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L'éternité n'est pas de trop
- Par sunyatazenconseil
- Le 04/02/2016
- Dans Contes et légendes
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Laisse-moi pénétrer
Ton jardin,
Tel un rayon de lune.
Il éclairera tout
Sans rien bousculer.
Il effleurera
Les êtres qui y vivent,
Ayant souci cependant de laisser les échos,
Les parfums et les mouvements poursuivre leur élan,
Tout de fraîcheur innocente.
Femme
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River of Tathagata
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/01/2016
- Dans Contes et légendes
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Dans l'attente d'une rencontre avec Bouddha
Ayant entendu ;
Bouddha est en visite à proximité de la citée bleue.
Avec une joie immense
J'ai demandé à la rivière Niranjana
De me conduire auprès du BodhisattvaD'une certaine manière la rivière semblait se déplacer trop lentement,
C'est comme un long moment,
Déçu
J'ai dit à la rivière sacrée :
"Pouvez-vous vous dépêcher un peu?J'ai rendez-vous avec Siddhārtha Gautama."
La rivière a aspergé d'eau mon visage et a dit :
" Si vous êtes tellement pressé,
Comment ferez-vous pour reconnaître le Bouddha?
Laissez-vous couler à mon rythme,
Respirez avec mes vagues
Lorsque vous serez prêt et détendu
Vous trouverez leTathagata."
Waiting to meet BuddhaHeard ;
Buddha is visiting nearby blue city.
with tremendous Joy
I asked Niranjana river
to take me to the BodhisattvaSomehow river seemed to move too slow,
it seems like a long time,
Disappointed
I said to the holy river :
"Can't you hurry up a little?I am meeting Siddhārtha Gautama."
River sprinkled water on my face and said :
"If you are in so much hurry,
How will you recognize Buddha?
Flow with my pace,
Breathe with my waves
When you'll be ready and relaxed
You will findTathagata. "
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Gratuité du ZEN
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/01/2016
- Dans ZEN
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Le Maître des Filets était bienveillant et aimable, il menait sa vie avec modestie et discrétion. Chaque fois qu’il prenait la parole ses mots étaient simples et limpides comme le cristal. Cependant leur signification était d’une profondeur extrême car il étudiait beaucoup et possédait une excellente sensibilité.
Il poursuivait son raisonnement jusqu’à sa complète conclusion, n’en écartait aucune explication et ne suivait rien d’arbitraire.
Lorsqu’il contait telle histoire du passé, c’était comme d’y être présents en personne, d’y assister de leurs propres yeux pour ceux qui l’écoutaient.
Son auditoire avait l’habitude de dire qu’une année passée en méditation solitaire n’était pas aussi profitable que l’écoute recueillie d’une seule de ses histoires.
On racontait également dans toute la province que de nature simple et frugale, il avait pris toutefois l’habitude d’offrir des conversations spontanées et des enseignements sur le Dharma en échanges d’offrandes.
De nombreux moines et maîtres le critiquaient en cela. Ce à quoi il répondait avec un sourire :
« Dîner de mets délicieux le matin et ne pas aimer l’addition le soir est là un sentiment humain ordinaire. Etant donné que votre esprit est tourné vers la grandeur de la question de la vie et de la mort, et que vous avez trouvé ici une île de Quiétude et de Silence, vous devriez penser combien votre pratique de la Voie est insuffisante et combien éloignés vous êtes de la Compréhension Ultime.Comment pouvez-vous être encore concernés par l’avidité ? »
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Crise évolutive
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/01/2016
- Dans ZEN
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Pour tout "débutant", les premières expériences de zazen passent inévitablement par le délicat apprentissage de la posture, qui se révèle, bien souvent, brute, aride voire douloureuse , donc éloignée des préocccupations actuelles. Il est alors essentiel de ne pas céder à la panique, de persévérer, de se faire "accompagner" afin de finalement trouver un certain "confort" dans le corps lui-même, dans l’irrésistible ancrage du ventre que soulève l’expiration profonde ...
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Pauvre fleur
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/01/2016
- Dans Poésie
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La pauvre fleur disait au papillon céleste
— Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents. Je reste,
Tu t'en vas !
Pourtant nous nous aimons, nous vivons sans les hommes
Et loin d'eux,
Et nous nous ressemblons, et l'on dit que nous sommes
Fleurs tous deux !
Mais, hélas ! l'air t'emporte et la terre m'enchaîne.
Sort cruel !
Je voudrais embaumer ton vol de mon haleine
Dans le ciel !
Mais non, tu vas trop loin ! — Parmi des fleurs sans nombre
Vous fuyez,
Et moi je reste seule à voir tourner mon ombre
À mes pieds !
Tu fuis, puis tu reviens, puis tu t'en vas encore
Luire ailleurs.
Aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore
Toute en pleurs !
Oh ! pour que notre amour coule des jours fidèles,
Ô mon roi,
Prends comme moi racine, ou donne-moi des ailes
Comme à toi !
Victor Hugo