Poésie
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Solitude intérieure
- Par sunyatazenconseil
- Le 15/07/2017
- Dans Poésie
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Les arbres devant toi et les buissons sur les côtés
Ne sont pas perdus.
Où que tu sois s'appelle
Ici
La forêt respire.
Ecoute.
Elle répond.
J'ai créé cet endroit autour de toi,
Si tu le quittes tu pourras revenir, en disant
Ici.
David Wagoner
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L'amour
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/04/2017
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L'amour s'est envolé vers le ciel
L'amour,
C'est déchirer cent voiles à chaque souffle
Dès le premier souffle, interrompre le souffle
Dès le premier pas, se couper des pas
Regarder ce monde comme RIEN,
Et regarder son propre regard
Je dis :
"Ô mon coeur, sois le bienvenu, pour ton arrivée au cercle des amants"
Regarder au-delà du regard,
Courir dans les ruelles des poitrines ...
S'il n'aimait pas d'amour,
Le firmament ne contiendrait pas en son sein la pureté
Si le soleil lui-même
N'aimait pas d'amour,
Sa face n'aurait pas en elle cette clarté
Si la terre et la montagnes n'aimaient pas d'amour,
Les plantes, de leur ventre, ne pourraient pas pousser
Et si la mer
N'avait pas eu vent de l'amour,
Elle aurait trouvé une attache où se poser
Toi,
Aime d'amour afin de connaître l'amour,
Sois fidèle pour voir la fidélité
Ce fardeau du dépôt,
Le ciel l'a refusé, car il aimait d'amour,
Il eut peur de manquer.
.
R Û M Î
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Pauvre fleur
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/01/2016
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La pauvre fleur disait au papillon céleste
— Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
À mes pieds !
Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo -
Solitude intérieure
- Par sunyatazenconseil
- Le 05/12/2015
- Dans Poésie
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Les arbres devant toi et les buissons sur les côtés
Ne sont pas perdus.
Où que tu sois s'appelle
Ici
La forêt respire.
Ecoute.
Elle répond.
J'ai créé cet endroit autour de toi,
Si tu le quittes tu pourras revenir, en disant
Ici.
David Wagoner
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Présence au Monde
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/11/2015
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"Présence au Monde" - Marie-Paule Deville-Chabrolle
Dessus et dessous.
C'est comme de l'électricité qui court sur la peau,
Et dessous,
Plus profondément,
Dans la chair.
On sent avec la peau, avec la chair, avec tous les atomes amalgamés et sensitifs.
Tout.
Les autres.
Le monde.
Les changements infimes dans l'air,
Le basculement de l'hiver dans le printemps,
Le chant des roses et des pâquerettes,
La pensée du chat
Et celle de l'oiseau ...
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Pluie d'été_Summer rain
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/08/2015
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La pluie a versé ses ondées
Le ciel reprend son bleu changeant
Les terres luisent fécondées
Comme sous un réseau d'argent
Tourbillonnant dans ce déluge,
Des insectes, sans avirons,
Voguent pressés, frêle refuge !
Sur des ailes de moucherons
Viens errer dans la plaine humide.
A cette heure nous serons seuls.
Mets sur mon bras ton bras timideL'arc-en-ciel ! l'arc-en-ciel ! Regarde.
Comme il s'arrondit pur dans l'air !
Quel trésor le bon-dieu nous garde
Après le tonnerre et l'éclair !Victor HUGO - Odes et ballades (extrait)
07 juin 1828 -
Swanheart
- Par sunyatazenconseil
- Le 20/07/2015
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In my world
Love
Is for poets ...
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Gratitude_Gratefulness
- Par sunyatazenconseil
- Le 14/07/2015
- Dans Poésie
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Ne pas perdre à nouveau mon Chemin
J'accueille et embrasse ce jour avec à la fois un cœur ouvert
Et un esprit ouvert.
Je ferai de mon mieux pour rester conscient de toutes les possibilités
Et les bénédictions qui traversent mon chemin aujourd'hui.
Je ferai de mon mieux pour traiter chaque personne que je rencontre
Avec le même amour et respect
Que je souhaite que l'on m'accorde.
Et,
Je me souviendrai de faire une pause pendant la journée pour respirer
Profondément
Et rendre grâce pour
Le don de ma Vie.
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Meadows of heaven
- Par sunyatazenconseil
- Le 14/07/2015
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Lorsqu'il a abandonné ses illusions, c'est alors que le pratiquant doit maintenir avec plus d'ardeur son assise silencieuse. Déjà, il entrevoit les signes de la manifestation prochaine de l'Eveil. Nous pouvons dire qu'il se trouve à l'heure où la nuit pâlit, mais où le soleil ne se lève pas encore.
Bien que les ténèbres se soient dissipées, ce pratiquant ne connaît pas encore la clarté du jour ...
Extrait du Sermon de Tetsugen.
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Je suis là_I am there
- Par sunyatazenconseil
- Le 03/04/2015
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Je suis la brise qui embrasse votre joue.
Je suis le soleil qui réchauffe votre visage.
Quand vous regardez le ciel du soir violet,
C'est moi.
Quand vous voyez une montagne majestueuse,
C'est moi.
