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Poésie

  • Solitude intérieure


    pandora.jpgNe bouge plus.

    Les arbres devant toi et les buissons sur les côtés

    Ne sont pas perdus.

    Où que tu sois s'appelle

    Ici

    La forêt respire.

    Ecoute.

    Elle répond.

    J'ai créé cet endroit autour de toi,

    Si tu le quittes tu pourras revenir, en disant

    Ici.

     

    David Wagoner

    neytiri-regard.jpg

  • L'amour

    rumi-lamour-1.jpgL'amour s'est envolé vers le ciel 

    L'amour,

    C'est déchirer cent voiles à chaque souffle

    Dès le premier souffle, interrompre le souffle 

    Dès le premier pas, se couper des pas

    Regarder ce monde comme RIEN,

    Et regarder son propre regard

    Je dis :

    "Ô mon coeur, sois le bienvenu, pour ton arrivée au cercle des amants"love.jpg

    Regarder au-delà du regard,

    Courir dans les ruelles des poitrines ...

    S'il n'aimait pas d'amour,

    Le firmament ne contiendrait pas en son sein la pureté

    Si le soleil lui-même

    N'aimait pas d'amour,

    Sa face n'aurait pas en elle cette clarté

    Si la terre et la montagnes n'aimaient pas d'amour,

    Les plantes, de leur ventre, ne pourraient pas pousser

    Et si la mer

    N'avait pas eu vent de l'amour,

    Elle aurait trouvé une attache où se poser

    Toi,

    Aime d'amour afin de connaître l'amour,

    Sois fidèle pour voir la fidélité

    Ce fardeau du dépôt,

    Le ciel l'a refusé, car il aimait d'amour,

    Il eut peur de manquer.

    .

    R Û M Î

    rumi.jpg

  • Far away

    Away

    Leaving

     

  • Pauvre fleur


    Flower butterfly

    La pauvre fleur disait au papillon céleste 
    — Ne fuis pas ! 
    Vois comme nos destins sont différents. Je reste, 
    Tu t'en vas !

    Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes 
    Et loin d'eux, 
    Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes 
    Fleurs tous deux !

    Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne. 
    Sort cruel ! 
    Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine 
    Dans le ciel !

    Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre 
    Vous fuyez, 
    Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre 
    À mes pieds !

    Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t'en vas encore 
    Luire ailleurs. 
    Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore 
    Toute en pleurs !

    Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles, 
    Ô mon roi, 
    Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes 
    Comme à toi !

     


    Victor Hugo

  • Solitude intérieure


    pandora.jpgNe bouge plus.

    Les arbres devant toi et les buissons sur les côtés

    Ne sont pas perdus.

    Où que tu sois s'appelle

    Ici

    La forêt respire.

    Ecoute.

    Elle répond.

    J'ai créé cet endroit autour de toi,

    Si tu le quittes tu pourras revenir, en disant

    Ici.

     

    David Wagoner

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  • Présence au Monde

    presence-au-monde-1.jpg"Présence au Monde" - Marie-Paule Deville-Chabrolle

    pousse-printemps.jpgC'est dans la peau.

    Dessus et dessous.

    C'est comme de l'électricité qui court sur la peau,

    Et dessous,

    Plus profondément,

    Dans la chair.

    On sent avec la peau, avec la chair, avec tous les atomes amalgamés et sensitifs.

    Tout.

    Les autres.

    Le monde.

    Les changements infimes dans l'air,

    Le basculement de l'hiver dans le printemps,

    Le chant des roses et des pâquerettes,

    La pensée du chat

    Et celle de l'oiseau ...

    Gif colombe

  • Pluie d'été_Summer rain

     

    Summer rain

    La pluie a versé ses ondées 
    Le ciel reprend son bleu changeant 
    Les terres luisent fécondées
    Comme sous un réseau d'argent
    Tourbillonnant dans ce déluge,
    Des insectes, sans avirons,
    Voguent pressés, frêle refuge !
    Sur des ailes de moucherons
    Viens errer dans la plaine humide.
    A cette heure nous serons seuls.
    Mets sur mon bras ton bras timide

    Rain frogL'arc-en-ciel ! l'arc-en-ciel ! Regarde.
    Comme il s'arrondit pur dans l'air !
    Quel trésor le bon-dieu  nous garde
    Après le tonnerre et l'éclair !

    Victor HUGO - Odes et ballades (extrait)
    07 juin 1828

  • Swanheart

    51047995

    In my world

    Love

    Is for poets ...

    51048022 p

  • Gratitude_Gratefulness

    913a1c33b1089b3507a1b5143427f13b 2

    Ne pas perdre à nouveau mon Chemin

    J'accueille et embrasse ce jour avec à la fois un cœur ouvert 

    Et un esprit ouvert. 

    Je ferai de mon mieux pour rester conscient de toutes les possibilités 

    Et les bénédictions qui traversent mon chemin aujourd'hui. 

    Je ferai de mon mieux pour traiter chaque personne que je rencontre 

    Avec le même amour et respect

    Que je souhaite que l'on m'accorde.

    Et,

    Je me souviendrai de faire une pause pendant la journée pour respirer 

    Profondément

    Et rendre grâce pour

    Le don de ma Vie.

  • Meadows of heaven

    By john quintero

    Lorsqu'il a abandonné ses illusions, c'est alors que le pratiquant doit maintenir avec plus d'ardeur son assise silencieuse. Déjà, il entrevoit les signes de la manifestation prochaine de l'Eveil. Nous pouvons dire qu'il se trouve à l'heure où la nuit pâlit, mais où le soleil ne se lève pas encore.

    Bien que les ténèbres se soient dissipées, ce pratiquant ne connaît pas encore la clarté du jour ...

