuise le karma passé et engendre l'acte potentiel qui s'actualise dans le phénoménal en fonction des circonstances."
Taisen Deshimaru
-
La foi
- Par sunyatazenconseil
- Le 24/04/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
La foi est un capital particulier,
Secret,
Comme il existe des caisses publiques
D'épargne et de secours,
Où l'on puise,
Pour donner aux gens le nécessaire,
Dans les jours de détresse ;
Ici le croyant
Se paye à lui même, en silence
Ses intérêts.
Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832)
Pensées, 1815-1832, in Oeuvres, Tome 1, traduction Jacques Porchat, Editions Hachette
-
Echelle_Ladder
- Par sunyatazenconseil
- Le 09/04/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Soyez en paix avec votre propre âme, alors le ciel et la terre seront en paix avec vous.
Entrez avec empressement dans la maison du trésor qui est en vous, et vous verrez les choses qui sont dans les cieux.
Car il n'y a qu'une seule entrée pour les deux.
L'échelle qui mène au Royaume est caché dans votre âme ...
Plongez en vous-même et dans votre âme, vous découvrirez les escaliers par lesquels monter. "
Saint-Isaac de Ninive
-
Les actions d'un homme_A man's actions
- Par sunyatazenconseil
- Le 25/03/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Les actions d'un homme sont largement prédéterminés et ses fortunes largement prédestinés par aucune autre puissance ou aucune une créature que lui-même.
Toutes deux surgissent de sa propre nature.
Il peut prendre un malheur comme une défaite finale et couler le long du chemin du désespoir. Ou il peut le prendre comme un premier défi et atteindre le sommet de la détermination. En définitive, c'est sa pensée à ce sujet qui compte. Son attitude envers ces événements n'est pas moins importante que les événements par eux-mêmes.
La pensée créatrice vient en premier ; ses résultats visibles viendront plus tard.
Paul Brunton - 1898-1981, écrivain anglais, Journaliste
La crise spirituelle de l'homme, 1970 -
Aspirer (à) l'éveil
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/02/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Le bonheur ne se trouve pas
Avec effort et volonté,
Mais réside là tout près,
Dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet,
Il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans ton esprit
N'a aucune importance.
Parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées,
Ne les juge pas non plus.
Laisse le jeu de l'esprit aller de lui-même.
S'élever et retomber.
Sans intervenir.
Vois comme tout s'évanouit et recommence à nouveau,
Sans cesse.
Cette quête même du bonheur
Est
Cela même qui t'empêche de le trouver ...
-
Zazen shitara oshimaï !
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/02/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Zazen shitara oshimaï !
Zazen point final de tout !
Yasuo Deshimaru (29 novembre 1914 — 30 avril 1982)
-
Véritable savoir
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/01/2015
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
La vie exige plus que le simple savoir,
Elle demande une formidable capacité de ressentir à travers le corps
Et une énergie inépuisable.
Seule l’action juste nourrit la vie de connaissance véritable.
-
Cure pour la curie romaine !
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/12/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Source Le Figaro
C'est plutôt une douche froide, et non des vœux, que les employés de la curie romaine, tout comme ses plus hauts responsables, ont reçu lundi à Rome de la part du Pape François, qui les recevaient pour une traditionnelle cérémonie de fin d'année, toujours marquée jusque-là par un caractère bon enfant.
Avec une voix grave et sur un ton très ferme le Pape a établi, en deux discours différents, un même diagnostic, celui des "quinze «maladies" dont souffriraient ses collaborateurs, dont il a voulu établir «un catalogue» très précis qui n'a rien d'un portrait flatteur de la curie romaine.
Première maladie : «se sentir indispensable». C'est du «narcissisme» lance le Pape.
Deuxième maladie : «l'activisme».
Or, dit François, il y a «un temps pour chaque chose».
Troisième problème : «l'empierrement spirituel» de ceux qui ont un «cœur dur». Ils ont perdu «les sentiments de Jésus» et «deviennent incapables d'aimer».
Vient ensuite «l'excessive planification», qui fait du pasteur «un comptable» qui ne laisse plus «piloter la liberté de l'Esprit saint».
Autre difficulté : «la perte de l'harmonie fonctionnelle: l'orchestre fait alors du bruit» parce qu'il n'est pas en «communion» avec lui-même.
Neuvième maladie : «les bavardages, les conciliabules, les cancans». Ce «terrorisme du bavardage» ne s'exprime «jamais en face», mais «toujours dans le dos».
Dixième pathologie : celle de «la divinisation des chefs», soit un «carriérisme» et une attitude «mesquine».
Autre dénonciation : la «maladie de l'indifférence vis-à-vis des autres».
Douzième plaie : «la maladie des têtes d'enterrement», notamment vis-à-vis de ceux que l'on considère avec «arrogance» comme «inférieurs», mais c'est une «sévérité théâtrale» qui a perdu tout «sens de l'humour».
Treizième mal : «la maladie de l'accumulation» de biens matériels.
Quatorzième étape de ce chemin de croix : «la maladie des cercles fermés».
Enfin, dernière maladie, celle «du profit mondain, de l'exhibitionnisme», la «recherche insatiable du pouvoir».
-
Za Zen
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/12/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"D’une extrême fluidité l’énergie de za zen imprègne le système nerveux, l’équilibrant d’une manière favorable à la conservation de tout être, qui sensible, s’ouvre à son action.
De cet équilibre et de lui seul dépend notre confort vital sur les plans psychologique et physiologique.
Voilà la condition indispensable pour réaliser un accord parfait avec son semblable, exerçant ainsi chez les autres une bienveillante influence.
Le résultat, pour celui qui choisira ce chemin d’accord ne se fera pas attendre car il aura l’irrésistible besoin de s’assembler, de coopérer avec d’autres pour former un groupe efficace d’entente parfaite."
Kôdô sama
-
in Quiétude un asile
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/11/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
On va se chercher de lointaines retraites dans les champs, sur le bord de la mer, dans les montagnes ; et toi-même aussi tu ne laisses pas que de satisfaire volontiers les mêmes désirs.
Mais que tout ce soin est singulier, puisque tu veux toujours, quand tu le veux, à ton heure, trouver un asile en toi-même!
Nulle-part, en effet, l'homme ne peut goûter une retraite plus sereine ni moins troublée que celle qu'il porte au dedans de son âme, surtout quand on rencontre en soi ces ressources sur lesquelles il suffit de s'apuyer un instant, pour qu'aussitôt on se sente dans la parfaite quiétude.
Et par la "quiétude", je n'entends pas autre chose qu'une entière soumission à la règle et à la loi.
Tâche donc de t'assurer ce constant refuge, et viens t'y renouveler toi-même perpétuellement.
...
Avant tout, garde-toi de t'agiter, de te raidir ; conserve ta liberté, et envisage les choses comme doit le faire un coeur énergique, un homme, un citoyen, un être destiné à mourir.
...
Enfin, rappelle-toi sans cesse tous les changements que tu as pu toi-même observer.