Quand les oiseaux chantent doucement, c'est ma voix.
Lorsque l'eau clapote doucement contre la rive, c'est mon cœur.
Je suis l'herbe verte contre vos pieds. Je suis l'ombre rafraîchissante de l'été.
Dans les étoiles, vous voyez mes yeux.
Dans le ciel bleu, vous voyez mon corps.
Sentez l'air qui vous entoure,
Je suis là.
Sentez'l'amour dans votre cœur,
Je suis là.
... "Je Suis Là".
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Fleur d'âge, fleur du Bouddha, udumbara
- Par sunyatazenconseil
- Le 18/03/2015
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Les coquelicots c'est mes copains
Alors tu me donnes tes coquelicots
Et tes pensées c'est mon destin
Alors tu penses et tout va bien
La fleur des champs se donne des airs
Alors tu prends la clef des champs
Pour t'en aller dans le désert
De cet amour qui va tremblant
Les mots d'amour c'est comme les fleurs
Ça ne s'épelle qu'une fois
Je t'aime ici je t'aime ailleurs
Je vous aime toutes à la fois
Dans ton jardin j'ai tout cueilli
Il ne reste rien pour nous deux
Qu'un peu de soleil de ta vie
Qu'un peu de neige à mes cheveux
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Désormais ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 15/01/2015
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Désormais
Me laisser tranquille
Désormais
S'habituer à mon absence
.
Je vais fermer les yeux
.
Je ne veux que cinq choses
Cinq racines préférées
.
L'une est l'amour sans fin
La seconde est voir l'automne
Je ne puis être
Sans que les feuilles volent
Et retournent à la terre
La troisième est le grave hiver
La pluie que j'ai aimée
La caresse du feu
Dans le froid sylvestre
En quatrième lieu l'été
Rond comme une pastèque
La cinquième chose ce sont tes yeux
Bleus
M.... mienne, Bien-Aimée,
Je ne veux pas dormir
Sans tes yeux
Je ne veux pas être
Sans ton regard
J’échange le printemps
Pour que tu continues à me regarder
.
Ami(e)s
Voici ce que je veux
C'est presque rien
Et presque tout
.
Maintenant si vous le voulez partez
J'ai tant vécu qu'un jour
Vous devrez m'oublier de force
En m'effaçant de l'ardoise
Mon cœur fut interminable
Mais si je réclame
Le Silence
.
Ne croyez pas que je vais mourir
C’est tout le contraire
Qui m’arrive
...
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La vie est un rêve - Life is a dream
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/12/2014
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Rester dans l'inconscience d'être c'est rester endormi à notre propre réalité
Et donc à la réalité globale.
Le choix est simple.
S'éveiller à l'être ou dormir d'un sommeil sans fin ...
To remain unconscious of being is to remain asleep to our own reality
And therefore asleep to reality at large.
The choice is simple.
Awaken to being or sleep an endless sleep ...
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L'ivre de la vie
- Par sunyatazenconseil
- Le 27/11/2014
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Le livre de la Vie est le livre suprême
Qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix ;
Le passage adoré ne s'y lit pas deux fois
Et le feuillet fatal s'y tourne de lui-même ;
On voudrait revenir à la page où l'on aime,
Mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.
Lamartine
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Le rugissement du tigre
- Par sunyatazenconseil
- Le 13/11/2014
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Je retrouverais le secret des grandes communications
et des grandes combustions.
Je dirais
orage.
Je dirais
fleuve.
Je dirais
tornade.
Je dirais feuille.
Je dirais arbre.
Je serais mouillé de toutes les pluies,
humecté de toutes les rosées.
Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots
en chevaux fous
en enfants frais ...
en caillots
en couvre-feu
en vestiges de temple
en pierres précieuses
assez loin pour décourager les mineurs.
Qui ne me comprendrait pas
ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Aimé Césaire (1913 - 2008)
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Regrets
- Par sunyatazenconseil
- Le 06/11/2014
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« Comme un beau vêtement
Auquel on s’est attaché en le portant,
Dans ce voyage qui m’a amené si loin,
Je pense à elle avec des regrets »
Karagoromo
kitsutsu narenishi
tsuma shi areba
harubaru kinuru
tabi o shi zoo omou
Poème japonais anonyme extrait des “contes d’Ise” -
Poème soufflé par le vent des steppes
- Par sunyatazenconseil
- Le 13/10/2014
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" Clair miroir du coeur , reflet infini ,
Pourfend le vide aux mondes sans nombres.
Miroitant toutes choses , ombres , lumières ,
Perle irradiante : ni dehors ni dedans . "( extrait du " Cantique de la Voie de Yung-chia " du poète et moine bouddhiste Hsüan Chueh , VIIIème siècle ).
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Vague à l'âme
- Par sunyatazenconseil
- Le 22/02/2014
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Sur l’océan le crépuscule
Se re-trouver
Intimement.
Et si vague est la vague
L’océan me retient
Jusqu’au matin.
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Passant
- Par sunyatazenconseil
- Le 17/01/2014
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Ne laisse en ce lieu, passant
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas
Afin qu'un jour de grand vent
A ton rythme s'initie
A ton silence, à ton cri,
Et fixe enfin ton chemin.