     

    Extrait du Sermon de Tetsugen.

    Meadows_of_Heaven.jpg

     

  • Je suis là_I am there

    I am there

    Je suis la brise qui embrasse votre joue.

    Je suis le soleil qui réchauffe votre visage.

    Quand vous regardez le ciel du soir violet,

    C'est moi.

    Quand vous voyez une montagne majestueuse,

    C'est moi. 

    Quand les oiseaux chantent doucement, c'est ma voix.

    Lorsque l'eau clapote doucement contre la rive, c'est mon cœur. 

    Je suis l'herbe verte contre vos pieds. Je suis l'ombre rafraîchissante de l'été. 

    Dans les étoiles, vous voyez mes yeux.

    Dans le ciel bleu, vous voyez mon corps. 

    Sentez l'air qui vous entoure,

    Je suis là. 

    Sentez'l'amour dans votre cœur,

    Je suis là. 

    ... "Je Suis Là".

  • Fleur d'âge, fleur du Bouddha, udumbara

    Eyes of love 1

    Les coquelicots c'est mes copains

    Alors tu me donnes tes coquelicots

    Et tes pensées c'est mon destin

    Alors tu penses et tout va bien

    La fleur des champs se donne des airs

    Alors tu prends la clef des champs

    Pour t'en aller dans le désert

    De cet amour qui va tremblant

    Les mots d'amour c'est comme les fleurs

    Ça ne s'épelle qu'une fois

    Je t'aime ici je t'aime ailleurs

    Je vous aime toutes à la fois

    Dans ton jardin j'ai tout cueilli

    Il ne reste rien pour nous deux

    Qu'un peu de soleil de ta vie

    Qu'un peu de neige à mes cheveux

  • Désormais ...

     

    Desormais

    Désormais

    Me laisser tranquille

    Désormais

     S'habituer à mon absence

    .

    Je vais fermer les yeux

    .

    Je ne veux que cinq choses

    4918574 chiffre 5 alphabet symbole grunge part tirer la peinture

    Cinq racines préférées

    .

    L'une est l'amour sans fin

    La seconde est voir l'automne

    feuille-morte.jpg

    Je ne puis être

    Sans que les feuilles volent

    Et retournent à la terre

    La troisième est le grave hiver

    flocon.jpg

    La pluie que j'ai aimée

     La caresse du feu

    Dans le froid sylvestre

    sun2.jpg

    En quatrième lieu l'été

    Rond comme une pastèque

    La cinquième chose ce sont tes yeux

    Bleus

    288848

    M....  mienne, Bien-Aimée,

    Je ne veux pas dormir

     Sans tes yeux

    Je ne veux pas être

     Sans ton regard

    J’échange le printemps

    Pour que tu continues à me regarder

    .

    Ami(e)s

    Voici ce que je veux

    C'est presque rien

    Et presque tout

    .

    Maintenant si vous le voulez partez

    J'ai tant vécu qu'un jour

    Vous devrez m'oublier de force

    En m'effaçant de l'ardoise

    Mon cœur fut interminable

    Mais si je réclame

    Le Silence

     .

    Ne croyez pas que je vais mourir

    C’est tout le contraire

    Qui m’arrive

     ...

    Renaissance

  • Cristal

    Image 1

    L'eau devient cristal

    Les lucioles s'éteignent -

    Rien n'existe.

     

    CHIYO-NI

    chiyo.jpg

  • La vie est un rêve - Life is a dream

    Soul searching

    Rester dans l'inconscience d'être c'est rester endormi à notre propre réalité

    Et donc à la réalité globale.

    Le choix est simple.

    S'éveiller à l'être ou dormir d'un sommeil sans fin ... 

    who-am-i.jpg

    Usa english To remain unconscious of being is to remain asleep to our own reality

    And therefore asleep to reality at large.

    The choice is simple.

    Awaken to being or sleep an endless sleep ...

    Reve

  • L'ivre de la vie

     

    Le livre de la Vie est le livre suprême

    Qu'on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix ;

    Le passage adoré ne s'y lit pas deux fois

    Et le feuillet fatal s'y tourne de lui-même ;

    On voudrait revenir à la page où l'on aime,

    Mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts.

    Lamartine

     

    21 11 2014 1

  • Le rugissement du tigre

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    Je retrouverais le secret des grandes communications

    et des grandes combustions.

    Je dirais

    orage.

    Je dirais

    fleuve.

    Je dirais

    tornade.

    Je dirais feuille.

    Je dirais arbre.

    Je serais mouillé de toutes les pluies,

    humecté de toutes les rosées.

    Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots

    en chevaux fous

    en enfants frais ...Trust

    en caillots

    en couvre-feu

    en vestiges de temple

    en pierres précieuses

    assez loin pour décourager les mineurs.

    Qui ne me comprendrait pas

    ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.

    Tiger 1

    Aimé Césaire (1913 - 2008)

  • Regrets

    Red sun

    Japanese woman

    « Comme un beau vêtement
    Auquel on s’est attaché en le portant,
    Dans ce voyage qui m’a amené si loin,
    Je pense à elle avec des regrets »


    Karagoromo
    kitsutsu narenishi
    tsuma shi areba
    harubaru kinuru
    tabi o shi zoo omou


    Poème japonais anonyme extrait des “contes d’Ise”

    Flag japon

  • Poème soufflé par le vent des steppes

    Mongol movie

    " Clair miroir du coeur , reflet infini ,
    Pourfend le vide aux mondes sans nombres.
    Miroitant toutes choses , ombres , lumières ,
    Perle irradiante : ni dehors ni dedans . "

    ( extrait du " Cantique de la Voie de Yung-chia " du poète et moine bouddhiste Hsüan Chueh , VIIIème siècle ).   