Le monde n'est qu'une transformation perpétuelle ;
La vie n'est qu'une idée et une opinion.
Marc Aurèle - Pensées pour moi-même
A deux pas du centre ville, dans un lieu privilégié,
s'accorder un moment de tranquillité
dans l'esprit du zen authentique
Pratique hebdomadaire de la méditation (zazen) à BRIVE L G
Renseignements via la page contact du site
-
Montre moi Dieu - Show me God
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/11/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Montre-moi Dieu
Du plus haut des cieux
Au fond de tes yeux
Montre-moi Dieu
Savoir ce qu’est « être-deux »
Comprendre le jeu
Qui fait l’amoureux
Montre-moi Dieu
Qui fait les jours heureux
Et le ciel bleu.
-
Tich Nhat Hanh grand maître zen
- Par sunyatazenconseil
- Le 13/11/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Great Zen Master Tich Nhat Hanh
With a deep mindful breath we announce to the world the news that yesterday, the 11th of November 2014 Thay, Zen Master Thich Nhat Hanh, experienced a severe brain hemorrhage. Thay is receiving 24 hour intensive care from specialist doctors, nurses and from his monastic disciples.
At present, Thay is still very responsive and shows every indication of being aware of the presence of those around him. He is able to move his feet, hands and eyes. There are signs that a full recovery may be possible.
For the last two months, Thay’s health had already been fragile due to his advance age. He was hospitalized in Bordeaux (France) on the 1st of November. He was gaining strength day by day until this sudden and unexpected change in his condition ...
crédit photo Paul Davis
Avec un souffle conscient et profond nous annonçons au monde ce 11 novembre 2014 que THAY, le maître zen Thich Nhat Hanh, a enduré une hémorragie cérébrale grave. Il a reçu 24 heures de soins intensifs des médecins, de spécialiste, d'infirmières et de ses disciples monastiques.
Actuellement il se montre sensible et témoigne qu'il se rend compte de la présence autour de lui. Il peut bouger ses pieds, ses mains et ses yeux. Il y a des signes qu'une pleine récupération est possible. durant ces deux derniers mois la santé de THAY avait été fragile due à son âge avancé (88 ans). Il a été hospitalisé à Bordeaux dès le 1 ier novembre. Il recouvrait alors force jour après jour jusqu'à ce changement soudain et inattendu ...
"When light shines, darkness does not disappear. It doesn't leave ; it merges with the light. it becomes the light."
Thich Nhat Hanh
-
La porte de derrière
- Par sunyatazenconseil
- Le 06/11/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Maître Deshimaru raconte :
Quand j’ai rendu visite à Kodo Sawaki, j’avais vraiment l’intention de faire zazen ; mais il ne m’enseigna pas du tout zazen. Il me dit :
“Zazen c’est très difficile ! C’est très douloureux, cela fait très mal aux jambes ! Ce n’est pas la peine de faire zazen !”
Et à la place il me fit boire du saké, du saké très fort, du shochu* d’au moins 40°. C’était la première fois que je rencontrais Maitre Kodo Sawaki. Il avait la réputation d’être un très grand éducateur de zazen … Et il me faisait boire du saké !
Il agissait exactement à l’opposé de ce que j’attendais. Il prit deux grandes tasses à thé, m’en donna une, la remplit à ras-bord de shochu* et m’ordonna de boire.
J’était absolument choqué ! (…) Dans la plupart des temples au japon il y a toujours au-dessus de la grande entrée, un écriteau où se trouve gravé :“Il n’est pas permis de faire passer de l’ail et du saké par cette porte.”
Je le rappelai à Kodo Sawaki :
“Dans un grand temple comme celui-ci, il ne doit pas y avoir de saké ! Vous ne devez pas m’en faire boire !”
Et Kodo Sawaki de répondre :“.Ce n’est pas la peine d’avoir peur. Ce saké, c’est par la porte de derrière qu’il est entré !!!”
.
.
.
.
*Shochu
Le Shochu est un alcool blanc japonais titrant entre 20 et 45° et distillé à partir de différents ingrédients tels que la patate douce, le riz, l’orge ou encore le sucre brun. Il est extrêmement populaire au Japon et se boit aussi bien "straight" que "on the rocks "ou encore en cocktail.
-
Inner Peace
- Par sunyatazenconseil
- Le 24/10/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Paix Intérieure
« Sois calme et comprends, car tu te troubles et dans ta demeure intérieure tu atténues la lumière. »
Saint AUGUSTIN (254 - 430)
-
Mano de Desierto - lâcher prise
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/10/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
Qu’est-ce-que le lâcher-prise ?
"Ce n’est pas : « ne rien faire », bien au contraire c’est un état d’esprit disposé (et disponible !) pour l’action immédiate, dynamique et volontaire. C’est agir totalement, complètement, résolument sans s’inquiéter du résultat.
C’est s’intéresser à l’avenir mais ne pas s’en préoccuper plus que ça. Lâcher-prise s’est renoncer à tout vouloir diriger, s’est renoncer à prouver quoi que ce soit, c’est accepter que l’autre soit l’autre et que moi-même je sois pleinement … moi-même et non pas qui je rêve d’être.
Lâcher-prise s’est cesser de refaire le monde ou le procès de sa vie qui ne nous donne pas ce que nous en attendons. Dès que nous lâchons, dès que nous ne sommes plus tendus vers un bonheur fantasmé, alors c’est la bonne heure pour découvrir qui nous sommes vraiment.
Nous découvrons que le bonheur est cette capacité à garder les mains ouvertes plutôt qu’agrippées à des chimères."
"Gardez la main (coeur) ouverte et tout le sable du désert passera entre vos doigts.
Serrez-la et vous n’en conserverez qu’une poignée."
Kŏdŏ Sama
-
Enseignement de personne à personne
- Par sunyatazenconseil
- Le 05/10/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
" Compréhension juste et transmission juste sont essentielles. Le principe est de ne pas se méprendre sur la Vraie Réalité. Il nous faut la percevoir telle qu'elle est. Le bouddhisme repose sur le principe que tout ce qui est produit est détruit. Tenkei Osho a dit très justement :
" Plutôt que de susurrer le mot satori, ils feraient mieux de sortir leurs yeux de leur fourreau."
L'œil de l'homme est enfermé dans une gaine d'homme ; l'œil de la femme dans sa gaine de femme. Riche et pauvre ont chacun la leur. Si les yeux restent dans l'étui qui les enferme, ils ne voient rien. Quand le brouillard se lève et que l'horizon apparaît, on découvre la véritable source de l'enseignement du Bouddha. Elle ne fait rien pour séduire et est accessible à chacun, c'est la raison pour laquelle nous l'honorons et que nous voulons faire d'elle la source de notre vie. Dôgen a dit de ceux qui n'ont pas compris :
" Ils ont fait vœu d'aider tous les êtres à passer sur l'autre rive, quand eux-mêmes n'ont rien franchi du tout."
...
