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Cela_This is
- Par sunyatazenconseil
- Le 05/07/2015
- Dans ZEN
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Paisible, souriant et mystérieux
« Cela » n’est ni affaire d’ignorance ou de raison
Au sein des myriades de choses qui frappent nos yeux
S’épuisent les causes et les conditions au rythme des saisons
Mais « cela » demeure tranquillement
Si infime que « cela » pénètre jusqu’à la moelle de nos os
Si vaste que « cela » englobe tout le cosmos
Automatiquement
Inconsciemment
Naturellement.
...
..
.
Ne croyez-vous pas qu'il y ait en l'homme un océan si profond
qu'il soit insondable même pour celui qui l'habite.
Saint Augustin
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Canicule_Heat wave
- Par sunyatazenconseil
- Le 03/07/2015
- Dans Divers
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Il est comme le feu,
la glace
et la colère
Il est comme la nuit et la tempêteet le coeur du monde
Il est ancien et éternel
Il brûle au centre du temps,
Et il peut voir l’avenir de l'universEt ...
Il est merveilleux.
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Souffle_Breath
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/07/2015
- Dans INDE § CEYLAN
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Le peu d'espace dans le cœur
est aussi grand que le vaste univers.
Les cieux et la terre sont là,
et le soleil
et la lune
et les étoiles.
Le feu et la foudre et les vents sont là,
et tout ce qui maintenant est
et tout ce qui n'est pas encore.
Upanishads - Souffle de l'Eternel
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Être disciple_Pierre Turlur
- Par sunyatazenconseil
- Le 01/07/2015
- Dans Des hommes et des dieux
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Si l'on me demandait ce qui est requis pour devenir un disciple, voici ce que je dirais :
Si vous le souhaitez vraiment, alors vous l'êtes déjà. C'est inconditionnel, comme juste s'asseoir jusqu'à ce qu'il n'y ait plus le moindre écart entre cela et vous.
Cela peut prendre une vie pour en saisir et en vivre toutes les implications mais disons que si vous voulez être le disciple du Bouddha, il vous suffit de prendre la forme de la montagne assise avec tout votre corps et votre esprit jusqu'à ce qu'il n'y ait plus le moindre écart entre cela et vous. Vous asseoir jusqu'à ce que le Zen vous assoie, jusqu'aux os.
Complètement.
Encore et encore, et sans fin.
Être disciple c'est coudre la robe du Bouddha, la robe faite de tissu et de fil, mais aussi celle faite des relations et connections dans toutes les directions : la famille, le boulot, les amis, et tout les existants (de la poussière à l'étoile).
Et ce dans les quatre directions et les trois temps.Oui, c'est beaucoup.
Mais c'est possible une chose à la fois: disons simplement que prendre soin d'une chose suffit pour que tout soit touché dans les innombrables directions.
Être un disciple c'est être prêt à faire face au miroir ultime, pas celui du maître ou du gourou, mais celui de votre nature originelle qui ne pas vous laisser vous abuser et vous enivrer avec votre stupidité, votre arrogance ou vos illusions . Être disciple c'est être capable d'avoir tort face à soi-même et arrêter toute forme de mensonge. Vous êtes une merde comme n'importe qui d'autre et vous êtes aussi un joyau d'une ineffable beauté.
Et vous commencez avec ça.
Être un disciple ne requiert rien de spécial, l'esprit qui ne sait pas libre de toute attente.
Ouvert sur l'ouvert.
Être un disciple c'est perdre : pas l'argent, ni les pensées (elles reviennent toujours), ni même les illusions (innombrables selon notre chant) mais vous perdre.
Perdre tout de vous.
Jusqu'à la plus infime goutte de sang, de sperme ou de salive, mêmes les os.
Tout perdre.
Qu'est-ce qui reste alors?
Et s'il y a encore quelqu'un pour se poser cette question, comment l'oublier?
(chacun dans ce monde veut être reconnu, que les gens se souviennent de soi, les disciples du Zen travaillent à l'effacement des traces, ils volent comme les oiseaux et frayent comme les poissons, il est vachement dur de suivre les traces laissées par ces existences là, je veux dire les oiseaux et les poissons).
