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Premier billet du blog : Qu'est ce que le zen ? (29/07/2010)
 

J'ai pris ce que j'avais dans le cœur, un fond de bonheur, pour le transcrire à quelqu'un qui passerait par là! C'est bien le moins que vous voyez mon être, n'est-ce pas? Que vous puissiez dire ; il est là, j'entends du bruit! Le pas d'une âme dans la nuit ...

  • Recueillement assis ; première expérience

    Voyage symbolique d'Eclat de Lune - Chapitre V - Recueillement assis

     

    chine-mars-avril-2009-i-140.jpgAu petit matin, Eclat de Lune se réveilla pleine d’une joyeuse attente et plus heureuse qu’elle ne l’avait jamais été.

    « Il y a dans ce lieu, pensa-t-elle, une atmosphère de paix que je n’ai jamais ressentie ailleurs, sauf peut-être chez mon ami Tigre Bleu, dans sa résidence au bord du lac. Je suis si pénétrée de contentement que je redoute déjà l’heure de mon départ d’ici ! Toute la personne de mes hôtes respire une douceur et une sérénité qui les fait aimer à première vue et me donne à croire que je les connais depuis un an et non pas quelques heures. Je me demande quels enseignements va nous donner ce modèle de tolérance et de compassion ; il ne sera pas un maître implacable, si j’en juge par son discours de l’autre nuit, si indulgent à nos erreurs, si différent des austères maximes que j’ai lues dans divers ouvrages ! »

    ...

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  • Bodhisattva's nature

    enlightenment-1.jpgDans la province du Sichuan un vieux maître du tchan avait pour habitude de méditer profondément près d'une source aux eaux vertes et translucides. Apercevant, tout à coup un scorpion en difficulté dans un léger tourbillon, il plongea promptement sa main dans l'eau. Bien évidemment le scorpion le piqua et la douleur fût si vive que le moine laissa tomber la bestiole qui continua à se noyer. Le maître fit une nouvelle tentative et à nouveau le scorpion le piqua lui faisant lâcher prise une seconde fois.

    scorpion.jpgUn disciple ayant observer la scène, s'approcha et dit :


    " Pardonnez-moi Sifu, mais ne comprenez-vous pas qu'à chaque fois que vous tenterez de le sortir de son infortune, ce scorpion vous piquera ?"

    Sans se retourner ; le maître répondit au jeune moine :

    " La nature du scorpion lui dicte qu'il est nécessaire de piquer, la mienne invariablement, m'enjoint de le sauver".

    Alors ramassant une petite branche fourchue le maître saisi l'animal et le tira hors de l'eau. Puis se tournant vers le moine il dit :

    " Ne change pas ta nature, même si quelqu'un te fait du tort, prends juste des précautions. Certains courent inlassablement après le bonheur, d'autres le créent ici et maintenant ; Quand la vie te donne mille raisons de te lamenter, montre que tu as mille raisons de sourire. Occupe toi plus de ta conscience que de ce que pensent ou font les autres."

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  • On ira tous à l'hôpital

      "En méditant, j'ai pu accepter de mourir ..."                     

     

     

    Bernard Giraudeau avait lancé sur le site La Maison du cancer  une initiative au thème original: «On ira tous à l’hôpital.» Un site où il parlait, témoignait, répondait, et échangeait.

     

    Extrait interwiew :

     …

     Vous dites que vous vous y attendiez quand le cancer vous est tombé dessus …

     – Oui, je le savais, je m’y attendais. C’était justifié. A un moment, je ne pouvais plus continuer, je voyais bien que j’allais vers quelque chose qui me rapprochait de l’abîme. Cela tenait à mon existence qui avait de moins en moins de sens, une course effrénée qui me maintenait en permanence dans un état d’angoisse, celle qui peut accompagner notre métier d’acteur. J’allais où ? Un manque de sens, de profondeur, de recherche sur l’essentiel … Et donc, le cancer est arrivé et je n’étais pas trop étonné. Mais j’ai repris, après, ce métier, avec une espèce de folie furieuse, et il a fallu que je rechute pour que je me dise : allez, stop. Allons voir dans la vie quelque chose d’autre. A un moment, j’ai eu le sentiment que c’était la mauvaise voie de continuer à vivre normalement, que ce n’était pas tout à fait juste. En tout cas pour moi. Mon corps m’a dit stop. Mais cela n’a pas encore suffi. Après mon opération, je m’étais dit que j’allais tout faire pour changer ma qualité de vie, donner plus de temps aux gens que j’aime. Mais une fois encore, cela n’a pas tenu, j’ai très vite été à nouveau aspiré. Cinq ans plus tard, je recevais le choc d’une deuxième annonce avec des métastases au poumon. J’ai eu une troisième récidive, ils m’ont enlevé notamment des côtes, on m’a mis des plaques. Et là, il fallait que je prenne ma décision, plus faire ce métier, plus continuer à ce rythme … Alors oui, arrêter. Certes je peux lire des textes, je peux écrire. Mon regard sur les autres s’est aussi modifié, adouci.