    Porte mongolie

    Le secret de Nara

  • Vague à l'âme

    Sur l’océan le crépuscule

    Se re-trouver

    Intimement.

    Et si vague est la vague

    L’océan me retient

    Jusqu’au matin.

    Ocean lune

  • Passant

    Passant

    Ne laisse  en ce lieu, passant

    Ni les trésors de ton corps

    Ni les dons de ton esprit

    Mais quelques traces de pas

    Afin qu'un jour de grand vent

    A ton rythme s'initie

    A ton silence, à ton cri,

    Et fixe enfin ton chemin.

    Cheng francois calligraphieFrançois Cheng - Cinq méditations sur la mort

    Passant 2

  • Graal

     

    Les gens ignorent le Calice Précieux,

    Mais chacun le possède,

    Profondément enfoui.

    Il n'est pas difficile d'en voir le reflet ...

  • Blancheur

    heron-blanc.jpgComme l'herbe en hiver,
    Invisible dans le champ couvert de neige,
    Le héron blanc dans sa propre forme
    Garde son corps dissimulé.

    Dôgen Zenji

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  • Solitude et froidure

    Dehors, il fait si froid,

    En ce pavillon, je rentre seule sans compagnie.

  • Solitude lumineuse - Lord Buddha

    ceylan-buddha.jpg
    buddha_gold.jpg"Partout les statues de Bouddha, de Lord Bouddha
    Les statues sévères, verticales, vermoulues, avec une dorure qui leur communique un éclat animal et un écaillement extérieur qui donne à croire que l’air les détériore …
    great-buddha-ceylan.jpgSur leurs joues, sur les plis de leur tunique, sur leurs coudes, leur nombril, leur bouche, leur sourire, jaillissent de petites macules : champignons, porosités, traînées excrémentielles de la forêt …
    Et voici aussi les gisants, les énormes gisants, les statues de quarante mètres de pierre, de granit gréseux, pâles, étendues parmi les feuillages sonores, inattendues, surgissant de quelque recoin de la forêt, de quelque plateforme environnante …

    Endormies ou non, elles sont ici depuis cent ans, mille ans, mille fois mille ans

    Mais elles sont douces en leur ambiguïté métaterrestre bien connue, elles qui aspirent à s’en aller et à rester
    Et ces lèvres de pierre si suave, cette majesté impondérable faite cependant de pierre dure, à qui sourient-elles, et à combien d’élus, sur la terre sanglante ?...
    Elles ont vu passer les paysannes qui fuyaient, les incendiaires, les guerriers masqués, les faux prêtres, les touristes dévorants…

    Et la statue est restée là, bien à sa place, l’immense pierre avec des genoux, avec des plis sur sa tunique, avec son regard perdu et pourtant existant, complètement inhumain et d’une certaine façon humain, d’une certaine façon ou par quelque contradiction statuaire, étant et n’étant pas divine, étant et n’étant pas pierre, sous le croassement des oiseaux noirs, parmi les battements d’ailes des oiseaux rouges, des oiseaux de la forêt …

    Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux terribles christs espagnols dont nous avons hérité avec leurs plaies et tout le reste, leurs pustules et tout le reste, leurs cicatrices et tout le reste, et avec cette odeur de cierge, d’humidité, de renfermé qui est celle des églises …

    Ces christs aussi ont hésité entre être des hommes ou des dieux

    buddha-nature.jpgPour en faire des hommes, pour les rapprocher de ceux qui souffrent, de la femme en couches et du décapité, du paralytique et de l’avare, des gens d’églises et de ceux qui entourent les églises, pour les rendre humains, les sculpteurs les ont dotés de plaies horripilantes et tout s’est transformé en religion du supplice, en pèche et souffre, ne pèche pas et souffre quand même, vis et souffre, sans que tu puisses trouver d’issue libératrice …

    Ici non, ici la paix est arrivée jusqu’à la pierre

    Les statuaires se sont révoltés contre les canons de la douleur et ces Bouddhas colossaux, avec des pieds de dieux géants, ont sur le visage un sourire de pierre qui est paisiblement humain, sans toute cette souffrance …

    Et il en émane une odeur non de pièce morte, non de sacristie et de toiles d’araignée, mais d’espace végétal, de rafales qui retombent soudain en ouragans de plumes, de feuilles, de pollen de la forêt sans fin …"

    Pablo Neruda - La solitude lumineuse pablo-neruda-la-solitude-lumineuse-livre.jpg

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    A lire aussi SOURIRE DU BOUDDHA

  • Pauvre Descartes by Lise Medini

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    As-tu connu pauvre Descartes

    Le bonheur d'être nu

    Libre de pensées

    As-tu goûté

    Le grand silence

    Miroir des steppes de la conscience

    Qu'aucune image ne voile

    Que nul concept n'altère

    L'exquise nudité

    En habit de lumière

    L'éminente Présence

    Et personne qui soit

     ...

  • Roxana Alvarado

    pleine-lune.jpg

     

     

     

    roxana-alvarado.jpg

    les yeux avides et fleuris
    des jours lointains,
    j'essaie vainement d'enrayer le fleuve du temps
     qui ondoie sur mes faits et gestes.
    Mais l'eau que je parviens à recueillir
    reste prisonnière des bassins secrets
     de mon cœur

    Pablo Neruda

    rox-alv-001.jpg

  • Le Tigre

    tigre.jpg

    Je suis le tigre.
    Je te guette parmi les feuilles
    Aussi grandes que des lingots
    De minerai mouillé.

    Le fleuve blanc grandit
    Sous la brume. te voici.

    Tu plonges nue.
    J'attends.

    Alors d'un bond,
    Feu, sang et dents,
    Ma griffe abat
    Ta poitrine, tes hanches.