Être disciple c'est s'asseoir en sesshin, faire des retraites.
Étudier avec les maîtres : les enfants, les gens ordinaires, les soi-disants maitres Zen (pas si bons que ça, d'ailleurs), étudier la vie telle quelle.
L'ainsité.
Quand vous êtes fatigué, vous dormez, si vous avez soif, vous buvez. Faites une ou deux retraites par an et ne vous trompez pas au sujet du type qui porte la plus belle robe: ne le suivez pas mais suivez ce qu'il suit, lui. Il est votre doigt qui montre la lune. Depuis le commencement, il n'y a rien d'autre que la lumière de la lune. Si les gens vous disent le contraire, laissez-les.
Ici, nous sommes tous éveillés!
Être disciple c'est ne plus se prendre la tête avec le Zen et vivre votre vie. Rien que toute votre vie. Pas la vie d'un ou d'une autre. La vôtre.
Et c'est pas si facile.
Prenez Grand Soin de vous.
Taigu
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Silence et immobilité
- Par sunyatazenconseil
- Le 30/06/2015
- Dans ZEN
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Silence et Immobilité ne sont pas des états et ne peuvent donc pas être produits ou créés. Le silence est ce non-état dans lequel tous les états surgissent et disparaissent. Silence, immobilité et conscience ne sont pas des états et ne peuvent jamais être perçus dans leur ensemble comme des objets. Le silence est lui-même le témoin éternel sans forme ni attributs. Comme vous demeurez plus profondément que le témoin, tous les objets prennent leur fonctionnalité naturelle, et la conscience devient libre de contractions et identifications compulsifs de l'esprit. elle retourne à son non-état naturel de Pure Présence.
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La fin de la souffrance_End of suffering
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/06/2015
- Dans Des hommes et des dieux
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Il existe, ô solitaires,
un état où il n'y a ni terre, ni eau, ni feu, ni air.
Cet espace n'est pas un espace infini, ni une conscience infinie,
il n'est pas rien cependant ;
dans cet état il n'y a pas de perception mais pas non plus de non-perception.
Il n'est pas de ce monde mais pas non plus d'un autre monde,
ni des deux ;
dans ce lieu il n'y a ni soleil ni lune,
ni allée ni venue, ni apparition ni disparition, il n'y a pas de durée.
Cet état n'est pas fixe, il n'est pas changeant.
Ce n'est pas un lieu.
Il n'a pas de support, pas d'appui.
C'est la fin de la souffrance.
Il existe, ô disciples, quelque chose qui n'est pas né, pas confectionné, pas conditionné.
S'il n'existait pas quelque chose de non-né, de non-devenu, de non-composé, de non-créé,
il n'y aurait pas de chemin pour aller au-delà du né, du devenu, du composé, du créé.
Et c'est parce qu'il existe un non-né, un non-confectionné, un non-conditionné,
qu'il existe une possibilité de libération, pour ce qui est né, devenu, a été confectionné et conditionné.
Ici,
les quatres éléments de solidité, de fluidité, de chaleur et de mouvement n'ont plus leur place ;
les notions de longueur, de largeur, de subtil et de grossier sont annihilées ;
ni de ce monde, ni l'autre, ni venir, ni partir, ni rester debout,
ni mort, ni naissance,
ni aucun objet des sens ne peuvent être trouvés.
Udāna
Udāna (devanāgarī: उदान) est un terme sanskrit qui correspond dans la philosophie indienne et plus particulièrement dans le Yoga au flux d'élévation qui est l'un des cinq souffles vitaux (prāṇās).
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International Yoga Day
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/06/2015
- Dans INDE § CEYLAN
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Instant présent
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/06/2015
- Dans Contes et légendes
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La sagesse est de voir
La beauté dans l'ordinaire
En s'accommodant du monde
Tel qu'il est
Il n'y a de trésor
Que l'instant présent.
Santôka Taneda - Moine et poète (1882 - 1940)
Wisdom is to see
The beauty in the ordinary one
While putting up with the world
Such as it is
There is treasure
That the moment present.