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Premier billet du blog : Qu'est ce que le zen ? (29/07/2010)
 

J'ai pris ce que j'avais dans le cœur, un fond de bonheur, pour le transcrire à quelqu'un qui passerait par là! C'est bien le moins que vous voyez mon être, n'est-ce pas? Que vous puissiez dire ; il est là, j'entends du bruit! Le pas d'une âme dans la nuit ...

  • Chemin initiatique

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    Le chant du merle ^ clic

    "On retrouve le lieu spirituel dans l'abîme. En acceptant la déception.

    En perdant l'espoir.

    En descendant consciemment dans l'abîme du limité.

    Car cet abîme en vérité est l'expérience d'une confusion.

    On a confondu l'infini avec le fini.

    On ne peut pas éviter cette confusion. Il faut la souffrir.

    Si on a le courage de descendre jusqu'au fond, c'est-à-dire de ne pas se détourner ou se

    distraire, si on a le courage de renoncer à toute invitation d'attraits illusoires, il se peut que notre

    attention tombe sur un moment nu.

    Sur un moment où il ne reste que ce qui reste. Une rose devant soi. Le mouvement de

    notre inspiration et de notre expiration. Un moment nu.

    Quelque chose est là de soi-même. Quelque chose bouge de soi-même. Comme on dit cela

    facilement !

    Qui est le Soi-même ?

    Qui est le Soi-même de la rose ?

    Qui est le Soi-même de mon regard qui voit la rose ?

    Qui est le Soi de ma respiration ?

    Elle se fait de soi-même. A chaque moment de nouveau.

    Elle est comme un élan qui me met en mouvement, moment par moment.

    Si on pouvait, dans une grande sobriété et avec une attention totale participer à cet élan de

    respiration, il faudrait se rencontrer soi-même, il faudrait rencontrer le Soi-même, qui quitte l'infini

    pour devenir mon souffle limité de ce moment. Il faudrait reconnaître le Non-deux.

    Si on pouvait, avec la sobriété que l'on trouve dans l'abîme et avec une attention totale, participer

    au regard qui voit une rose, il faudrait découvrir qu'en réalité on n'a jamais rien confondu. Il n'y

    a rien à confondre, car cette rose qui est de soi-même, en réalité est l'infini sous la forme nue du fini,

    sous la forme de cette rose.

    Le mystère dont nous étions touchés dans la fascination nous a emmenés dans une détresse

    pour y reconnaître que la promesse qui procède d'un rayonnement au fond n'est pas liée à l'objet que

    nous rencontrons, mais à la transparence de notre regard, à la perméabilité de nos sens.

    Cette reconnaissance n'est pas un cadeau sans fin. De nouveaux pas. Mais pour celui qui veut

    prendre au sérieux son expérience, petite ou grande, elle indique une mission qui demande un

    travail de transparence.

     C'est cela le Chemin Initiatique."

    ...

    Silvia OSTERTAG - Tendresse et spiritualité (extrait)

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    .

     

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  • Le temps des fleurs

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    Ni grand ni humble,

    Ni riche, ni pauvre

    N'est privé de l'éclat

    Des fleurs

    fleur-bleue.jpg

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  • Yasuo Deshimaru, 30 ans déjà

    " Pour certains, zazen est une méditation, une attitude de pensée. Mais zazen n’est ni un « isme », ni une pensée, ni une méditation, au sens qui lui est donné dans le christianisme ou l’hindouisme par exemple. En Europe, Pascal définit l’homme tel un roseau pensant, exprimant ainsi la conception européenne qui fait de l’acte de penser la base du comportement humain. La pensée emplit toute notre vie, personne ne conçoit l’anti-pensée ..."

    Yasuo Deshimaru (29 novembre 1914 — 30 avril 1982)

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    Zazen spécial Deshimaru, voir Agenda

    A lire aussi sur le site : Deshimaru

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  • One night in Bangkok ...

    And the world's your oyster.

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    Ecoute comment devrait se conduire
    Celui qui a développé des qualités de bienveillance
    Et qui chemine confiant sur la Voie qu'indique le Bienheureux :
    Qu'il soit appliqué et juste,
    Direct et doux dans ses paroles.
    Humble et sans prétention,
    Satisfait et aisément contenté.
    Qu’il ne se laisse pas subjuguer par le monde et demeure équanime.
    Qu’il soit tranquille, conscient du trouble des sens,
    Naturellement discret, sans exigences particulières.
    Et qu'il ne fasse rien
    Que ses pairs, plus tard, pourraient désaprouver.