François Cheng - Cinq méditations sur la mort
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Graal
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/12/2013
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Les gens ignorent le Calice Précieux,
Mais chacun le possède,
Profondément enfoui.
Il n'est pas difficile d'en voir le reflet ...
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Blancheur
- Par sunyatazenconseil
- Le 12/12/2013
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Comme l'herbe en hiver,
Invisible dans le champ couvert de neige,
Le héron blanc dans sa propre forme
Garde son corps dissimulé.Dôgen Zenji
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Solitude et froidure
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/12/2013
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Dehors, il fait si froid,
En ce pavillon, je rentre seule sans compagnie.
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Solitude lumineuse - Lord Buddha
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/08/2013
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Les statues sévères, verticales, vermoulues, avec une dorure qui leur communique un éclat animal et un écaillement extérieur qui donne à croire que l’air les détériore …Sur leurs joues, sur les plis de leur tunique, sur leurs coudes, leur nombril, leur bouche, leur sourire, jaillissent de petites macules : champignons, porosités, traînées excrémentielles de la forêt …Et voici aussi les gisants, les énormes gisants, les statues de quarante mètres de pierre, de granit gréseux, pâles, étendues parmi les feuillages sonores, inattendues, surgissant de quelque recoin de la forêt, de quelque plateforme environnante …Endormies ou non, elles sont ici depuis cent ans, mille ans, mille fois mille ans …Mais elles sont douces en leur ambiguïté métaterrestre bien connue, elles qui aspirent à s’en aller et à rester …Et ces lèvres de pierre si suave, cette majesté impondérable faite cependant de pierre dure, à qui sourient-elles, et à combien d’élus, sur la terre sanglante ?...Elles ont vu passer les paysannes qui fuyaient, les incendiaires, les guerriers masqués, les faux prêtres, les touristes dévorants…Et la statue est restée là, bien à sa place, l’immense pierre avec des genoux, avec des plis sur sa tunique, avec son regard perdu et pourtant existant, complètement inhumain et d’une certaine façon humain, d’une certaine façon ou par quelque contradiction statuaire, étant et n’étant pas divine, étant et n’étant pas pierre, sous le croassement des oiseaux noirs, parmi les battements d’ailes des oiseaux rouges, des oiseaux de la forêt …Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux terribles christs espagnols dont nous avons hérité avec leurs plaies et tout le reste, leurs pustules et tout le reste, leurs cicatrices et tout le reste, et avec cette odeur de cierge, d’humidité, de renfermé qui est celle des églises …Ces christs aussi ont hésité entre être des hommes ou des dieux …Pour en faire des hommes, pour les rapprocher de ceux qui souffrent, de la femme en couches et du décapité, du paralytique et de l’avare, des gens d’églises et de ceux qui entourent les églises, pour les rendre humains, les sculpteurs les ont dotés de plaies horripilantes et tout s’est transformé en religion du supplice, en pèche et souffre, ne pèche pas et souffre quand même, vis et souffre, sans que tu puisses trouver d’issue libératrice …Ici non, ici la paix est arrivée jusqu’à la pierre …Les statuaires se sont révoltés contre les canons de la douleur et ces Bouddhas colossaux, avec des pieds de dieux géants, ont sur le visage un sourire de pierre qui est paisiblement humain, sans toute cette souffrance …Et il en émane une odeur non de pièce morte, non de sacristie et de toiles d’araignée, mais d’espace végétal, de rafales qui retombent soudain en ouragans de plumes, de feuilles, de pollen de la forêt sans fin …"Pablo Neruda - La solitude lumineuse
A lire aussi SOURIRE DU BOUDDHA
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Pauvre Descartes by Lise Medini
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/08/2013
- Dans Poésie
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As-tu connu pauvre Descartes
Le bonheur d'être nu
Libre de pensées
As-tu goûté
Le grand silence
Miroir des steppes de la conscience
Qu'aucune image ne voile
Que nul concept n'altère
L'exquise nudité
En habit de lumière
L'éminente Présence
Et personne qui soit
...
-
Roxana Alvarado
- Par sunyatazenconseil
- Le 22/07/2013
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les yeux avides et fleuris
des jours lointains,
j'essaie vainement d'enrayer le fleuve du temps
qui ondoie sur mes faits et gestes.
Mais l'eau que je parviens à recueillir
reste prisonnière des bassins secrets
de mon cœurPablo Neruda
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Le Tigre
- Par sunyatazenconseil
- Le 22/07/2013
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Je suis le tigre.
Je te guette parmi les feuilles
Aussi grandes que des lingots
De minerai mouillé.
Le fleuve blanc grandit
Sous la brume. te voici.
Tu plonges nue.
J'attends.
Alors d'un bond,
Feu, sang et dents,
Ma griffe abat
Ta poitrine, tes hanches.
Je bois ton sang, je brise
Tes membres, un à un.Et je reste dans la forêt
A veiller durant des années
Tes os, ta cendre,
Immobile, à l'écart
De la haine et de la colère,
Désarmé par ta mort,
Traversé par les lianes,
Immobile sous la pluie,
Sentinelle implacable
De mon amour, cet assassin.