-
Wanshi Shôgaku
- Par sunyatazenconseil
- Le 26/08/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Wanshi Shôgaku est un célèbre moine chinois qui vécut au douzième siècle, soit un siècle avant Dôgen. Il était devenu moine dès l'âge de onze ans. Ce patriarche du tchan (zen) insistait sur la pratique de zazen sans bouger, immobile comme un arbre.
C'est sur cette pratique que nous continuons à nous concentrer au dojo ; bassin bien basculé vers l'avant, genoux résolument enracinés au sol, colonne vertébrale étirée vers le ciel .... Sans bouger le corps quels que soient les phénomènes qui se manifestent mais aussi sans "bouger" l'esprit, c'est-à-dire sans s'accaparer les pensées, les images qui traversent nos crânes.
Lorsque nous pratiquons ainsi, l'esprit retrouve naturellement son caractère vaste, illimité.
Wanshi a dit :
Si cela advient, à ce moment le véritable corps et le véritable esprit de datsu raku (en japonais datsu signifie enlever et raku rejeter) sont automatiquement réalisés. Observer ses pensées n'est pas les identifier par l'étude psychologique. Maître Wanshi disait qu'il nous fallait "comprendre sans toucher l'objet", c'est-à-dire, voir sans regarder, comprendre intuitivement, c'est cela l'esprit du profond samadhi, la complète absorption avec la Réalité!
Wanshi Shôgaku parle ainsi d' "abandonner l'ego et nier l'opposition entre soi et les autres."
Dépasser toute dualité, ne pas s'attarder sur l'observation des phénomènes, les laisser s'évanouir dans le vaste ciel.
Demeurer dans la quiétude parfaitement immobiles. Voilà là l'enseignement d'une gigantesque liberté ...
En définitive, quoi qu'il advienne, quels que soient nos idéaux, ou idées, etc ... les nuages finissent toujours par se dissiper, laissant apparaître un horizon vaste et pur dans lequel volent librement les grues sauvages.
Alors, je vous en prie, ne bougez pas, ne suivez pas vos pensées, expirez paisiblement profondément ...
A la fin, de toute façon, il nous faudra tout abandonner!
-
Imaoloako
- Par sunyatazenconseil
- Le 24/07/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people passing by
I see friends shaking hands
Saying : "How do you do?"
-
Imaoloako
- Par sunyatazenconseil
- Le 25/04/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people passing by
I see friends shaking hands
Saying : "How do you do?"
-
Femmes 2014
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/04/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
crédit photo natalie shau
Vous êtes la plus belle entre toutes,
Et pourtant votre corps recelait une imperfection :
Vos petites mains n'étaient pas belles,
Et je crains que vous ne couriez
Les plonger jusqu'aux poignets
Dans ce lac mystérieux et toujours plein
Où ceux qui se plient à la sainte loi
Plongent et sont parfaits. Gardez inchangées
Les mains que j'ai baisées,
Au nom de notre amour passé.
W. B. Yeats - "Rêves brisés"
-
Ni aller ni venir
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/01/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
" Ô moines, il y a un lieu où il y a ni terre, ni eau, ni feu, ni air. Ce n'est pas le lieu de l'infinité de l'espace, ni de l'infinité de la conscience, ni du non-être, ni un lieu où il n'y a ni représentation ni non-représentation. Ce n'est ni ce monde-ci, ni ce monde-là, ni la lune, ni le soleil. Je l'appelle, ô moines, ni un "venir", ni "un aller", ni un "être debout", ni un "disparaître", ni un "naître". C'est quelque chose sans support, ni début, ni fondement.
C'est précisément la fin de la souffrance.
Difficile à saisir est la doctrine du non-moi, car la vérité n'est pas facile à comprendre. Vaincus sont les appétits pour celui qui sait, mais non pour celui qui se contente de regarder.
Il y a, ô moines, un non-né, un non-devenu, un non-fabriqué, un non-produit. Si, ô moines, ce non-né, ce non-devenu, ce non-fabriqué, ce non-produit n'existait pas, il n'y aurait pas d'issue pour le né, le devenu, le fabriqué, le produit. Mais, ô moines, parce qu'il y a un non-né, un non-devenu, un non-fabriqué, un non-produit, il y a aussi une issue pour le né, le devenu, le fabriqué, le produit.
Pour ce qui est dépendant d'un autre il y a mouvement. Pour ce qui n'est pas dépendant d'un autre, il n' y a pas de mouvement. Là où il n' y a pas de mouvement, il y a sérénité, là où il y a sérénité, il n'y a pas d'appétits ; là où il n'y a pas d'appétits, il n'y a ni aller ni venir ; là où il n'y a ni aller ni venir, il n'y a ni mourir, ni renaître ; là où il n'y a ni mourir, ni renaître, il n' y a ni en-deçà, ni au-delà, ni entre-deux.
C'est cela, la fin de la souffrance ".
B o u d d h a
-
B O U D D H A
- Par sunyatazenconseil
- Le 18/01/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
I walked across an empty land
I knew the pathway like the back of my hand
I felt the earth beneath my feet
Sat by the river and it made me complete
Oh simple thing where have you gone
I'm getting old and I need something to rely on
So tell me when you're gonna let me in
I'm getting tired and I need somewhere to begin ... -
Sourire du Bouddha
- Par sunyatazenconseil
- Le 05/01/2014
- Dans Des hommes et des dieux
- 2 commentaires
On reste é(mer)veillé par le sourire du Bouddha. Nous aimons tous voir un visage souriant, être accueilli par un sourire chaleureux et bienveillant. Mais le sourire du Bouddha, il est particulier, infiniment subtil ...
Pourquoi sourit-il ?
De son premier sermon, près de la ville de Bénarès, nous n’avons retenu que : « la vie est souffrance », sa première noble vérité …
Il n’est pas imaginable de penser que ce sourire provienne d’un si désespérant constat.
Que signifie ce sourire ?
-
Apprendre à être tranquille
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/12/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 2 commentaires
Au point de vue du développement individuel et pour ceux qui sont encore au commencement du chemin, savoir se taire devant ce que l'on ne comprend pas est l'une des choses qui aiderait le plus dans le progrès.
Savoir se taire, non seulement extérieurement, ne pas prononcer de paroles, mais savoir se taire au-dedans, que le mental n'affirme pas son ignorance avec outrecuidance comme il le fait toujours, qu'il n'essaie pas de comprendre avec un instrument qui est incapable de comprendre, qu'il sache son infirmité, et qu'il s'ouvre simplement, tranquillement, attendant que le moment soit venu pour lui d'avoir la lumière.
Parce que c'est seulement la lumière, la Lumière Vraie, qui peut lui donner la compréhension. Ce n'est pas tout ce qu'il aura appris ni tout ce qu'il a observé ni toute la soi-disant expérience qu'il a de la vie, c'est quelque chose d'autre qui le dépasse complètement.
Et avant que ce quelque chose d'autre, qui est l'expression de la Grâce, ne se manifeste en lui, si, très tranquillement, très modestement il se tait et n'essaie ni de comprendre ni surtout de juger, les choses iraient beaucoup plus vite.