    Je bois ton sang, je brise
    Tes membres, un à un.

    tiger_woman.jpgEt je reste dans la forêt
    A veiller durant des années
    Tes os, ta cendre,
    Immobile, à l'écart
    De la haine et de la colère,
    Désarmé par ta mort,
    Traversé par les lianes,
    Immobile sous la pluie,
    Sentinelle implacable
    De mon amour, cet assassin.

    Pablo NERUDA  1904 - 1973  (extrait, LES VERS DU CAPITAINE )

  • Mu Shin, NonEsprit

    Un poème de JIUN, un moine qui pratiquait zazen quotidiennent,

    Et qu'affectionnait tout particulièrement le maître zen

    KÔDÔ SAWAKI ;

    mu-shin.jpg

    " Si l'esprit bouge, la montagne, la rivière, et la grande terre bouge.

    Si l'esprit ne bouge pas, les oiseaux, les animaux, le vent et les nuages s'immobilisent.

    En MUSHIN (non-esprit), nous atteignons le bonheur le plus haut,

    La vie éternelle.

    Lorsque nous pensons trop,

    Lorsque notre esprit n'est pas concentré,

    La maladie, la souffrance apparaissent.

    Si nous sommes en paix avec la terre, le ciel et le cosmos entier,

    Nous vivons mille automnes et dix mille printemps. "


    J i u n

    fuji-sunrise.jpg

    Initiation à la méditation le 09 juillet 2013 voir ---> ICI

  • Est-ce si difficile ?

    the-last-of-the-mohicans.jpgS'il y a de la Lumière dans l'Âme,
    Il y aura de la Beauté dans la Personne,
    S'il y a de la Beauté dans la Personne,
    Il y aura de l'Harmonie dans la Maison,
    S'il y a de l'Harmonie dans la Maison,
    Il y aura de L'Ordre dans la Nation,
    S'il y a de l'Ordre dans la Nation,


    Il y aura de la Paix dans le Monde ...

    dessin-last-of-the-mohicans.jpg

    L'Amour engendre l'Amour,
    Le mal engendre le mal,
    Les Bonnes Intentions ne créent que la Lumière,
    Les mauvaises pensées ne créent que la noirceur...


    Est-ce si difficile à comprendre ?

    the-last-of-the-mohicans-love.jpg

  • Georges le métèque

    moustaki.jpg"Je voudrais perdre la mémoire pour ne plus changer de trottoir quand je croise mes souvenirs."

    Georges Moustaki

    Nous prendrons le temps de vivre
    D'être libres, mon amour
    Sans projets et sans habitudes
    Nous pourrons rêver notre vie

    Viens, je suis là, je n'attends que toi
    Tout est possible, tout est permis

    Viens, écoute ces mots qui vibrent
    Sur les murs du mois de mai
    Ils nous disent la certitude
    Que tout peut changer un jour

    Viens, je suis là, je n'attends que toi
    Tout est possible, tout est permis

    Nous prendrons le temps de vivre
    D'être libres, mon amour
    Sans projets et sans habitudes
    Nous pourrons rêver notre vie

    Georges Moustaki

  • Esprit...voyez-vous ces êtres vivants ?

    rosee1.jpg

    "Même si on l'appelle l'Esprit,

    Il n'a aucune couleur

    Qui permette d'en faire une personne.

     

    Telle la rosée ou la gelée blanche,

    Il est vite évaporé."

     

    Maître Dôgen - San Sho Dô Ei

    A voir aussi  ; Esprit! 


  • L'amour

    rumi-lamour-1.jpgL'amour s'est envolé vers le ciel 

    L'amour,

    C'est déchirer cent voiles à chaque souffle

    Dès le premier souffle, interrompre le souffle 

    Dès le premier pas, se couper des pas

    Regarder ce monde comme RIEN,

    Et regarder son propre regard

    Je dis :

    "Ô mon coeur, sois le bienvenu, pour ton arrivée au cercle des amants"love.jpg

    Regarder au-delà du regard,

    Courir dans les ruelles des poitrines ...

    S'il n'aimait pas d'amour,

    Le firmament ne contiendrait pas en son sein la pureté

    Si le soleil lui-même

    N'aimait pas d'amour,

    Sa face n'aurait pas en elle cette clarté

    Si la terre et la montagnes n'aimaient pas d'amour,

    Les plantes, de leur ventre, ne pourraient pas pousser

    Et si la mer

    N'avait pas eu vent de l'amour,

    Elle aurait trouvé une attache où se poser

    Toi,

    Aime d'amour afin de connaître l'amour,

    Sois fidèle pour voir la fidélité

    Ce fardeau du dépôt,

    Le ciel l'a refusé, car il aimait d'amour,

    Il eut peur de manquer.

    .

    R Û M Î

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  • Elévation

    Comme les montagnes dominent

     Sur de vastes étendues,

    C’est seulement grâce à elles

    Que l’on peut chevaucher les nuages,

    Ce sont elles qui confèrent l’inimaginable

    Privilège de s’élever avec le vent.

     

     

  • A l'Ombre

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    Durant nos vies trop brèves,

    Ne plus être

    L'ombre de Soi-même ...

  • Lise Médini - Qui a dit j'aime

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    lise-medini.jpg AU  SECOURS  JE  NAIS !

    Je me souviens d’Ailleurs comme si j’en venais
    J’en ai la nostalgie comme du plus précieux
    Joyau de ma couronne
    J'ai perdu mon royaume
    Des contrées de la joie
    Et je suis hors de moi
    Otage d'un JE faussaire
    J'ai perdu ma rivière
    De diamants sans défaut
    Une chaîne pesante
    Faite de douze anneaux
    Me maintient prisonnière ...

