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Premier billet du blog : Qu'est ce que le zen ? (29/07/2010)
 

J'ai pris ce que j'avais dans le cœur, un fond de bonheur, pour le transcrire à quelqu'un qui passerait par là! C'est bien le moins que vous voyez mon être, n'est-ce pas? Que vous puissiez dire ; il est là, j'entends du bruit! Le pas d'une âme dans la nuit ...

  • Pattaya Pattaya

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    ^clic sur photos pour défilement manuel et agrandissement

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    Sanctuaire de la Vérité

    One night in Bangkok

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  • La voie du sabre

    kendoshi.jpgLe Kendô (littéralement la voie du sabre) est la transposition moderne du kenjutsu, l'art du sabre pratiqué autrefois au Japon par les samouraïs. Par transposition, il faut comprendre que le kendô n'est pas seulement un art martial mais également un sport de compétition, limité donc par certaines règles. Cela dit, le kendô n'est pas seulement un simple apprentissage de techniques et de tactiques du combat au sabre, c'est également une pratique spirituelle. Le kendô permet à ses pratiquants de développer leur force de caractère, leur détermination et leur puissance morale empreinte de profond respect. Les pratiquants sont appelés kenshi ou kendoka. Le kendô se pratique traditionnellement dans un dojo.

    L'entraînement en kendô est intense car ce n'est pas un art de défense mais un art d'attaque. Il n'y a pas de techniques de défense mais uniquement des contre-attaques. Lors des assauts, on demande aux combattants de lancer chaque attaque avec toute leur énergie. Les exercices visent donc à développer la coordination, la précision, l'endurance, et la puissance musculaire. Mais le kendô n'est pas qu'une discipline physique. Sa pratique requiert aussi la maîtrise de « kata », c'est-à-dire de combats lents et cérémoniels, ainsi que certains rituels s'appliquant au dojo.

    Le kendô est un art qui exige une discipline de l'esprit. Un principe fondamental est le ki ken tai no ichi, autrement dit l'unité :

    - du corps (taï), représentée par le fumikomi-ashi, un rapide pas en avant ;

    - de l'esprit (ki, qui désigne de manière plus globale « l'énergie vitale »), représenté par le fameux cri "kiaï" ;

    - et du sabre (ken).

    Par conséquent, un coup n'est valable en kendô que lorsque le combattant exécute avec conviction ces trois actions au même instant.

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  • Dharma de Solitude

    Lankāvatāra sūtra

    bodhidharma.jpgSelon la tradition ce sûtra difficile, a été transmis à la Chine par Bodhidharma et contient l’essentiel du zen comme la transmission au delà des mots et écritures - avec le passage sur la fleur udumbara - ainsi qu'une fine étude sur la réalisation intérieure la plus achevée en ce monde que nous puissions manifester.

    lankavatara.jpgDans notre expérience ordinaire du monde, nous considérons ce dernier comme ayant sa « nature propre », c'est-à-dire quelque chose qui existe par lui-même, indépendamment. Mais une intuition plus profonde nous dit qu’il n’en est rien, que le monde est comme un rêve, une illusion. Ce qu’elle nous dit également c’est que l’envers du samsara, de ce monde relatif, est un monde absolu, le nirvana. Tout ce que nous voyons, entendons, percevons, tous ce que nous considérons comme « objets » des consciences sont des phénomènes qui naissent et disparaissent dans le nirvana. Cet « absolu » est également appelé, dans le Lankāvatāra, le Dharma de Solitude, parce qu’il existe par lui-même.

    buddha-alokutsav.jpgCela signifie qu’il est le Dharma absolument tranquille, ce qui veut dire que la discrimination règne de ce côté-ci de l’existence, côté de multiplicités et de causalités. D’ailleurs sans cette discrimination il n’y a pas de monde possible. La discrimination provient de « l’énergie de l’habitude », de notre ignorance et elle est rendue manifeste par la « mémoire » qui demeure latente dans la conscience-magasin où tout est conservé. Cette conscience-magasin n’a pas à elle seule le pouvoir d’agir. Passive, elle reste au repos jusqu’à ce qu’une opération spécifique vienne l’activer. L’apparition de cette « opération » est un Grand Mystère devant lequel notre intellect est impuissant.

    Lorsque nous pénétrons dans le monde sans séparation, le monde au-delà de l’ego humain, alors la véritable communication (i shin den shin) devient possible. C’est l’essence de zazen ; créer le temps et l’espace nécessaires pour qu’une comm-union apparaisse …

    Spontanément, automatiquement, inconsciemment !