Le bruit que tous les mots, toutes les idées font dans la tête, est un bruit assourdissant qui vous empêche d'entendre la vérité si elle veut se manifester.
Apprendre à être tranquille et silencieux ... Quand on a un problème à résoudre, au lieu de remuer dans sa tête toutes les possibilités, toutes les conséquences, toutes les choses possibles qu'il faut faire ou qu'il ne faut pas faire, si l'on reste tranquille avec, si possible, une aspiration de bonne volonté, un besoin de bonne volonté, très vite la solution vient. Et comme on est silencieux, on est capable de l'entendre.
Quand vous êtes pris dans une difficulté, essayez cette méthode : au lieu de vous agiter, de remuer toutes les idées, de chercher activement des solutions, de vous inquiéter, de vous tourmenter, de courir de-ci de-là dans votre tête, je ne dis pas extérieurement parce que, extérieurement, on a assez de bon sens pour ne pas le faire probablement! mais intérieurement, dans la tête, rester tranquille. Et suivant votre nature, avec une ardeur ou une paix, une intensité ou un élargissement, ou tout cela à la fois, implorer la lumière et attendre qu'elle vienne.
Le chemin serait ainsi considérablement raccourci.
La Mère - 05 nov 1958
-
Hommage à Mokudo Taisen Deshimaru
- Par sunyatazenconseil
- Le 20/12/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
-
Invictus - Captain of my soul
- Par sunyatazenconseil
- Le 06/12/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate,
I am the captain of my soul.
...
-
Art de la Quiétude
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/11/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Dans la méditation, il n'y a personne pour méditer ni rien à méditer, il y a seulement l'être."
"La transmission de la lumière n'est pas intentionnelle. Elle se produit spontanément quand l'ouverture rencontre l'ouverture."
"Quand nous ne sommes rien, tout est possible !"
Jean Klein
La méditation n'est pas une activité mentale ou physique. Être en méditation apporte une nouvelle façon de vivre d'instant en instant, un mode de vie qui ne peut-être divisé en compartiments : du temps pour manger, du temps pour les affaires, du temps pour méditer, et ainsi de suite.
Vous ne pouvez pas entrer ou sortir de la méditation, c'est le support de toute activité ...
-
Que faut-il dire aux hommes ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/08/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Lettre adressée à un Général,
écrite par Antoine de Saint-Exupéry
la veille de sa disparition.
Je viens de faire quelques vols sur P-38.
C'est une belle machine.
J'aurais été heureux de disposer de ce cadeau-là pour mes vingt ans.
Je constate avec mélancolie qu'aujourd'hui, à quarante trois ans, après quelques six mille cinq cents heures de vol sous tous les ciels du monde, je ne puis plus trouver grand plaisir à ce jeu-là. Ce n'est plus qu'un instrument de déplacement - ici de guerre. Si je me soumets à la vitesse et à l'altitude à mon âge patriarcal pour ce métier, c'est bien plus pour ne rien refuser des emmerdements de ma génération que dans l'espoir de retrouver les satisfactions d'autrefois.
Ceci est peut-être mélancolique, mais peut-être bien ne l'est-ce pas. C'est sans doute quand j'avais vingt ans que je me trompais. En Octobre 1940, de retour d'Afrique du Nord où le groupe 2 - 33 avait émigré, ma voiture étant remisée exsangue dans quelque garage poussiéreux, j'ai découvert la carriole et le cheval.
Par elle l'herbe des chemins.
Les moutons et les oliviers.
Ces oliviers avaient un autre rôle que celui de battre la mesure derrière les vitres à 130 kms à l'heure. Ils se montraient dans leur rythme vrai qui est de lentement fabriquer des olives. Les moutons n'avaient pas pour fin exclusive de faire tomber la moyenne. Ils redevenaient vivants. Ils faisaient de vraies crottes et fabriquaient de la vraie laine.
Et l'herbe aussi avait un sens puisqu'ils la broutaient.
Et je me suis senti revivre dans ce seul coin du monde où la poussière soit parfumée (je suis injuste, elle l'est en Grèce aussi comme en Provence). Et il m'a semblé que, toute ma vie, j'avais été un imbécile...
-
Ici et Maintenant - Deshimaru Roshi
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/04/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Beaucoup laissent défiler leurs pensées, les entretiennent, sans ce douter que ce karma de la pensée est apparent. Il se concrétise, par exemple, sur les traits du visage, dont l’expression témoigne de la noblesse ou de la bassesse des pensées et qu’embellit l’abandon de soi ou qu’enlaidit l’égoïsme. Aucune action (du corps, de la parole ou de la pensée) ne peut tromper : le karma engendré atteste toujours de sa nature."
Taisen Deshimaru
-
"Ad agio" ("à l'aise")
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/03/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Le nirvana est semblable à cette femme
Qui porte un vase plein de farine et
S'en retourne par un long chemin -
Le fond du récipient s'étant brisé :
La farine s'est répandue sur la route sans qu'elle s'en aperçoive -
Et qui lorsqu'elle est enfin arrivée dans sa maison et a posé le vase,
Le trouve bien vide.
-
Habemus papam - Réconciliation
- Par sunyatazenconseil
- Le 14/03/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
Lumière sur toi Pape François !
Car tu as demandé la bénédiction de la foule avant de donner la tienne,
Puis partagé avec elle un simple moment de silence .
"Il n’y a pas de miracles,
Il y a réconciliation.
J’ai aimé les loups et ils m’ont donné leur tendresse.
J’ai aimé les arbres et ils m’ont donné leur ombre.
J’ai aimé les étoiles et elles m’ont donné leur éclat.
J’ai été gentil avec le feu
Et il l’a été avec moi.
Il n’y a pas de miracles.
Plutôt, tout est miracle.
Le paradis se trouve dans le cœur, l’enfer aussi.
Pendant toute ma vie je n’ai fait qu’aimer.
Et le premier commandement de l’amour,
C’est laisser vivre ce qui est vivant,
Plus encore,
Tout ce qui existe.
Mais si tu n’as pas d’amour,Même la parole de Dieu est vide de Dieu."
Saint François d'Assise -
Cerise
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/02/2013
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Esse est percipi aut percipere" (Être c'est être perçu ou percevoir)
...
"Je vois cette cerise, je la touche, je la goûte, je suis sûr que le néant ne peut être vu, touché ou goûté : la cerise est donc réelle. Enlevez les sensations de souplesse, d'humidité, de rougeur, d'acidité et vous enlevez la cerise, puisqu'elle n'existe pas à part des sensations. Une cerise, dis-je, n'est rien qu'un assemblage de qualités sensibles et d'idées perçues par divers sens : ces idées sont unies en une seule chose (on leur donne un seul nom) par l'intelligence parce que celle-ci remarque qu'elles s'accompagnent les unes des autres. Ainsi quand le palais est affecté de telle saveur particulière, la vue est affectée d'une couleur rouge et le toucher d'une rondeur et d'une souplesse, etc. Aussi quand je vois, touche et goûte de ces diverses manières, je suis sûr que la cerise existe, qu'elle est réelle : car, à mon avis, sa réalité n'est rien si on l'abstrait de ces sensations. Mais si par le mot cerise vous entendez une nature inconnue, distincte, quelque chose de distinct de la perception qu'on en a, alors certes, je le déclare, ni vous, ni moi, ni aucun autre homme, nous ne pouvons être sûrs de son existence."