  • Féminine tranquillité

    Garder corps et esprit en unité

    Afin qu'ils ne puissent

    Se séparer

    Discipliner l'énergie

    Et la rendre souple

    Comme celle du nouveau-né

    Tenir le mental pour éviter l'erreur

    Gouverner et chérir sa vie selon le non-agir

    Laisser s'ouvrir et se fermer les Portes du Ciel

    En demeurant dans la quiétude du Féminin

    Paraître ignorant tout en étant empli de Lumières

    Préserver chaque vie, la faire croître

    Sans rien s'approprier

    Agir sans rien attendre

    Diriger sans écraser

    Mourir sans regretter

    Telle est la mystérieuse et profonde tranquillité féminine.

  • Too Much Love Will Kill You

    Noël Nouvel an, fond étoiles blanches, cosmosNoël Nouvel an, fond étoiles blanches, cosmosNoël Nouvel an, fond étoiles blanches, cosmosNoël Nouvel an, fond étoiles blanches, cosmos

    La Grande Voie ne connaît nulle difficulté

    Pour ceux qui ne sont attachés à aucune préférence.

    Libérés de la haine et de l'amour,

    Tout devient clair et évident.

    back-home.jpg

    Le temps viendra

    Où plein d'allégresse,

    Tu t'accueilleras chez toi,

    Devant ton propre miroir,

    Et chacun sourira devant l'accueil de l'autre ...

    ligne de séparation, noël, bonne année, étoiles scintillantes violettes

     



  • L'ermite de la montagne parfumée

    La montagne est déserte et silencieuse,

    Vieil homme oisif accompagnant les oiseaux,

    Suivant les nuages,

    Je vais, je viens,

    Du vin domestique plein la jarre,

    Des livres pleins l’étagère,

    J’ai déménagé la moitié de mes affaires

    Pour venir m’installer au Mont Parfumé.

     

    J’aime le vent sur la falaise,

    Je grimpe sur un pin parasol

    Amoureux de la lune au bord de l’étang,

    Je m’assois sur un rocher aux arêtes vives

    Avec les nuages et les sources aussi j’ai tissé des liens

    Dans une vie précédente,

    J’ai dû être un moine de cette montagne.


    Po Chu-yi  (Chine 772-846)

    montagne-parfumee.jpg

  • l'âme est un cristal

    celine-parler-a-mon-pere.jpg

    L’âme est un cristal

    Et l'amour sa lumière :

    Le corps où tu vis

    Est l’écrin de tous deux.

    Angélus Silesius

    diamant.jpg

    celine-clip.jpg

  • Chemin de Vie

    chemin-de-vie.jpegN'oubliez pas, on vit juste pour quelques rencontres.

    François Cheng

    quai-des-brumes.jpeg

    Le jour où quelqu'un vous

    il fait très beau
    Je peux pas mieux dire, il fait très beau

  • Something in your soul

    melancolie.jpgUn monde de douleur et de dés-espoir,

    Au cœur du Silence,

    Ni matin, ni soir ...

    yodelice.jpg

  • Laisse-Le

    genese-detail-jpg-1.jpgLaisse-le.

    doigt-dieu.jpgLaisse-le être là, à côté,
    Silencieux, tout cassé,


    Ignorant qu'il l'est.
    Laisse-le apprendre,
    Il est plus lent que toi,
    Qui est aussi lente
    Qu'une étoile peinte
    Sur un panneau de bois.
    Ne lui donne plus de coups de pieds
    Pour le faire avancer,
    Ne pince pas son oreille
    S'il ne veut t'écouter.
    Laisse-le être là
    Simplement silencieux.
    Pose-toi dans la tendresse
    De ton coeur de feu
    A quoi rime que tu le blesses
    Sinon à vous rendre malheureux
    Laisse-le.


    Il est plus faible, regarde-le
    Il est si maigre aux fond des yeux.
    Il n'a pas ton ampleur

    gaia-1.jpgTon embonpoint amoureux,
    Il grignote, tu dévores
    Le monde et ses couleurs,
    Tu éclates de bonheur
    Il le refuse encore
    Comme il peut.

    salvador-dali-christ.jpgAlors laisse-le, doucement
    Être là sans y être
    Il tient si peu de place


    Laisse-le ...

    Désirée Thomé

    Le chant du merle

  • Le jeu

    fantasy-girl-dragon-tattoo.jpgJe désire qu’il soit très fort pour que le jeu reste séduisant,

    je voudrais être celle qui trouvera la faille …

    Je ne dois jamais penser que ce sera facile avec lui,

    ni rectiligne,

    il installe un chaos peut-être ne s’en rend-t-il pas compte,

    le chaos n’est qu’en moi …

    Il pose les questions

    et c’est parfois comme des éclairs en ciel d’orage …

    je ne peux m’empêcher de frémir,

    de trembler …

    j’ai toujours eu le plaisir d’avoir peur sous l’orage …

    Pas le vide,

    non,

    pas la solitude,

    non,

    l’endormissement,

    pour qu’on puisse s’éveiller à nouveau

    sans qu’il paraisse que le temps s’est écoulé sans nous,

    ailleurs …

    A. C.

  • Vent pur

    monk-walking.jpegUn vent pur se lève de tous côtés de mon bâton ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Peinture Pauline Lim

     

     

    " Pendant zazen, on ne bouge plus. Il y a simplement le mouvement subtil de l'inspiration et de l'expiration. Du point de vue de notre égo ce n'est pas une position très confortable. On est pas libre d'aller et venir, de suivre ses impulsions, on ne suit même pas les pensées on les laisse passer. Et cependant dans cette pratique on peut devenir complètement libre. On peut entrer en contact avec son véritable soi qui n'a pas besoin de courir après toutes sortes de choses.
    Le véritable soi- même ne fait rien, il ne porte rien. il nous accompagne toujours, lorsque l'on rentre en contact avec lui, on ne peut éprouvé qu'une immense gratitude. Lorsqu'on le réalise lorsqu'on devient intime avec lui, tous nos attachements disparaissent, relâchent leur emprise sur nous. "