    Surtout qu’il médite ainsi :
    « Prenant moi-même refuge dans les trois joyaux,
    J'aspire à ce que tous les êtres soient heureux et en paix.
    Que tous les êtres sensibles, aussi nombreux qu’ils soient —
    Les faibles comme les forts, tous sans exception,
    Les grands et les puissants, les moyens et les petits,
    Visibles et invisibles, proches et lointains, nés et à naître —
    Que tous les êtres sensibles soient heureux et en paix !
    Que nul ne trompe autrui, ni ne méprise aucun être, quel qu’il soit.
    Que nul, par colère ou aversion, ne souhaite de mal à autrui. »

    Comme une mère, au péril de sa vie,
    Protège son enfant, son unique enfant,
    Ainsi doit-on ouvrir son cœur infiniment à tous les êtres vivants.
    Rayonner la bienveillance envers le monde entier :
    Ouvrir son cœur dans toutes les directions
    En haut, en bas et tout autour, sans limites
    Libre de toute haine et de toute aversion.
    Que l’on soit assis, debout, en marche ou couché,
    Tant que l’on est éveillé, on doit toujours être fidèle à ce souhait.
    C’est ce que l’on appelle
    « Demeurer dans le Parfait Samadhi ici et maintenant ».
    Sans se laisser piéger par des croyances erronées
    Celui qui a le cœur pur, qui voit la vérité ultime des choses et des êtres
    Et s’est libéré de tous les attachements,
    Ne reprendra plus jamais naissance dans ce monde.

    Mettā Sutta (Sutta Nipata)
    Paroles du Bouddha sur la bienveillance

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  • Nehan Myô Shin

    NEHAN MYÔ SHIN

    Le Subtil Coeur/Esprit du Nirvâna

    fleurs-cerisier.jpgComme toujours,

    S'épanouissent les fleurs des cerisiers

    De ma ville natale,

    Leur couleur est identique

    Chaque printemps.

    Dôgen Zenji

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  • Temps qui passe

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    "Ne laisse passer aucune occasion en vain".

                                                                                          Wu kong guo

     

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  • Ô dieux

    japon-eternel.jpgÔ dieux, donnez-moi la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer,

    Le courage de changer ce que je puis

    Et la sagesse d'en connaître la différence.

    Marc Aurèle

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  • Le vent s'est levé

    De par les « autres » ; exister soi-même.

    Se sauver soi-même.

    De l'oubli.

    De l'invisibilité.

    Prouver qu'on existe, qu'on a une utilité.

    Comme si c'était nécessaire un alibi.

    Revenir à l'enseignement du mentor ;

    Intériorité d'abord !

    Mauvais calcul, mauvaise trajectoire,

    Vision déformée du territoire.

    Pour exister,

    Ne pas aller des autres vers soi,

    En tout premier,

    Aller de Soi-à-Soi.

    Se re-co-naître, se rencontrer,

    S'aimer !

    Aimer mal-à-propos,

    Ara emmitouflé de plumes chatoyantes

    Pour ne pas laisser apparente,

    Du fragile poulet, la peau.

    Mais nulle parure

    Ne peut soustraire la nature

    D'un volatile et l'odeur de basse-cour.

    Je n'ai plus de plumes.

    Je vois ma peau, mes os, mes fluides. Ce corps,

    Mais je ne m'aime pas encore.

    Péché d'orgueil je présume,

    Qui a pour nom « soif inaltérable »

    Tendre vers le haut, crever le plafond, être capable,

    Jusqu'à toucher l'espace et manquer d'air.

    M'abandonner, quitte à me négliger.

    Mais tenter.

    Essayer, tendre vers ...

    Et en gros, brûler d'une passion entière,

    D'un désir génétique, d'une folie pure,

    Vraiment très pure.

    Feu sacré !

    Ambition circonscrite aux frontières

    De cette chair de poulet,

    Qui ne touche pas encore les autres « moi »

    Sauf toi - qui de guerre lasse - m'a entraînée là.

    Une spirale orgueilleuse et enflammée tournoie

    Autour de ma tête et m'élève. Prâna.

    Je monte lentement, laissant de côté la colère.

    A m'étreindre les viscères,

    Pour en extraire l'élixir de ma psyché,

    Me giflant parfois à la volée,

    Je dompte cette réactivité flamboyante

    Qui me fait pousser instantanément des dents

    Tel un fauve tapi le « je » est bel et bien présent.

    Incroyable ménagerie ;

    Un peu de tigre, un peu d'oiseau, quelques écailles pour dans la fuite glisser,

    Et pas mal de singeries.

    Délirante chimère humaine tu restes un tendre poulet.

    Avec tes plumes de ara qui ne t'appartiennent pas

    Tu ne trompes que toi.

    Mauvaise direction. On ne peut rien si on ne peut pour soi.

    Logique, n'est-ce-pas ?

    Que sais-tu de toi ?

    Vraiment.

    Loin.

    En dedans.

    Avec soin.

    As-tu peur de ce que tu pourrais découvrir ?

    De mourir ?

    Regarde. Tu n'aimes pas ta surface, ton plumage,

    C'est pour ça que je t'ai crevée comme un sac, avec rage.

    Pour te fouiller, tel un violeur,

    Et ce n'est pas une pose, une vue de l'esprit,

    C'est une pénétration totale, sans douleur.

    Une bousculade, un charivari.

    J'ai plongé ma main en toi, et l'eau j'ai agitée

    Mais la boue n'est pas remontée

    Et la boue n'a pas gagné,

    Et la boue s'est déposée.

    On voit très bien le fond,

    On voit très bien les galets.

    C'est comme un ciel moiré

    Dans lequel le nuage patiemment se fond,

    Car que le vent s'est levé.

    Le vent s'est levé !

     

    Désirée Thomé (revisité)

    Texte original -> ICI

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