...
Dialogue entre Hylas et Philonous - Evêque G. Berkeley - 1685 - 1776
< clic
-
Sanctuaire de la Vérité - Sanctuary of Truth - 300 ième billet
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/09/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
"La vie échappe aux formules et aux systèmes que notre raison s’efforce de lui imposer ; elle s’avère trop complexe, trop pleine de potentialités infinies pour se laisser tyranniser par l’intellect arbitraire de l’homme … Toute la difficulté vient de ce qu’à la base de notre vie et de notre existence, il y a quelque chose que l’intellect ne pourra jamais soumettre à son contrôle : l’Absolu, l’Infini."
Sri Aurobindo
The
Magnificence
of Heaven
Recreated
on Earth ...
-
Rugissements du Lion
- Par sunyatazenconseil
- Le 18/08/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 2 commentaires
Le texte ci-dessous est la transcription d'un mondo (questions/réponses) qui s'est déroulé à PARIS au dojo de Pernety en 1980, entre maître Deshimaru et un disciple - soit deux ans avant la transition de senseï. Face à la mode d'un certain bouddhisme bercé d'exotisme, il devenait important pour Deshimaru d'affirmer sa vérité au sujet de la Voie Véritable bien loin de tout consensus mou et avec la verve et l'énergie qui le caractérisaient ...
-
Oser la Vie!
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/07/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 2 commentaires
J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables
Et oublier des personnes inoubliables.
J'ai agi par impulsion,
J'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables,
Mais j'ai déçu des gens aussi.
J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger ...
-
Enseignement de personne à personne
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/05/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
" Compréhension juste et transmission juste sont essentielles. Le principe est de ne pas se méprendre sur la Vraie Réalité. Il nous faut la percevoir telle qu'elle est. Le bouddhisme repose sur le principe que tout ce qui est produit est détruit. Tenkei Osho a dit très justement :
" Plutôt que de susurrer le mot satori, ils feraient mieux de sortir leurs yeux de leur fourreau."
L'œil de l'homme est enfermé dans une gaine d'homme ; l'œil de la femme dans sa gaine de femme. Riche et pauvre ont chacun la leur. Si les yeux restent dans l'étui qui les enferme, ils ne voient rien. Quand le brouillard se lève et que l'horizon apparaît, on découvre la véritable source de l'enseignement du Bouddha. Elle ne fait rien pour séduire et est accessible à chacun, c'est la raison pour laquelle nous l'honorons et que nous voulons faire d'elle la source de notre vie. Dôgen a dit de ceux qui n'ont pas compris :
" Ils ont fait vœu d'aider tous les êtres à passer sur l'autre rive, quand eux-mêmes n'ont rien franchi du tout."
...
-
Film ZEN (2009) La vie de Dôgen
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/05/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
-
One night in Bangkok ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/03/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 3 commentaires
And the world's your oyster.
Ecoute comment devrait se conduire
Celui qui a développé des qualités de bienveillance
Et qui chemine confiant sur la Voie qu'indique le Bienheureux :
Qu'il soit appliqué et juste,
Direct et doux dans ses paroles.
Humble et sans prétention,
Satisfait et aisément contenté.
Qu’il ne se laisse pas subjuguer par le monde et demeure équanime.
Qu’il soit tranquille, conscient du trouble des sens,
Naturellement discret, sans exigences particulières.
Et qu'il ne fasse rien
Que ses pairs, plus tard, pourraient désaprouver.Surtout qu’il médite ainsi :
« Prenant moi-même refuge dans les trois joyaux,
J'aspire à ce que tous les êtres soient heureux et en paix.
Que tous les êtres sensibles, aussi nombreux qu’ils soient —
Les faibles comme les forts, tous sans exception,
Les grands et les puissants, les moyens et les petits,
Visibles et invisibles, proches et lointains, nés et à naître —
Que tous les êtres sensibles soient heureux et en paix !
Que nul ne trompe autrui, ni ne méprise aucun être, quel qu’il soit.
Que nul, par colère ou aversion, ne souhaite de mal à autrui. »Comme une mère, au péril de sa vie,
Protège son enfant, son unique enfant,
Ainsi doit-on ouvrir son cœur infiniment à tous les êtres vivants.
Rayonner la bienveillance envers le monde entier :
Ouvrir son cœur dans toutes les directions —
En haut, en bas et tout autour, sans limites —
Libre de toute haine et de toute aversion.
Que l’on soit assis, debout, en marche ou couché,
Tant que l’on est éveillé, on doit toujours être fidèle à ce souhait.
C’est ce que l’on appelle
« Demeurer dans le Parfait Samadhi ici et maintenant ».
Sans se laisser piéger par des croyances erronées
Celui qui a le cœur pur, qui voit la vérité ultime des choses et des êtres
Et s’est libéré de tous les attachements,
Ne reprendra plus jamais naissance dans ce monde.Mettā Sutta (Sutta Nipata)
Paroles du Bouddha sur la bienveillance -
Homme de coeur
- Par sunyatazenconseil
- Le 26/02/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
L'archer a un point commun avec l'homme de coeur :
Quand sa flèche n'atteint pas le centre de la cible,
Il en cherche la cause en lui-même.C o n f u c i u s
-
Don de soi
- Par sunyatazenconseil
- Le 25/02/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Lorsque nous renonçons aux séparations, retournons à notre source et nous y reposons, nous éprouvons une sensation d’infini, accessible à tous. Cet amour là est toujours, bienveillant, puissant et disponible pour tous ceux qui l’appellent. Nul ne peut le saisir ou l’emprisonner car il est notre nature fondamentale, ce que nous sommes vraiment ...
Quel était donc votre (véritable) visage avant la naissance de vos parents ?
Celui d'un homme, d'une femme, d'un ange ... ?
-
Bodhidharma des temps modernes (suite)
- Par sunyatazenconseil
- Le 18/02/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
D e l' O r i e n t v e r s l' O c c i d e n t.
Par l'introduction du zen en Europe Taisen Deshimaru souhaitait aider l'humanité à traverser une crise qui n'a fait qu'empirer depuis les années 70. Il est décédé le 30 avril 1982 et nous pouvons voir à travers ces deux clichés l'ampleur de l'épuisement qui était le sien. Il a laissé à ses disciples la tâche de poursuivre sa mission afin que nous les occidentaux nous puissions jouir pleinement du "fruit du zen", que nous puissions "le manger" ...