    Introduction au Lankavatâra Sûtra en français

    Shaolin et Bodhidharma

    Fleur d'âge, fleur du Bouddha, udumbara

    I shin den shin (kusen)

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  • Enfer ou Paradis ?

    samourai.jpgUn jour un puissant samouraï se présenta dans un petit temple de montagne. Il y trouva un vieux moine assis face au mur en zazen. Le bushi très digne, son sabre bien en évidence demanda :

    - « Vieil homme, je viens à vous car une question me tarabuste ; Qu’est ce que l’enfer ? Qu’est ce que le paradis ? ».

    ... Silence du moine ...

    Pensant qu’il était un peu sourd d’oreille ou trop abîmé dans sa contemplation, le samouraï en haussant le ton s’adressa à nouveau au moine :

    - « Je viens de loin. Je souhaiterais, connaissant votre réputation, avoir votre avis concernant l’enfer et le paradis, répondez moi s’il vous plait ».

    - « Vous ressemblez à un balai à latrines », répondit sans se retourner l’ermite.

    Stupéfait et le feu au visage l’orgueilleux bushi s’exclama :

    - « De quel droit vous permettez-vous de me parler comme ça ?! Je viens poliment vous poser une question et vous m’insultez ??!! »

    - « Vous êtes semblable au caca des chiottes », dit le moine.

    zz-2.jpgOutré par ces dernières paroles et n’y tenant plus, le guerrier dégaina son sabre le leva au-dessus de sa tête prêt à fendre celle du moine et professa comme dernière mise en garde :

    - « Vous qui vous consacrez à la Grande Voie, répondez où je vous tranche le cou !».

    - « Vous êtes vraiment un idiot », répondit le moine et au moment où le sabre allait s’abattre il se retourna, esquissa un léger sourire et dit :

    - « Vous voyez, là, commence l’enfer ».

    A cet instant le samouraï suspendit son geste fatal et dévisagea le vieux moine qui le regardait toujours paisiblement. Il comprit alors la leçon et abaissa doucement son arme …

    - « Et là, commence le paradis », conclut le moine en souriant.

    paradis-vs-enfer.jpg

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  • Salive abondante durant zazen

    tiger-drink.jpgSaliver abondamment durant zazen est un phénomène ressenti par bon nombre de pratiquants. A cela il est souvent répondu qu’il s’agit là d’un ré-équilibrage de l’organisme participant à une meilleure santé. On raconte même qu’un très vieux maître du Tchan se nourrissait exclusivement et uniquement de sa salive lors de ses méditations …




    Voilà un complément d’explication extrait du magazine Psychologies d’octobre 2008 ;

    L’eau de jade et d’or


    C’est en ces termes que les Chinois glorifient la salive, riche en éléments protecteurs et en enzymes. En avoir beaucoup dans la bouche est pour eux le signe que nos glandes surrénales fonctionnent bien.

    Ainsi la médecine chinoise conseille d’avaler plusieurs fois sa salive le matin à jeun, afin de remettre harmonieusement en route le système digestif.

    La salive, nos grands-mères l’utilisaient pour soigner un petit bouton ou une écorchure. Elles n’hésitaient pas à en humecter l’extrémité d’une bouture avant de la mettre en terre pour la faire prendre plus vite. Elles connaissaient les bienfaits de cette eau vitale. « Au réveil, avalez votre salive trois fois de suite, plutôt que de vous jeter sur le dentifrice pour oublier une bouche pâteuse, recommande J L Bertholotti, réflexologue plantaire.

    Cette pratique permet d’huiler naturellement l’intérieur de l’organisme. »

    Comment fabriquer beaucoup de salive ? Facile, il suffit de claquer doucement les dents, bouche fermée, pendant 10 secondes environ …

    article complet ---> ici

    Marie Anne Garcia Bour

    ... Ou plus efficacement de faire régulièrement zazen !

    two-tigers-water.jpgtiger_2.jpgRemarque : L’association entre salive et plaisir n’est pas chose nouvelle. Lorsque nous évoquons le nom de notre plat préféré, nous salivons. Il en est de même dans la pratique du célèbre "french kiss" qui nous permet d'échanger beaucoup de salive avec l'être aimé et d'en ressentir un bien-être des plus étrangement agréable qui soit ...

    Esprit de l'eau

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  • Katana, âme du bushi

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    7samurai_3.jpgkendoka.jpeg^clic pour accès UJBCL Brive La Gaillarde

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  • SHI KAN TA ZA

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    Shi Kan Ta Za est cette sorte de méditation qui se pratique sans rien en attendre, sans aucune recherche de quoi que se soit et qui permet ainsi de recouvrir automatiquement sa dimension originelle, celle d'avant notre naissance. Vaste ciel (toujours) limpide dans lequel se révèle notre vrai visage.

    automne_zazen.jpgAssis tranquillement, parfaitement immobile, faire le calme et se concentrer peu à peu sur son expiration. Lorsque vous vous sentez débordé par les difficultés du quotidien, essayez de seulement vous asseoir le dos droit et méditez sans but. Ne cherchez pas à fixer votre attention sur votre préoccupation du moment ou vos soucis préférés, tâchez de seulement être ouvert, disponible et d'établir cet état particulier qui consiste à simplement "être là". Permettez à chaque chose en vous et en dehors de vous de traverser - comme autant de nuages dans le ciel poussés par la brise d'automne - le ciel ouvert de notre conscience.