Pablo NERUDA 1904 - 1973 (extrait, LES VERS DU CAPITAINE ) -
Mu Shin, NonEsprit
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/06/2013
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Un poème de JIUN, un moine qui pratiquait zazen quotidiennent,
Et qu'affectionnait tout particulièrement le maître zen
KÔDÔ SAWAKI ;
" Si l'esprit bouge, la montagne, la rivière, et la grande terre bouge.
Si l'esprit ne bouge pas, les oiseaux, les animaux, le vent et les nuages s'immobilisent.
En MUSHIN (non-esprit), nous atteignons le bonheur le plus haut,
La vie éternelle.
Lorsque nous pensons trop,
Lorsque notre esprit n'est pas concentré,
La maladie, la souffrance apparaissent.
Si nous sommes en paix avec la terre, le ciel et le cosmos entier,
Nous vivons mille automnes et dix mille printemps. "
J i u n
Initiation à la méditation le 09 juillet 2013 voir ---> ICI
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Est-ce si difficile ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 25/05/2013
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S'il y a de la Lumière dans l'Âme,
Il y aura de la Beauté dans la Personne,
S'il y a de la Beauté dans la Personne,
Il y aura de l'Harmonie dans la Maison,
S'il y a de l'Harmonie dans la Maison,
Il y aura de L'Ordre dans la Nation,
S'il y a de l'Ordre dans la Nation,
Il y aura de la Paix dans le Monde ...L'Amour engendre l'Amour,
Le mal engendre le mal,
Les Bonnes Intentions ne créent que la Lumière,
Les mauvaises pensées ne créent que la noirceur...
Est-ce si difficile à comprendre ? -
Georges le métèque
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/05/2013
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"Je voudrais perdre la mémoire pour ne plus changer de trottoir quand je croise mes souvenirs."
Georges Moustaki
Nous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vieViens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permisViens, écoute ces mots qui vibrent
Sur les murs du mois de mai
Ils nous disent la certitude
Que tout peut changer un jourViens, je suis là, je n'attends que toi
Tout est possible, tout est permisNous prendrons le temps de vivre
D'être libres, mon amour
Sans projets et sans habitudes
Nous pourrons rêver notre vieGeorges Moustaki
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Esprit...voyez-vous ces êtres vivants ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/05/2013
- Dans Poésie
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"Même si on l'appelle l'Esprit,
Il n'a aucune couleur
Qui permette d'en faire une personne.
Telle la rosée ou la gelée blanche,
Il est vite évaporé."
Maître Dôgen - San Sho Dô Ei
A voir aussi ; Esprit!
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L'amour
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/03/2013
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L'amour s'est envolé vers le ciel
L'amour,
C'est déchirer cent voiles à chaque souffle
Dès le premier souffle, interrompre le souffle
Dès le premier pas, se couper des pas
Regarder ce monde comme RIEN,
Et regarder son propre regard
Je dis :
"Ô mon coeur, sois le bienvenu, pour ton arrivée au cercle des amants"
Regarder au-delà du regard,
Courir dans les ruelles des poitrines ...
S'il n'aimait pas d'amour,
Le firmament ne contiendrait pas en son sein la pureté
Si le soleil lui-même
N'aimait pas d'amour,
Sa face n'aurait pas en elle cette clarté
Si la terre et la montagnes n'aimaient pas d'amour,
Les plantes, de leur ventre, ne pourraient pas pousser
Et si la mer
N'avait pas eu vent de l'amour,
Elle aurait trouvé une attache où se poser
Toi,
Aime d'amour afin de connaître l'amour,
Sois fidèle pour voir la fidélité
Ce fardeau du dépôt,
Le ciel l'a refusé, car il aimait d'amour,
Il eut peur de manquer.
.
R Û M Î
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Elévation
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/03/2013
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Comme les montagnes dominent
Sur de vastes étendues,
C’est seulement grâce à elles
Que l’on peut chevaucher les nuages,
Ce sont elles qui confèrent l’inimaginable
Privilège de s’élever avec le vent.
-
Lise Médini - Qui a dit j'aime
- Par sunyatazenconseil
- Le 18/01/2013
- Dans Poésie
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AU SECOURS JE NAIS !
Je me souviens d’Ailleurs comme si j’en venais
J’en ai la nostalgie comme du plus précieux
Joyau de ma couronne
J'ai perdu mon royaume
Des contrées de la joie
Et je suis hors de moi
Otage d'un JE faussaire
J'ai perdu ma rivière
De diamants sans défaut
Une chaîne pesante
Faite de douze anneaux
Me maintient prisonnière ... -
Féminine tranquillité
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/12/2012
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Garder corps et esprit en unité
Afin qu'ils ne puissent
Se séparer
Discipliner l'énergie
Et la rendre souple
Comme celle du nouveau-né
Tenir le mental pour éviter l'erreur
Gouverner et chérir sa vie selon le non-agir
Laisser s'ouvrir et se fermer les Portes du Ciel
En demeurant dans la quiétude du Féminin
Paraître ignorant tout en étant empli de Lumières
Préserver chaque vie, la faire croître
Sans rien s'approprier
Agir sans rien attendre
Diriger sans écraser
Mourir sans regretter
Telle est la mystérieuse et profonde tranquillité féminine.