Le zen de Taisen Deshimaru repose sur une foi inébranlable dans les mérites infinis de la pratique de la méditation silencieuse zazen, cette dernière s'appuie sur une simplicité extrême facile à énoncer - inlassablement répétés dans ses écrits comme lors des séances (kusen) - mais redoutable à mettre en oeuvre ; shikantaza, seulement s'asseoir ; kin hin, sanpaï, gasshô, la pratique corps et esprit en unité ; hishiryo, penser du tréfonds de la non pensée ; mushotoku, le non-profit ; le kesa, la robe du moine ; i shin den shin, la transmission intime, la guen maï, la nourriture du moine ; le sangha, la communauté non sectaire, non dogmatique, profondément ancrée dans le social qui veut aider l'humanité entière ...
«Le zazen constitue une discipline capable de régir toute notre vie quotidienne non pas du dehors, mais à partir des profondeurs, autrement inatteignables de notre psychisme. Grâces aux concepts de mushotoku (sans profit), d’hishiryo (la pensée non-pensée) et de mushin (non-esprit), perçus directement et spontanément en zazen, celui-ci donne à notre vie une dimension non encore imaginée en Occident.»
...
-
Extinction de voix (the voice)
- Par sunyatazenconseil
- Le 12/02/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
J'ai remarqué que même les gens qui affirment que tout est prédestiné et
Que nous ne pouvons rien y changer regardent avant de traverser la rue.
Stephen Hawking
-
Mystérieux Féminin
- Par sunyatazenconseil
- Le 31/01/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Les difficultés de notre monde moderne démontre chaque jour l'impérieuse nécessité d'une vie plus équilibrée, plus utile, plus joyeuse et plus respectueuse de tous les êtres vivants et de l'environnement de chacun. Effectivement, si nous voulons transmettre aux générations futures autre chose que des problèmes et évoluer correctement en tant qu'être humain, nous devons compléter les aspects "masculins" que sont la compétition, le pouvoir et l'agressivité - qui ont certes leur utilité - par ce que nous nommerons ici le "Mystérieux Féminin" ...
-
Trans-mutation et éducation
- Par sunyatazenconseil
- Le 07/01/2012
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Notre époque et les années à venir sont celles de la transmutation. La vraie méditation, le travail manuel, une vie simple sont indispensables. L'époque du matérialisme seul ou du spiritualisme seul est terminée.
Il faut les harmoniser.
Tous les «ismes» sont révolus. Il ne faut pas aller dans une direction unilatérale, mais créer une voie fraîche, une nouvelle naissance...
J'attends de mes disciples qu'ils m'assistent avec force et réalisent la vision qui fonde ma foi dans le zen. L'humanité commence sa transformation par quelques individus...
Toutes les mutations commencent par l'individu."
Accompagnement, développement personnel, cours particuliers. Enseignement de BUTSU DO (Voie du Bouddha) par l'apprentissage de la méditation.
Voir rubrique CONSEIL - Particulier ICI
-
Résolution
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/12/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Quand vous réalisez enfin que toutes choses sont vides,
Votre esprit est libre et peut aller par-delà chaque atome de poussière.
Ce premier rayon de lumière pénètre partout
Et se transforme selon les énergies et les circonstances.
Tout ce qu’il rencontre est l’Origine,
Eclairant profondément toutes les formes,
Vide et sans partenaire.
Le vent dans les pins,
La lune sur l’eau,
L’esprit qui n’erre pas,
Sans se heurter aux phénomènes.
L’Essence est d’être vide dedans
Et d’avoir l’espace libre à l’extérieur,
Sans les mélanger,
Comme le printemps apporte les fleurs,
Comme le miroir reflète les images ;
Au coeur des troubles et des tumultes,
Vous vous tiendrez naturellement au-delà,
Calmes et sereins.
Quand vous serez exactement paisibles et
Que votre vie sera fraîche et tranquille,
Vous percevrez le vide des âges ;
Rien ne peut le troubler,
Rien ne peut l’obstruer.
Vide, absolu,
Complet,
Clair,
Lumineux,
Cela existe depuis toujours
Et n’est jamais obscurci.
Si vous comprenez cela,
Alors,
Ici et maintenant,
D’un hochement de tête,
Vous ne suivrez ni la naissance ni la mort,
Ni ne demeurerez dans l’annihilation ou l’éternité.
Si vous voulez changer,
Alors vous vous transformerez
Avec les myriades de formes des multitudes d’apparences.
Si vous voulez rester immobiles,
Alors
Vous pourrez couvrir et maintenir
Comme le font le Ciel
Et la Terre.
Ce qui apparaît ou disparaît,
Ce qui se ferme ou s’ouvre,
Tout cela dépend de vous! -
Senseï Mokudo Taisen
- Par sunyatazenconseil
- Le 24/12/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Mokudo Taisen le bodhidharma des temps modernes
Peu avant sa mort Kodo Sawaki, le moine sans-demeure ordonne enfin Taisen Deshimaru moine et lui confie la mission de porter le zen en terre nouvelle, en occident. Deux ans plus tard, en 1967, senseï confie à son fils la charge de la famille, règle ses affaires, et prend le transsibérien pour la France sur l'invitation d'un groupe macrobiotique. Il est sans argent, et ne connait pas un mot de français.
Il souhaite transmettre la véritable pratique zen, shikantaza, suivant ainsi le dernier voeu de son maître. L'une des caractéristiques fondamentale du zen réside dans son extrême adaptabilité à l'époque et à l'environnement dans lequel il s'implante. Taisen Deshimaru habite à Paris dans l'arriière-boutique d'un magasin diététique, il y pratique zazen tous les jours, donne des massages shiatsu et tient des conférences. Porté par sa foi profonde en la pratique de zazen et la transmission de son maître, il sait rendre l'enseignement des grands maîtres zen accessible à l'esprit occidental.
Subjuguées par zazen et par la forte personnalité de Mokudo Taisen, des personnes en nombre croissant pratiquent avec lui. Il ouvre un dojo, dirige les premières sessions de pratique intensive et ordonne à tour de bras moines et boddhisattva. Son activité ne se limite pas à l'enseignement dans le zendo, il a un profond désir d'aider l'homme dans ce monde moderne affairé et déséquilibré, et de lui faire réaliser grâce à la méditation sans objet une compréhension plus approfondie de lui-même et de sa vie et de son environnement
Avec l'aide de ses disciples de plus en plus nombreux, il implante plus de cent dojos à travers l'Europe. Il fonde alors un temple le "château de la non-peur", la Gendronnière, le plus grand centre zen en Occident. Dans le même temps, il éduque ses disciples par son enseignement très concret et enraciné dans la vie sociale ...
A suivre ...
-
Gravats
- Par sunyatazenconseil
- Le 04/12/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Un jour un moine questionna le maître Nanyang Huizhong ;
- Qu'est-ce que l'esprit des patriarches du passé ?
- C'est des gravats, répondit le maître chinois.
Le moine dépité ;
- Les objets inanimés peuvent-ils exposer la Réalité de Bouddha ?
Nanyang ;
- Ils l'exposent tout le temps.
...