    Laissez tout cela traverser votre corps et votre esprit. Observez sans juger vos sensations, vos pensées, tout ce qui "entre" et tout ce qui "sort", vos émotions, les sons, les odeurs, ... mais ne vous impliquez dans aucune. Restez quelque temps dans cet "espace" et laisser-le se déployer naturellement au rythme de votre respiration. Plongez-vous en confiance dans cet "état" de vigilance tranquille, de quiétude et d'attention caractéristique de l'être qui est à l'écoute du son de l'univers presque inaudible, infiniment subtile mais diablement important.

    Laissez-vous emplir et vider par le va-et-vient du souffle, délicieux courant d'air frais qui laissera votre demeure baignée d'une lumière nouvelle et revigorante.

    zazen.jpgLa montagne noire

    Est une demeure sans poutres ni murs.

    Les six portes

    A droite et à gauche

    Sont ouvertes.

    L'entrée est le vaste ciel.

    Han Shan

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  • Perception et action

    taisen.jpgMaître Deshimaru aimait raconter l’histoire de ce jeune bushi venu pour perfectionner l’art du sabre auprès d’un maître fameux. Ce dernier lui demanda pendant toute une année de seulement marcher dans le dojo, le long des tatamis, posément, lentement avec attention - Comme nous pouvons le faire nous-mêmes en kin hin. La seconde année, même chose ; ajuster sa respiration au pas réalisé en toute conscience, et faire d’interminables et fastidieuses trajectoires. Troisième année ; pareil. N’y tenant plus le guerrier brûlant d’impatience finit par s’exclamer :

    - « Senseï ! Allez-vous enfin m’apprendre votre science du sabre ?!»

    kendoka-attack.jpegAlors le maître sans mot dire le conduisit au bord d’un précipice, là, il y avait une vielle planche de bois qui servait de passerelle.

    - « Maintenant, traverse ! » ordonna le maître.

    Le jeune apprenti n’osa pas traverser, alors le maître d’armes lui dit ;

    - « Pendant toutes ses années, tu as simplement marché au bord du tatami, pas après pas. Ici, c’est pareil ! »

    L’élève ne bougeait toujours pas. Dans le silence qui s’ensuivit un aveugle arriva et sans hésitation, s’aidant de son bâton qui frappait régulièrement le bord de la planche, il franchit d'un trait le précipice.

    Alors le jeune bushi regarda le maître comprit la leçon et traversa à son tour. Depuis ce jour, le maître l’enseigna complètement.

    Ce ne sont pas toujours les circonstances de la vie qui sont source de difficultés mais la perception que nous avons d'elles. Pour nous ouvrir à une dimension plus tranquille, plus vaste et plus joyeuse, il nous faut bien comprendre ce qui nous attache au monde de l’expérience. Bouddha n’enseignait pas à se voiler la face où à fermer les yeux – nous ne fermons pas les yeux en zazen – il ne s’agit pas de se couper de ses perceptions, mais d’en prendre pleinement conscience. Pas seulement pour la vue (avec cette histoire de précipice), mais aussi pour tous les organes des sens, le nez, la langue pour le goût, le corps pour le toucher et bien sûr le mental pour les pensées.

    Bouddha enseignait grâce à la méditation, à la pratique, il enseignait la connaissance du contact. Qu’est-ce qui se passe en moi dès le contact, qu’il soit olfactif, visuel ou autre peu importe, avec les objets des sens ?

    Par exemple est-ce que je vois telle situation dans sa réalité brute ou est-ce que je la déforme par tous mes présupposés, mes projections ou mes désirs. Quel genre de « choses » intérieures cette fois surgissent-elles, images, pensées, émotions au moment du contact ?

    Ici, nous nous concentrons, en zazen, en kin hin, sur nos perceptions, et c’est complètement la pratique de la voie - Butsu Dô - et tout comme la marche du jeune samouraï dans le dojo, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une étape. Mais c’est aussi, à chaque instant, ici et maintenant, l’occasion d’éveil. Peut-être pas le sublime et grandiose éveil, mais comme disait Deshimaru un petit satori, la vie est pleine de petits satori, de petits éveils, de petites portes, de petits accès à une dimension plus grande, un espace toujours en deçà de notre quotidien souvent inodore et blafard, une dimension non cachée, peut-être voilée, mais non inaccessible, proche, intime, subtile … Infiniment subtile.

    Contact (kusen)

    Kendo à Brive

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