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Too Much Love Will Kill You
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/12/2012
- Dans Poésie
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La Grande Voie ne connaît nulle difficulté
Pour ceux qui ne sont attachés à aucune préférence.
Libérés de la haine et de l'amour,
Tout devient clair et évident.
Le temps viendra
Où plein d'allégresse,
Tu t'accueilleras chez toi,
Devant ton propre miroir,
Et chacun sourira devant l'accueil de l'autre ...
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L'ermite de la montagne parfumée
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/11/2012
- Dans Poésie
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La montagne est déserte et silencieuse,
Vieil homme oisif accompagnant les oiseaux,
Suivant les nuages,
Je vais, je viens,
Du vin domestique plein la jarre,
Des livres pleins l’étagère,
J’ai déménagé la moitié de mes affaires
Pour venir m’installer au Mont Parfumé.
J’aime le vent sur la falaise,
Je grimpe sur un pin parasol
Amoureux de la lune au bord de l’étang,
Je m’assois sur un rocher aux arêtes vives
Avec les nuages et les sources aussi j’ai tissé des liens
Dans une vie précédente,
J’ai dû être un moine de cette montagne.
Po Chu-yi (Chine 772-846)
-
l'âme est un cristal
- Par sunyatazenconseil
- Le 04/11/2012
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L’âme est un cristal
Et l'amour sa lumière :
Le corps où tu vis
Est l’écrin de tous deux.
Angélus Silesius
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Chemin de Vie
- Par sunyatazenconseil
- Le 02/08/2012
- Dans Poésie
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N'oubliez pas, on vit juste pour quelques rencontres.
François Cheng
Le jour où quelqu'un vous
il fait très beau
Je peux pas mieux dire, il fait très beau -
Laisse-Le
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/06/2012
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Laisse-le être là, à côté,
Silencieux, tout cassé,
Ignorant qu'il l'est.
Laisse-le apprendre,
Il est plus lent que toi,
Qui est aussi lente
Qu'une étoile peinte
Sur un panneau de bois.
Ne lui donne plus de coups de pieds
Pour le faire avancer,
Ne pince pas son oreille
S'il ne veut t'écouter.
Laisse-le être là
Simplement silencieux.
Pose-toi dans la tendresse
De ton coeur de feu
A quoi rime que tu le blesses
Sinon à vous rendre malheureux
Laisse-le.
Il est plus faible, regarde-le
Il est si maigre aux fond des yeux.
Il n'a pas ton ampleurTon embonpoint amoureux,
Il grignote, tu dévores
Le monde et ses couleurs,
Tu éclates de bonheur
Il le refuse encore
Comme il peut.Alors laisse-le, doucement
Être là sans y être
Il tient si peu de place
Laisse-le ...Désirée Thomé
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Le jeu
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/05/2012
- Dans Poésie
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Je désire qu’il soit très fort pour que le jeu reste séduisant,
je voudrais être celle qui trouvera la faille …
Je ne dois jamais penser que ce sera facile avec lui,
ni rectiligne,
il installe un chaos peut-être ne s’en rend-t-il pas compte,
le chaos n’est qu’en moi …
Il pose les questions
et c’est parfois comme des éclairs en ciel d’orage …
je ne peux m’empêcher de frémir,
de trembler …
j’ai toujours eu le plaisir d’avoir peur sous l’orage …
Pas le vide,
non,
pas la solitude,
non,
l’endormissement,
pour qu’on puisse s’éveiller à nouveau
sans qu’il paraisse que le temps s’est écoulé sans nous,
ailleurs …
A. C.
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Vent pur
- Par sunyatazenconseil
- Le 15/05/2012
- Dans Poésie
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Un vent pur se lève de tous côtés de mon bâton ...
Peinture Pauline Lim
" Pendant zazen, on ne bouge plus. Il y a simplement le mouvement subtil de l'inspiration et de l'expiration. Du point de vue de notre égo ce n'est pas une position très confortable. On est pas libre d'aller et venir, de suivre ses impulsions, on ne suit même pas les pensées on les laisse passer. Et cependant dans cette pratique on peut devenir complètement libre. On peut entrer en contact avec son véritable soi qui n'a pas besoin de courir après toutes sortes de choses.
Le véritable soi- même ne fait rien, il ne porte rien. il nous accompagne toujours, lorsque l'on rentre en contact avec lui, on ne peut éprouvé qu'une immense gratitude. Lorsqu'on le réalise lorsqu'on devient intime avec lui, tous nos attachements disparaissent, relâchent leur emprise sur nous. "
Roland Yuno Rech -
Highway to the sky
- Par sunyatazenconseil
- Le 26/04/2012
- Dans Poésie
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I'm waiting in line
Nobody gets too much love anymore
It's as high as a mountain
And harder to climb -
Nehan Myô Shin
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/03/2012
- Dans Poésie
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NEHAN MYÔ SHIN
Le Subtil Coeur/Esprit du Nirvâna
S'épanouissent les fleurs des cerisiers
De ma ville natale,
Leur couleur est identique
Chaque printemps.