-
Conduite humaine
- Par sunyatazenconseil
- Le 05/09/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"La prochaine fois que vous conduirez votre voiture, pourquoi ne pas laisser les réverbères, les arbres, les immeubles et les collines sur votre route vous dire Qui conduit ?
Ils ne demandent qu'à vous initier. Si vous vous obstinez à voir en eux des objets fixes dans un monde statique, alors il est certain que c'est une conduite humaine, imprudente. Mais plaise à Dieu qu'il vienne un jour ou vous serez assez raisonnables et assez humbles pour regarder vraiment et cesser d'être victimes d'hallucinations. Alors voyant Celui Qui anime le Monde à l'oeuvre, vous vous réjouirez de ce spectacle superbe.
Et vous saurez qu'Il est Celui que vous êtes vraiment, vraiment, vraiment ..."
Douglas Harding - Le Procès de l'Homme qui disait qu'il était Dieu
-
Petites choses
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/08/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Un jour un moine vint trouver Ikkyu-sama dont l’enseignement était déjà très réputé mais l'approche fort délicate. En chemin il se mit à pleuvoir. Une fois arrivé devant le petit ermitage délabré, le jeune moine, ferme son ombrelle puis pose ses sandales près de la porte qu’il franchit une fois l’autorisation d’entrer donnée.
Il fait gasshô respectueusement et s’assoit devant le maître en posture de zazen sur une vieille natte de bambous.
- « Maître, souffle t-il, en le saluant de nouveau, voilà déjà plusieurs années que je pratique la grande assise, aussi j’aimerais devenir ton disciple et recevoir ton enseignement. »
- Ikkyu sans lever les yeux demande tout simplement ; « De quel côté de la porte as-tu déposé ton ombrelle ? »
D'abord surpris, le moine réfléchit, puis ennuyé, répond ; « Je ... je ne sais pas. »
- « Alors, reviens me voir, plus tard, dit le maître, ta pratique est insuffisante. »
- « Comment ! S’exclame le moine, tu me juges sur une chose insignifiante ! »
- « Décidément, tu n’as rien compris, soupire Ikkyu, il n’y a pas de « petites choses » dans le zen. »
-
Mondo Taisen Deshimaru - La Gendro - août 81
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/07/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
-
S'abreuver à la source
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/07/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Le zen que Senseï Deshimaru rêvait d'instaurer en europe et plus particulièrement en France - "terre fraîche" - ne se limitait pas seulement au zen, de quelque "obédience" qu'il soit, mais devait constituer plutôt le fondement d'une "religion avant la religion" , les englobant en fait toutes par un radical retour au "point zéro", à la source. Pas une religion de plus (à quoi bon ?), pas une institution, une organisation supplémentaire mais bien une "religion" d'avant les dogmes, les systèmes, les omissions et les compromissions en tous genres.
Sensei, répétait inlassablement qu'il fallait revenir au "point zéro", à l'origine, à quelque chose oublié de presque tout le monde, délaissé depuis le fond des ages, pre-existant avant l'homme lui-même et ses catégories ridicules ...
" J'ai offert le zen aux européens, c'est la plus grande joie de ma vie. J'ai réalisé le vœu de mon maître Kodô Sawaki, et j'ai la conviction que cette œuvre sera historique."
Taisen Deshimaru
A lire ;
COMMENT MAÎTRE DESHIMARU CONCEVAIT-IL SA MISSION
LES DIX PREMIÈRES ANNÉES APRÈS LA MORT DU MAÎTRE
-
Zazen ne sert à rien
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/05/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Maître Kodô SAWAKI répétait souvent: « Zazen ne sert à rien ». En tout cas à rien pour soi-même, à rien pour son ego. Si vous comprenez cela et que vous continuez la pratique c’est que vous êtes très profond.
Un jour quelqu’un alla voir un moine et lui demanda : " S’il vous plaît, libérez moi des mes problèmes personnels ! "
Le religieux répondit : " Apporte moi tes problèmes et je t’en libérerai ".
- " Mais je ne peux, je ne peux les saisir pour vous les apporter ! "
- " S’il n’y a rien que tu puisses apporter, de quoi devrais-je te libérer ? "
Les mérites de zazen sont infinis. Mais n’attendez pas de mérites pour vous-même. Zazen aide absolument toutes les existences, mais zazen n’aide pas notre ego.
Pendant zazen, on peut voir que « soi-même » n’est pas si important. Au regard de l’univers, que sommes-nous ? Au regard des siècles, que représente notre vie ? Quelle importance a notre bonheur ou malheur personnels ?
Notre vie est – comme disait Senseï Deshimaru – semblable à une bulle qui se forme et éclate dans la cuvette des wc. Un bref éclair dans le ciel. Réaliser profondément cela c’est s’éveiller à la réalité de l’univers. C’est comprendre la nature de notre existence et ce que nous sommes réellement, pas différent de la brise printanière, pas différent d’un brin d’herbe, d’un arbre ou d’une rivière, pas différent d’une étoile ou d’un insecte.
Pas plus important, pas moins important.
Quel est le sens de notre vie ? Le sens de toute vie est seulement de vivre, jour après jour, instant après instant. Si un bon moment se présente, c’est bien, si une difficulté survient, c’est bien aussi.
Sans chercher quoi que ce soit pour soi-même, sans fuir quoi que ce soit. Un jour il pleut, un jour il fait beau.
A la fin tout est bien.
Si vous pratiquez ainsi, votre vie deviendra légère, libre, simple, tranquille.
Seulement pendant zazen, s’oublier soi-même. S’abandonner au fil du courant. Sans crainte.
-
Kyu Dô
- Par sunyatazenconseil
- Le 22/05/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
" Pour juger un archer au Kyudo, il ne faut pas regarder la cible, il faut considérer l'archer. Son corps est-il droit ? Est-il détendu, ses mouvements sont-ils précis et efficaces ? Est-ce qu'il cligne des yeux ou effectue des mouvements inutiles ? Au moment du lâcher, a-t-on l'impression que sa flèche transperce notre âme ?
Voilà ce qu'il faut observer chez un archer de Kyudo ! "
ONUMA Sensei, Hanshi 9ème Dan
Crédit photo "contre jour" Takada san senseï by Laurence Bozzolini
SITE À VISITER ----- ICI
-
Premier voeu du bodhisattva
- Par sunyatazenconseil
- Le 12/05/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Parce que tel est mon voeu.
J'assume le fardeau de toutes les souffrances.
J'y suis fermement résolu,
Je l'endurerai.
Je ne m'y déroberai pas
Ni ne m'enfuirai.
Je ne tremble pas,
Je ne frémis pas d'épouvante,
Je ne recule, ni ne me décourage.
Parce que tel est mon voeu.
...
-
La DoDo lé la (à consommer avec modération)
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/04/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Le bodhisattva Grand Être Mahâmati demanda au Bouddha :
- Vénéré des mondes, pourriez-vous m'instruire sur l’esprit, le mental et les consciences, et les caractéristiques qui sont autant d’accès au Dharma de toutes les merveilles ?