     

     Ce cancer avait, pour vous, un sens, comme un signal ?

     – Il a toujours un sens. C’est mon avis. Pour un homme adulte, sur le deuxième versant de sa vie, un cancer peut être un message, un questionnement. C’est souvent ce qui se passe.

     

     Et la rechute a un sens ?

     – On fait l’erreur de croire que les choses sont miraculeuses. C’est en nous, ce cancer. S’il n’a pas été, je dirais … compris à la source, rien ne change vraiment. Car ce n’est pas qu’un problème de molécules, celles-ci vont nous faire guérir un temps, vous allez survivre, mais le reste ? C’est un décalage, un terrain défavorable. D’où cela vient-il ? Cela peut être plein de choses. C’est pour cela que je dis qu’il y a une nécessité pour le patient de se prendre en charge, de faire connaissance avec lui-même. Est-ce que l’on veut être aveuglé et rester sous la tutelle des médecins ? Ou est-ce que l’on veut travailler avec eux, avec son ressenti, ses peurs ?

     

     

     Qu’est-ce qui vous aide ?

     – La méditation, la relaxation, et puis mon entourage. Ma femme, mes enfants qui sont très aimants… Vous vous rendez compte qu’il vous reste dans la vie peu de choses, mais elles sont là, importantes. Un peu de bonheur, beaucoup d’amour. C’est tout bête. Et à part ça ? Il faut être heureux avec ce que l’on a. Il faut calmer le jeu, arrêter les colères, ce qui n’est pas simple. Regarder différemment, être plus aimant. Comprendre.

     

     Et accepter d’être malade ?

     – Oui, si vous ne l’acceptez pas, c’est emmerdant. Mais en même temps, c’est l’histoire de chacun, certains refusent et ont guéri.

     

     N’y a-t-il pas un risque de se dire, alors, que le cancer est un peu de la faute du patient ?

     – Non. Il faut voir que la vie menée durant toutes ces années n’a pas été le bon chemin. Ce n’est pas de sa faute, mais on peut commencer à comprendre que l’on est en partie responsable, de façon inconsciente, de ce qui s’est passé. Ce que l’on vit autour de nous est souvent effrayant. On peut avoir le sentiment que l’on est dans un train fou. Et si on ne fait rien, le premier arrêt, c’est l’hôpital. Et le second, c’est le cimetière.

     

     D’où ce projet que vous avez : «On ira tous à l’hôpital» ?

     - C’est une idée de La Maison du cancer qui a été conçue par deux filles, et à l’intérieur de ce projet, j’ai fait une sorte de forum. L’hôpital ? Certains iront tôt, d’autres plus tard. Si on a un environnement plus propice, on peut retarder. Regardez ce que l’on vit autour de nous, le bruit, la pollution, le téléphone qui est comme une laisse, nous n’avons plus le temps de penser à l’autre. On ne doit pas abandonner une certaine connaissance de nos rapports avec la nature pour des acquis technologiques. Sur-vivre dans quelles conditions de vie ?

     

     

     La souffrance ?

     – La souffrance ? On a beaucoup de moyens thérapeutiques, classiques ou pas, pour la contenir. Mais la souffrance, c’est usant, très. Au bout d’un moment, elle ne vous permet … de ne plus rien faire d’autre. Vous vivez en elle. La chose la plus pénible, c’est ça, c’est la fatigue. Parler, manger demande un effort colossal. Ne pas vomir, ne pas maigrir. La fatigue, vous ne pouvez rien faire. Il y a un moment où vous avez envie d’être allongé, au calme, et puis dire au revoir… Mais comment ? A qui ? Comment ?

     

     Qu’est-ce qui vous manque ?

     – Je suis privilégié, il ne me manque rien. J’ai beaucoup de chance, j’ai des gens qui m’aiment et je ne vis pas seul dans une chambre de bonne avec une chimio tous les jours. Il me manque simplement ma connaissance personnelle pour avancer sur un chemin qui serait plus épanouissant. Là, je suis sur un corps, je suis certain qu’il y a une force de l’esprit qui permettrait de retrouver un équilibre. Je n’ai pas de réponse, je dis simplement que je devine, je le sens, que cela me fait du bien de le faire, de méditer, d’aller vers ça, d’aller vers ce point d’équilibre. Ou simplement savoir qu’il y a un point d’équilibre, la note juste.