    Roland Yuno Rech

     

     

  • Highway to the sky

    I'm waiting in line

    Nobody gets too much love anymore

    It's as high as a mountain

    And harder to climb

    lips-to-lips.jpgGot a highway to the sky


    See you soon ... avion.jpg


  • Le temps des fleurs

    glycine.jpg

    Ni grand ni humble,

    Ni riche, ni pauvre

    N'est privé de l'éclat

    Des fleurs

    fleur-bleue.jpg

  • Nehan Myô Shin

    NEHAN MYÔ SHIN

    Le Subtil Coeur/Esprit du Nirvâna

    fleurs-cerisier.jpgComme toujours,

    S'épanouissent les fleurs des cerisiers

    De ma ville natale,

    Leur couleur est identique

    Chaque printemps.

    Dôgen Zenji

  • Ô dieux

    japon-eternel.jpgÔ dieux, donnez-moi la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer,

    Le courage de changer ce que je puis

    Et la sagesse d'en connaître la différence.

    Marc Aurèle

  • Le vent s'est levé

    De par les « autres » ; exister soi-même.

    Se sauver soi-même.

    De l'oubli.

    De l'invisibilité.

    Prouver qu'on existe, qu'on a une utilité.

    Comme si c'était nécessaire un alibi.

    Revenir à l'enseignement du mentor ;

    Intériorité d'abord !

    Mauvais calcul, mauvaise trajectoire,

    Vision déformée du territoire.

    Pour exister,

    Ne pas aller des autres vers soi,

    En tout premier,

    Aller de Soi-à-Soi.

    Se re-co-naître, se rencontrer,

    S'aimer !

    Aimer mal-à-propos,

    Ara emmitouflé de plumes chatoyantes

    Pour ne pas laisser apparente,

    Du fragile poulet, la peau.

    Mais nulle parure

    Ne peut soustraire la nature

    D'un volatile et l'odeur de basse-cour.

    Je n'ai plus de plumes.

    Je vois ma peau, mes os, mes fluides. Ce corps,

    Mais je ne m'aime pas encore.

    Péché d'orgueil je présume,

    Qui a pour nom « soif inaltérable »

    Tendre vers le haut, crever le plafond, être capable,

    Jusqu'à toucher l'espace et manquer d'air.

    M'abandonner, quitte à me négliger.

    Mais tenter.

    Essayer, tendre vers ...

    Et en gros, brûler d'une passion entière,

    D'un désir génétique, d'une folie pure,

    Vraiment très pure.

    Feu sacré !

    Ambition circonscrite aux frontières

    De cette chair de poulet,

    Qui ne touche pas encore les autres « moi »

    Sauf toi - qui de guerre lasse - m'a entraînée là.

    Une spirale orgueilleuse et enflammée tournoie

    Autour de ma tête et m'élève. Prâna.

    Je monte lentement, laissant de côté la colère.

    A m'étreindre les viscères,

    Pour en extraire l'élixir de ma psyché,

    Me giflant parfois à la volée,

    Je dompte cette réactivité flamboyante

    Qui me fait pousser instantanément des dents

    Tel un fauve tapi le « je » est bel et bien présent.

    Incroyable ménagerie ;

    Un peu de tigre, un peu d'oiseau, quelques écailles pour dans la fuite glisser,

    Et pas mal de singeries.

    Délirante chimère humaine tu restes un tendre poulet.

    Avec tes plumes de ara qui ne t'appartiennent pas

    Tu ne trompes que toi.

    Mauvaise direction. On ne peut rien si on ne peut pour soi.

    Logique, n'est-ce-pas ?

    Que sais-tu de toi ?

    Vraiment.

    Loin.

    En dedans.

    Avec soin.

    As-tu peur de ce que tu pourrais découvrir ?

    De mourir ?

    Regarde. Tu n'aimes pas ta surface, ton plumage,

    C'est pour ça que je t'ai crevée comme un sac, avec rage.

    Pour te fouiller, tel un violeur,

    Et ce n'est pas une pose, une vue de l'esprit,

    C'est une pénétration totale, sans douleur.

    Une bousculade, un charivari.

    J'ai plongé ma main en toi, et l'eau j'ai agitée

    Mais la boue n'est pas remontée

    Et la boue n'a pas gagné,

    Et la boue s'est déposée.

    On voit très bien le fond,

    On voit très bien les galets.

    C'est comme un ciel moiré

    Dans lequel le nuage patiemment se fond,

    Car que le vent s'est levé.

    Le vent s'est levé !

     

    Désirée Thomé (revisité)

    Texte original -> ICI

    Wind_Serenity.jpg

  • Présence au Monde

    presence-au-monde-1.jpg"Présence au Monde" - Marie-Paule Deville-Chabrolle

    pousse-printemps.jpgC'est dans la peau.

    Dessus et dessous.

    C'est comme de l'électricité qui court sur la peau,

    Et dessous,

    Plus profondément,

    Dans la chair.

    On sent avec la peau, avec la chair, avec tous les atomes amalgamés et sensitifs.

    Tout.

    Les autres.

    Le monde.

    Les changements infimes dans l'air,

    Le basculement de l'hiver dans le printemps,

    Le chant des roses et des pâquerettes,

    La pensée du chat

    Et celle de l'oiseau ...

    Gif colombe

  • Solitude intérieure

    pandora.jpgNe bouge plus.