Dôgen Zenji
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Ô dieux
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/03/2012
- Dans Poésie
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Ô dieux, donnez-moi la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer,
Le courage de changer ce que je puis
Et la sagesse d'en connaître la différence.
Marc Aurèle
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Le vent s'est levé
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/03/2012
- Dans Poésie
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De par les « autres » ; exister soi-même.
Se sauver soi-même.
De l'oubli.
De l'invisibilité.
Prouver qu'on existe, qu'on a une utilité.
Comme si c'était nécessaire un alibi.
Revenir à l'enseignement du mentor ;
Intériorité d'abord !
Mauvais calcul, mauvaise trajectoire,
Vision déformée du territoire.
Pour exister,
Ne pas aller des autres vers soi,
En tout premier,
Aller de Soi-à-Soi.
Se re-co-naître, se rencontrer,
S'aimer !
Aimer mal-à-propos,
Ara emmitouflé de plumes chatoyantes
Pour ne pas laisser apparente,
Du fragile poulet, la peau.
Mais nulle parure
Ne peut soustraire la nature
D'un volatile et l'odeur de basse-cour.
Je n'ai plus de plumes.
Je vois ma peau, mes os, mes fluides. Ce corps,
Mais je ne m'aime pas encore.
Péché d'orgueil je présume,
Qui a pour nom « soif inaltérable »
Tendre vers le haut, crever le plafond, être capable,
Jusqu'à toucher l'espace et manquer d'air.
M'abandonner, quitte à me négliger.
Mais tenter.
Essayer, tendre vers ...
Et en gros, brûler d'une passion entière,
D'un désir génétique, d'une folie pure,
Vraiment très pure.
Feu sacré !
Ambition circonscrite aux frontières
De cette chair de poulet,
Qui ne touche pas encore les autres « moi »
Sauf toi - qui de guerre lasse - m'a entraînée là.
Une spirale orgueilleuse et enflammée tournoie
Autour de ma tête et m'élève. Prâna.
Je monte lentement, laissant de côté la colère.
A m'étreindre les viscères,
Pour en extraire l'élixir de ma psyché,
Me giflant parfois à la volée,
Je dompte cette réactivité flamboyante
Qui me fait pousser instantanément des dents
Tel un fauve tapi le « je » est bel et bien présent.
Incroyable ménagerie ;
Un peu de tigre, un peu d'oiseau, quelques écailles pour dans la fuite glisser,
Et pas mal de singeries.
Délirante chimère humaine tu restes un tendre poulet.
Avec tes plumes de ara qui ne t'appartiennent pas
Tu ne trompes que toi.
Mauvaise direction. On ne peut rien si on ne peut pour soi.
Logique, n'est-ce-pas ?
Que sais-tu de toi ?
Vraiment.
Loin.
En dedans.
Avec soin.
As-tu peur de ce que tu pourrais découvrir ?
De mourir ?
Regarde. Tu n'aimes pas ta surface, ton plumage,
C'est pour ça que je t'ai crevée comme un sac, avec rage.
Pour te fouiller, tel un violeur,
Et ce n'est pas une pose, une vue de l'esprit,
C'est une pénétration totale, sans douleur.
Une bousculade, un charivari.
J'ai plongé ma main en toi, et l'eau j'ai agitée
Mais la boue n'est pas remontée
Et la boue n'a pas gagné,
Et la boue s'est déposée.
On voit très bien le fond,
On voit très bien les galets.
C'est comme un ciel moiré
Dans lequel le nuage patiemment se fond,
Car que le vent s'est levé.
Le vent s'est levé !
Désirée Thomé (revisité)
Texte original -> ICI
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Présence au Monde
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/02/2012
- Dans Poésie
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"Présence au Monde" - Marie-Paule Deville-Chabrolle
Dessus et dessous.
C'est comme de l'électricité qui court sur la peau,
Et dessous,
Plus profondément,
Dans la chair.
On sent avec la peau, avec la chair, avec tous les atomes amalgamés et sensitifs.
Tout.
Les autres.
Le monde.
Les changements infimes dans l'air,
Le basculement de l'hiver dans le printemps,
Le chant des roses et des pâquerettes,
La pensée du chat
Et celle de l'oiseau ...
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Solitude intérieure
- Par sunyatazenconseil
- Le 17/02/2012
- Dans Poésie
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Les arbres devant toi et les buissons sur les côtés
Ne sont pas perdus.
Où que tu sois s'appelle
Ici
La forêt respire.
Ecoute.
Elle répond.
J'ai créé cet endroit autour de toi,
Si tu le quittes tu pourras revenir, en disant
Ici.
David Wagoner
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L'heure bleue
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/01/2012
- Dans Poésie
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"Il arrive qu'ils ne se parlent pas pendant des semaines, des mois et même des années. Et puis, l'un ou l'autre renouant le dialogue, la jonction entre les périodes de paroles se fait si naturellement qu'on croirait que jamais le lien n'a été distendu, renié. Que jamais la menace de l'abandon ne les frôlât. Que jamais le silence ne fut si intense. L'éloignement si grand.