     

    Gif colombe

     

    ZEN A L'HÔPITAL

    MON FILS SON CANCER

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  • Le dés-espoir du bodhisattva

     

    En un éclair le monde tout entier s’est effacé. Disparus l’horizon, les montagnes les lacs et les forêts, disparue la vie intérieure chaude et intime révélant un abîme sans fond de non-existence, un béatifique néant.

    Le vide ressenti jadis comme impossible se déploie désormais dans les dix directions jusqu’à provoquer la nausée. C’est cet écœurement du néant qui dirige chacun de nos pas et qu’il convient de traverser, agissant ou résigné, moine ou laïc, cherchant un soutien auprès d'autres êtres ou seul devant la paroi abrupte et grise de l’ennui.

    Et la solitude éternelle quelle que soit la posture utilisée, yeux pleinement ouverts le jour, mi-clos en zazen ou fermés dans nos rêves, silencieux ou bavard, agité ou immobile, ne renferme vraiment aucun apaisement.

    Seul demeure, là, tout au fond un étrange calme, plat, immobile, comme une terre desséchée dont l’attente vaine d’une eau salvatrice devient presque désespoir …

    C’est donc à cela que l’on parvient ?

    La souffrance et le malaise d’être sont sans fin. Même si j’entre à l’instant dans ce nirvana, me soustrayant ainsi aux contingences de la roue de la vie, du désagrément qui il y a à mourir sans en avoir terminé avec la « soif » d’existence, et le désir insatiable, un nombre infini d’êtres connaîtront les épreuves du samsara et de la finitude …

    La destinée humaine, la « ronde infernale » est-elle donc sans issue ?

    Celui qui pense se sauver est encore dans l’illusion, même s’il est au seuil de l’illumination. Illusoire est le moi, illusoire est le salut. Sa nature profonde étant celle de tous les êtres sensibles, leur souffrance sera toujours la sienne !

    C’est là le dés-espoir du bodhisattva !

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  • La pleine conscience de notre existence

    Unique sauvage et précieuse existence

    Petite sauterelle

    Qui a fait le monde ?

    Qui a fait le cygne et l'ours noir ?

    Qui a fait la sauterelle ?

    Je veux dire cette sauterelle ci ...

    Celle qui a bondi hors de l'herbe,

    Celle qui mange du sucre au creux de ma main,

    Qui bouge ses mandibules de gauche à droite, plutôt que de haut en bas ...

    Qui regarde autour d'elle avec ses énormes yeux compliqués.

    La voilà qui lève ses pâles avant-bras et se nettoie soigneusement la tête,

    La voilà qui déploie ses ailes et s'envole au loin.

    Je ne sais ce qu'est exactement une prière.

    Mais je sais comment prêter attention, commen tomber dans l'herbe,

    Comment m'agenouiller dans l'herbe,

    Comment flâner et être comblée, comment errer à travers champs,

    Ce que j'ai fait tout au long de la journée.

    Dis moi qu'aurais-je dû faire d'autre ?

    Tout ne finit-il pas par mourir et trop rapidement ?

    Dis moi qu'entends-tu faire ?

    De ton unique, sauvage et précieuse vie ?

    Mary Oliver - La journée d'été

    calanque-sormiou.jpg
    P R O C H A I N E M E N T 

    ENTRAINEMENT A LA PLEINE CONSCIENCE

    MEDITATION GUIDEE CHAQUE LUNDI SOIR

    VOUS RENSEIGNER

    REDUCTION DU STRESS - TRAVAIL SPECIFIQUE SUR LA DOULEUR - MAL ETRE 

    RESTAURATION DES ENERGIES etc ...

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  • Imaoloako

    The colors of the rainbow so pretty in the sky

    Are also on the faces of people passing by

    I see friends shaking hands

    Saying : "How do you do?"

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  • Apprendre à méditer selon Jon Kabat-Zinn

    "... Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre."

    Pensées I - Pascal

    outuvastues.jpg

    jon-kabat-zinn.jpgSelon le Dr Jon Kabat-Zinn, Pascal fait ici allusion à la fuite des hommes dans l'agitation permanente et la poursuite effrénée du plaisir visant ainsi à éviter le "retour à soi". L'art de cultiver la quiétude et la clarté dans sa propre vie se concrétise dans la discipline quotidienne de la méditation. Mais la méditation ne consiste pas seulement à être tranquille et détendu (zen)  ; elle implique un engagement entier dans toutes les activités du quotidien, tout en maintenant le "contact" avec cet "espace" immobile à l'intérieur de soi, d'où émanent sagesse et compassion ...

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