    Les arbres devant toi et les buissons sur les côtés

    Ne sont pas perdus.

    Où que tu sois s'appelle

    Ici

    La forêt respire.

    Ecoute.

    Elle répond.

    J'ai créé cet endroit autour de toi,

    Si tu le quittes tu pourras revenir, en disant

    Ici.

    David Wagoner

    neytiri-regard.jpg

  • L'heure bleue

    nat-shau-double.jpg"Il arrive qu'ils ne se parlent pas pendant des semaines, des mois et même des années. Et puis, l'un ou l'autre renouant le dialogue, la jonction entre les périodes de paroles se fait si naturellement qu'on croirait que jamais le lien n'a été distendu, renié. Que jamais la menace de l'abandon ne les frôlât. Que jamais le silence ne fut si intense. L'éloignement si grand.

    Le Temps dans leur relation n'a pas d'existence, pas de poids, les aiguilles des horloges sont immobiles. Ils sont hors du temps. Deux enfants dans la lumière. L'éloignement géographique se résume à quelques points sur une carte, une idée, un concept de distance qui s'efface piteusement lorsque les âmes sont soudées à l'arc de l'ouroboros ..."

  • Vous

     Vous 

    lac-hiver-pins.jpgAu sein de l'immobilité silencieuse
    Quand tranquillement les mots sont délaissés
    A vous,
    Se révèle l'incroyable évidence.
    Alors,
    En conscience le temps se fond
    En éternité.
    De cette expérience découle toute vie.
    Singulière réalité
    Qui procède de l'entendement mûri
    Cet enchantement est pure bénédiction.
    Comme le halo de lune en hiver,
    Une rivière d'étoiles dans le firmament,
    La neige couvrant les pins
    Et les nuages coiffant les montagnes,
    Dans les ténèbres Cela reste éblouissant.
    Dans l'obscurité la plus sombre,
    Cela rayonne sans cesse.
    Semblable à l'ivresse du héron
    Volant dans un ciel sans limite.
    Semblable à l'eau paisible et claire
    D'un lac profond et mystérieux,
    L'éternité enfin se résout à l'inutilité.
    Plus rien ne se distingue.
    Dans cet entendement tout effort est abandonné.
    Où peut bien résider Cela ?
    Dans la transmutation si subtile
    Qui bouscule la raison
    Et heurte nos convictions et habitudes ;
    La Voie.
    La Pure Voie de l'Illumination Silencieuse.
    Essence et cœur de l'infiniment
    Vous.kisschildrenlove.jpgD'après Wanshi Shogaku

  • Solitude

    Le vent et la pluie

    Trois jours durant

    0nt annoncé le nouvel an

     Le vieux moine décrépit

    Ne quitte pas son ermitage

      Pour me distraire

    Je jouis de mes ouvrages

    Avec ce monde

    Nous nous sommes déjà oubliés

    Je fends des châtaignes

    Après le givre

    Elles sont bien plus grosses

    Je frotte une orange

    Avec la rosée

    Elle est plus parfumée

    Sur le poêle en terre

    Chauffe un peu de vin

    Tout cela suffit

    A consoler ma solitude.


    poème taoïste

     

     

    3d ying yang

  • Personne

    Noël Nouvel an, étoile argentée à 8 branches

    " L'océan, les montagnes et les immenses continents ne sont pas des fardeaux
    bien lourds à porter à côté de celui de ne pas rendre au monde sa beauté. "

    Bouddha

    kamakura-daibutsu-winter-1.jpg

  • Voyage de vie by Ada

     Détachée des affections humaines

    dans la solitude,

    les arbres

    les plantes

    pour amis,

    je vis au monde

    des souffles

    murmures et joies

    J’avance

    mes craintes s’effacent

    paix de l’instant

    chaque pas s’affermit

    je traverse le monde

    à la dérive

    cette terre

    bientôt brûlée

    cadeau stérile

    héritage des enfants

    demain…

    Maudiront-ils

    un jour,

    la cupidité

    née avec le savoir ?

    et l’abus de pouvoir

    de leurs pairs ?

    ou chanteront-ils

    les louanges

    de la prise de conscience

    des peuples,

    de l’humanité ?

    Je ne suis pas devineresse.

    Je me retire,

    j’écoute.

    Aux paroles de la Terre

    mon cœur s’harmonise,

    à ses grands battements de vie

    Gif colombe

    je m’éveille,

    à la paix,

    au détachement,

    qui n’est pas indifférence.

     

    © Adamante

     

  • Esprit!

     

    Mais tu brûles ! Prends garde Esprit parmi les hommes !

    Pour nous guider, ingrats ténébreux que nous sommes,

    Ta flamme te dévore, et l'on peut mesurer

    Combien de temps tu vas sur la terre durer ...

     

     

     

     

     

     

     

  • Ami ...

    Elle me dit

     Un soir, en souriant

    Ami

    Pourquoi contemplez-vous sans cesse

    Le jour qui fuit

    Ou l'ombre qui s'abaisse

    Ou l'astre d'or qui monte à l'orient ?

  • Les eaux de l'esprit

    L'espace de tranquillité fragile autour duquel tourbillonnent les eaux tumultueuses est le moyeu vide de la roue du samsara.

    Là, souvent, je me retire et m'isole. Là seulement je suis présent sans passé ni futur contemplant le déferlement des eaux qui avec fracas déchaînent les obscures passions.

    Ce n'est qu'en s'adossant à cela même qui nous fait perdre l'équilibre que l'on peut retrouver son calme ...

  • Je marche seul

    Je marche sur une route en solitaire

    La seule que j'aie jamais connue

    Je ne sais pas où elle mène

    Mais c'est chez moi et je marche seul.