Le Temps dans leur relation n'a pas d'existence, pas de poids, les aiguilles des horloges sont immobiles. Ils sont hors du temps. Deux enfants dans la lumière. L'éloignement géographique se résume à quelques points sur une carte, une idée, un concept de distance qui s'efface piteusement lorsque les âmes sont soudées à l'arc de l'ouroboros ..."
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Vous
- Par sunyatazenconseil
- Le 17/01/2012
- Dans Poésie
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Vous
Au sein de l'immobilité silencieuse
Quand tranquillement les mots sont délaissés
A vous,
Se révèle l'incroyable évidence.
Alors,
En conscience le temps se fond
En éternité.
De cette expérience découle toute vie.
Singulière réalité
Qui procède de l'entendement mûri
Cet enchantement est pure bénédiction.
Comme le halo de lune en hiver,
Une rivière d'étoiles dans le firmament,
La neige couvrant les pins
Et les nuages coiffant les montagnes,
Dans les ténèbres Cela reste éblouissant.
Dans l'obscurité la plus sombre,
Cela rayonne sans cesse.
Semblable à l'ivresse du héron
Volant dans un ciel sans limite.
Semblable à l'eau paisible et claire
D'un lac profond et mystérieux,
L'éternité enfin se résout à l'inutilité.
Plus rien ne se distingue.
Dans cet entendement tout effort est abandonné.
Où peut bien résider Cela ?
Dans la transmutation si subtile
Qui bouscule la raison
Et heurte nos convictions et habitudes ;
La Voie.
La Pure Voie de l'Illumination Silencieuse.
Essence et cœur de l'infiniment
Vous.D'après Wanshi Shogaku -
Solitude
- Par sunyatazenconseil
- Le 02/01/2012
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Le vent et la pluie
Trois jours durant
0nt annoncé le nouvel an
Le vieux moine décrépit
Ne quitte pas son ermitage
Pour me distraire
Je jouis de mes ouvrages
Avec ce monde
Nous nous sommes déjà oubliés
Je fends des châtaignes
Après le givre
Elles sont bien plus grosses
Je frotte une orange
Avec la rosée
Elle est plus parfumée
Sur le poêle en terre
Chauffe un peu de vin
Tout cela suffit
A consoler ma solitude.
poème taoïste -
Personne
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/12/2011
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" L'océan, les montagnes et les immenses continents ne sont pas des fardeaux
bien lourds à porter à côté de celui de ne pas rendre au monde sa beauté. "Bouddha
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Voyage de vie by Ada
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/09/2011
- Dans Poésie
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Détachée des affections humaines
dans la solitude,
les arbres
les plantes
pour amis,
je vis au monde
des souffles
murmures et joies
J’avance
mes craintes s’effacent
paix de l’instant
chaque pas s’affermit
je traverse le monde
à la dérive
cette terre
bientôt brûlée
cadeau stérile
héritage des enfants
demain…
Maudiront-ils
un jour,
la cupidité
née avec le savoir ?
et l’abus de pouvoir
de leurs pairs ?
ou chanteront-ils
les louanges
de la prise de conscience
des peuples,
de l’humanité ?
Je ne suis pas devineresse.
Je me retire,
j’écoute.
Aux paroles de la Terre
mon cœur s’harmonise,
à ses grands battements de vie
je m’éveille,
à la paix,
au détachement,
qui n’est pas indifférence.
© Adamante
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Esprit!
- Par sunyatazenconseil
- Le 03/07/2011
- Dans Poésie
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Mais tu brûles ! Prends garde Esprit parmi les hommes !
Pour nous guider, ingrats ténébreux que nous sommes,
Ta flamme te dévore, et l'on peut mesurer
Combien de temps tu vas sur la terre durer ...
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Ami ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/06/2011
- Dans Poésie
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Elle me dit
Un soir, en souriant
Ami
Pourquoi contemplez-vous sans cesse
Le jour qui fuit
Ou l'ombre qui s'abaisse
Ou l'astre d'or qui monte à l'orient ?
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Les eaux de l'esprit
- Par sunyatazenconseil
- Le 07/06/2011
- Dans Poésie
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L'espace de tranquillité fragile autour duquel tourbillonnent les eaux tumultueuses est le moyeu vide de la roue du samsara.
Là, souvent, je me retire et m'isole. Là seulement je suis présent sans passé ni futur contemplant le déferlement des eaux qui avec fracas déchaînent les obscures passions.
Ce n'est qu'en s'adossant à cela même qui nous fait perdre l'équilibre que l'on peut retrouver son calme ...
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Je marche seul
- Par sunyatazenconseil
- Le 03/06/2011
- Dans Poésie
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Je marche sur une route en solitaire
La seule que j'aie jamais connue
Je ne sais pas où elle mène
Mais c'est chez moi et je marche seul.
Mon ombre est la seule à marcher à côté de moi
Ce qui me sert de coeur est la seule chose qui bat
Parfois je souhaite que quelqu'un ici va me trouver
Jusque là je marche seul ...
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Dragon noir
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/05/2011
- Dans Poésie
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"La vérité que je recherche ne se laisse pas saisir.
Au milieu de la nuit, la lune brillante
Illumine le vaste océan.