- Quatre raisons sont nécessaires à la naissance de la conscience visuelle. Lesquelles ? 1. Le fait de saisir (des objets « extérieurs ») et de croire à leur réalité sans comprendre qu’ils ne sont que des perceptions ; 2. la vaine habitude de s’attacher aux formes depuis des temps immémoriaux ; 3. la nature même de la conscience ; et 4. le plaisir de percevoir les formes et les couleurs dans toute leur variété.
C’est bien pour ces quatre raisons, Mahâmati, que la conscience fondamentale produit à sa surface, comme une eau agitée, les vagues des consciences. Et il en est des autres consciences sensorielles comme de la conscience visuelle. Dans les particules et les espaces vides de chaque faculté sensorielle, la faculté visuelle et les autres consciences dérivées apparaissent subitement comme les formes dans un miroir, ou progressivement comme les vagues que le vent soulève sur l’océan : sur l’océan de l’esprit le vent des objets soulève des vagues qui se succèdent sans interruption ...
-
Oubli
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/04/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
"Il faut oublier des mots comme Dieu, la Mort, la Souffrance, l'Éternité. Il faut devenir aussi simple et aussi muet que le blé qui pousse ou la pluie qui tombe. Il faut se contenter d'être.
... Je ne vois pas d'autre issue : que chacun de nous fasse un retour sur lui-même et extirpe et anéantisse en lui tout ce qu'il croit devoir anéantir chez les autres. Et soyons bien convaincus que le moindre atome de haine que nous ajoutons à ce monde nous le rend plus inhospitalier qu'il n'est déjà."
Etty Hillesum (15 janvier 1914 - 30 novembre 1943)
-
Imaoloako
- Par sunyatazenconseil
- Le 04/02/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people passing by
I see friends shaking hands
Saying : "How do you do?"
-
Cur aliquid potius nihil ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/01/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Dès que nous dépassons le plan de la survie – ce qui n’est pas le lot d’une grande partie du genre humain – la question fondamentale du sens de notre vie s’impose à nous avec insistance. Qu'est-ce-que la vie ? Qu'est-ce-que l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Dans nos pays « riches », beaucoup de gens se sentent pris par la routine du quotidien qui lamine les « rêves d’enfants ». Certains pensent être passés (ou passent) à côté de l’essentiel. D’autres se sentent brimés par des exigences sociales, familiales et/ou professionnelles. D’autres encore sont usés par trop de stress, ou minés par l’ennui ou le désespoir.
Beaucoup se réfugient dans une activité trépidante, laborieuse et pleine, d’autres s’absorbent dans le vide ou l’indolence.
Insipide devient la vie ...
-
Femme d'exception - Rita Levi Montalcini
- Par sunyatazenconseil
- Le 13/01/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 5 commentaires
RENCONTRE AVEC RITA LEVI-MONTALCINI
Extrait d'entretien entre l'écrivain italien Paolo Giordano et la célèbre neurobiologiste, prix Nobel en 1986 qui fêtera ses 100 ans le 22 avril prochain.
Source : Lien
A l’entrée, les deux gardiens me dévisagent, l’air étonné, peut-être à cause du bouquet. Ils m’indiquent le chemin. Je suis reçu par Elisabetta Balestrieri, qui a la tâche ingrate de trouver des financements pour les recherches de l’institut. “Madame la professeure n’est pas encore arrivée.” Je me dis que, pour Rita Levi-Montalcini, “Professeure” doit s’écrire avec une majuscule. J’attends dans le couloir. Enfin elle arrive. Un homme l’accompagne, mais elle marche sans aide, à petits pas. Si j’étais un réalisateur, je filmerais la scène exactement comme je la vois, à une certaine distance, sans déplacer la caméra, sans le son. Je ne couperais pas un seul photogramme de la Professeure progressant sur la ligne médiane du couloir blanc. La lenteur et l’obstination avec laquelle cette dame pleine de grâce – le mot “grâce” me tourne dans la tête pendant tout le temps de notre entretien et continue encore après – s’avance vers moi ferait une séquence parfaite pour raconter ses cent ans.
Cent.
Ans.
La voici devant nous. Nous nous présentons. Elle sourit – moi, je lui souris depuis tout à l’heure. Je lui offre les fleurs, elle me remercie. Nous nous installons dans son bureau, dont les murs sont ornés des tableaux hypnotiques de sa sœur Paola. Madame la Professeure prend la parole, comme pour dissiper mes doutes : “Dans ma vie, tout m’a été facile. Les difficultés ont glissé sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard.”
Voilà donc son secret ...
-
Invictus - Captain of my soul
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/01/2011
- Dans Des hommes et des dieux
- 1 commentaire
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate,
I am the captain of my soul.
...
-
Fukanzazengi
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/12/2010
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
F u k a n z a z e n g i, un vieux-jeune rouleau
"On tient trop souvent pour acquises et sûres, les traces les plus fugaces. Le chemin des nuages, le poids des pas dans la neige, le pli de l’eau sous la patte de l’oiseau. Tiens, d’un texte. Il s’agit d’un vieux rouleau couvert de ces mêmes traces Un homme dans un Japon que l’on tient pour lointain penche son corps et sous l’impulsion de la main, le pinceau frappe le vide, glisse, accélère et ralentit soudain ..."
-
Ailes de l'esprit
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/11/2010
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Ta tâche n'est pas de chercher l'amour, mais simplement de chercher et trouver tous les obstacles que tu as construits contre l'amour.
L'attente est pareille à des ailes. Plus les ailes sont fortes, plus le vol est long.
Djalal al dîn Rûmi
-
Considérations
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/10/2010
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Dès que nous dépassons le plan de la survie – ce qui n’est pas le lot d’une grande partie du genre humain – la question fondamentale du sens de notre vie s’impose à nous avec insistance.
Dans nos pays « riches », beaucoup de gens se sentent pris par la morosité de nos sociétés qui lamine les « rêves d’enfants ». Certains pensent être passés (ou passent) à côté de l’essentiel. D’autres se sentent brisés par des exigences sociales, familiales et/ou professionnelles. D’autres encore sont usés par trop de stress, ou minés par l’ennui ou le désespoir.
Beaucoup se réfugient dans une activité trépidante, laborieuse et pleine, d’autres s’absorbent dans le vide ou l’indolence.
Insipide devient la vie ...
-
Printemps, Eté, Automne, ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 20/09/2010
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Même une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux.
Proverbe coréen
-
Laissez passer l'homme libre ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 12/09/2010
- Dans Des hommes et des dieux
- 0 commentaire
Tout comme la vie, la liberté de l'homme sincère est chose instable et délicate, elle doit croître et décroître, s'adapter, supporter des épreuves et bien des transformations pour espérer, un jour, parvenir à sa complète réalisation.
Il en était ainsi de l'existence de ces pères du désert, elle était fragile, tantôt lumineuse et explosive mais le plus souvent sombre et repliée, tantôt proche comme une lanterne tenue en main, tantôt aussi éloignée qu'une étoile dans ce ciel d'orient ...