     

    Mon ombre est la seule à marcher à côté de moi

    Ce qui me sert de coeur est la seule chose qui bat

    Parfois je souhaite que quelqu'un ici va me trouver

    Jusque là je marche seul ...

  • Dragon noir

     

    eveil"La vérité que je recherche ne se laisse pas saisir.

    Au milieu de la nuit, la lune brillante

    ocean_lune_1024x768                           

    Illumine le vaste océan.

    dragonnoirSous chaque vague j'ai trouvé

    Le joyau du dragon noir*.

    Cherchant la lune je l'ai trouvée

    Dans cette vague-ci, dans la prochaine ..."

    Hsüeh-ten -Maître chan (zen) chinois

    * métaphore d'une chose précieuse, difficile à obtenir.

  • Je suis by Ada

    oiseaux_mesange_charbonniere

    L'oiseau qui chante c'est moi

    L’oiseau qui chante c’est toi

    Tout comme le grillon qui stridule

    Écoute le souffle du vent

    As-tu remarqué ...

      

  • Y a comme une étincelle ...

    Gif colombe

    Tu me parles du fond d'un rêve

    Comme une âme parle aux vivants.

    Comme l'écume de la grève,

    Ta robe flotte dans les vents.

     

    Je suis l'algue des flots sans nombre,

    Le captif du destin vainqueur ;

    Je suis celui que toute l'ombre

    Couvre sans éteindre son coeur.

     

    Mon esprit ressemble à cette île,

    Et mon sort à cet océan ;

    Et je suis l'habitant tranquille

    De la foudre et de l'ouragan.

     

    Victor Hugo

    Gif colombe

  • "Cela"

    Paisible, souriant et mystérieux

     « Cela » n’est ni affaire d’ignorance ou de raison

    Au sein des myriades de choses qui frappent nos yeux

    S’épuisent les causes et les conditions au rythme des saisons

    Mais « cela » demeure tranquillement

    Si infime que « cela » pénètre jusqu’à la moelle de nos os

     Si vaste que « cela » englobe tout le cosmos

     Naturellement.

     Qu’est ce que « cela » si petit qu’il pénètre chacune de nos cellules et si grand

    Qu’il transcende l’univers ?

    Qu’est ce que « cela » que ne peut saisir ni l’ignorant, ni le savant ?

     ...

  • Je n'aurai pas le temps

    La lune, au-dessus du pic,

    N'est même pas une amie.

    Pour moi qui reste dans la montagne,

    Ce n'est qu'un voyageur

    Qui fait son tour du monde.

     

    Dôgen

                                                                      Crédit photos Salazie mars 2011

  • Douceur d'hiver by Ada

      maison-dans-la-neige-copie.jpg

                                 La maison dans la neige - illustration

     

    La gravité, c'est de l'amour

    Un amour qui exprime

    Un amour qui révèle

    Notre besoin de rêve

    Notre désir d'un monde différent

    Notre espoir de nature

    Et de fleurs et de fruits

    Le goût de la douceur

    D’un hiver bien au chaud

    Le matin

    Avec une tartine beurrée.

     

    ©Adamante (clic sur titre pour accès à l'original)

  • Aucune économie

    Un seul être

     Contient tous les êtres,

    Une seule existence

    Inclut totalement toutes les existences ...

  • Le samouraï

    D’un doigt distrait frôlant la sonore bîva,

    A travers les bambous tressés en fine latte,

    Elle a vu, par la plage éblouissante et plate,

    S’avancer le vainqueur que son amour rêva.

  • Quelque chose

    central_park_1_fev_10

    central_park_3_fev_10

    Prends donc un peu de cette neige et modèle-là à la ressemblance de toi,

    Prends-en encore et fais-en une image de moi.

    central_park_2_fev_10

  • Lumière du nouvel an

     secret_light

    Les êtres passent leur vie isolés

    Les uns des autres ;

    Ils sont comme des étoiles

    Qui se meuvent sans se rencontrer

    Le soir de ce jour,

    Quel heureux moment est-ce donc,

    Pour que la même lampe nous éclaire tous deux !

    lumiere

    DUFUThou Fou 

  • "Cela"

    Jamais accompli

    Et jamais épuisé

    Le confier au nuage,

    A la montagne

    Le laisser au dragon

    Pour que jamais il ne déchire,

    Le donner au tigre

    Pour qu'il en garde le secret

    L'abandonner au vent

    Pour qu'il le chante à la lune

    Et préserve son souffle.

  • Mélancolie


    La nuit s'étire

    Qui peut comprendre

    Ma mélancolie

     

     La lune ?

  • Tu ez l'soleil !

    T’es là , tu t’plains, t’as peur.

     Dis, tu crois pas qu’tu pousses

     A gémir sur ton sort,

     Alors qu’le vieux là-haut

     Y’s tape à lui tout seul

     Tout l’poids d’la création ?

     Avec toutes les âneries

     Qu’les hommes ils lui ont fait,

     Tu crois qu’y s’demande pas

     Pourquoi qu’tout ça arrive,

    Qu’y s’sent pas responsable

    Vu qu’cest lui qu’y a créé ?

  • Être aimé

    Écoute-moi. Voilà l'essence :

    Être aimé. Hormis celà rien n'existe, entends-tu ?

    Être aimé, c'est le bonheur, le calice, la vertu,

    C'est dieu, c'est le démon, c'est tout. J'aime, et l'on m'aime.

    Ceci dit, tout est dit. Pour que je sois moi-même,

    Complet, heureux, humant l'air  à pleins poumons,

    Il faut que j'aie une ombre et qu'elle dise : Aimons !

  • Femme(s) 2010

    Les femmes étaient sur terre

    Pour tout idéaliser ;

    L'univers est un mystère

    Que commentait leur baiser.