Sous chaque vague j'ai trouvé
Le joyau du dragon noir*.
Cherchant la lune je l'ai trouvée
Dans cette vague-ci, dans la prochaine ..."
Hsüeh-ten -Maître chan (zen) chinois
* métaphore d'une chose précieuse, difficile à obtenir.
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Je suis by Ada
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/05/2011
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L'oiseau qui chante c'est moi
L’oiseau qui chante c’est toi
Tout comme le grillon qui stridule
Écoute le souffle du vent
As-tu remarqué ...
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Y a comme une étincelle ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 25/04/2011
- Dans Poésie
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Tu me parles du fond d'un rêve
Comme une âme parle aux vivants.
Comme l'écume de la grève,
Ta robe flotte dans les vents.
Je suis l'algue des flots sans nombre,
Le captif du destin vainqueur ;
Je suis celui que toute l'ombre
Couvre sans éteindre son coeur.
Mon esprit ressemble à cette île,
Et mon sort à cet océan ;
Et je suis l'habitant tranquille
De la foudre et de l'ouragan.
Victor Hugo
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"Cela"
- Par sunyatazenconseil
- Le 20/04/2011
- Dans Poésie
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Paisible, souriant et mystérieux
« Cela » n’est ni affaire d’ignorance ou de raison
Au sein des myriades de choses qui frappent nos yeux
S’épuisent les causes et les conditions au rythme des saisons
Mais « cela » demeure tranquillement
Si infime que « cela » pénètre jusqu’à la moelle de nos os
Si vaste que « cela » englobe tout le cosmos
Naturellement.
Qu’est ce que « cela » si petit qu’il pénètre chacune de nos cellules et si grand
Qu’il transcende l’univers ?
Qu’est ce que « cela » que ne peut saisir ni l’ignorant, ni le savant ?
...
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Je n'aurai pas le temps
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/04/2011
- Dans Poésie
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La lune, au-dessus du pic,
N'est même pas une amie.
Pour moi qui reste dans la montagne,
Ce n'est qu'un voyageur
Qui fait son tour du monde.
Dôgen
Crédit photos Salazie mars 2011
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Douceur d'hiver by Ada
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/02/2011
- Dans Poésie
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La maison dans la neige - illustration
La gravité, c'est de l'amour
Un amour qui exprime
Un amour qui révèle
Notre besoin de rêve
Notre désir d'un monde différent
Notre espoir de nature
Et de fleurs et de fruits
Le goût de la douceur
D’un hiver bien au chaud
Le matin
Avec une tartine beurrée.
©Adamante (clic sur titre pour accès à l'original)
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Aucune économie
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/02/2011
- Dans Poésie
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Un seul être
Contient tous les êtres,
Une seule existence
Inclut totalement toutes les existences ...
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Le samouraï
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/01/2011
- Dans Poésie
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D’un doigt distrait frôlant la sonore bîva,
A travers les bambous tressés en fine latte,
Elle a vu, par la plage éblouissante et plate,
S’avancer le vainqueur que son amour rêva.
-
Quelque chose
- Par sunyatazenconseil
- Le 15/01/2011
- Dans Poésie
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Prends donc un peu de cette neige et modèle-là à la ressemblance de toi,
Prends-en encore et fais-en une image de moi.
-
Lumière du nouvel an
- Par sunyatazenconseil
- Le 31/12/2010
- Dans Poésie
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Les êtres passent leur vie isolés
Les uns des autres ;
Ils sont comme des étoiles
Qui se meuvent sans se rencontrer
Le soir de ce jour,
Quel heureux moment est-ce donc,
Pour que la même lampe nous éclaire tous deux !
Thou Fou
-
Mélancolie
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/10/2010
- Dans Poésie
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La nuit s'étire
Qui peut comprendre
Ma mélancolie
La lune ?
-
Tu ez l'soleil !
- Par sunyatazenconseil
- Le 09/09/2010
- Dans Poésie
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T’es là , tu t’plains, t’as peur.
Dis, tu crois pas qu’tu pousses
A gémir sur ton sort,
Alors qu’le vieux là-haut
Y’s tape à lui tout seul
Tout l’poids d’la création ?
Avec toutes les âneries
Qu’les hommes ils lui ont fait,
Tu crois qu’y s’demande pas
Pourquoi qu’tout ça arrive,
Qu’y s’sent pas responsable
Vu qu’cest lui qu’y a créé ?
-
Être aimé
- Par sunyatazenconseil
- Le 09/09/2010
- Dans Poésie
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Écoute-moi. Voilà l'essence :
Être aimé. Hormis celà rien n'existe, entends-tu ?
Être aimé, c'est le bonheur, le calice, la vertu,
C'est dieu, c'est le démon, c'est tout. J'aime, et l'on m'aime.
Ceci dit, tout est dit. Pour que je sois moi-même,
Complet, heureux, humant l'air à pleins poumons,
Il faut que j'aie une ombre et qu'elle dise : Aimons !
-
Femme(s) 2010
- Par sunyatazenconseil
- Le 04/09/2010
- Dans Poésie
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Les femmes étaient sur terre
Pour tout idéaliser ;
L'univers est un mystère
Que commentait leur baiser.