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Je n'existe pas_I do not exist
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/11/2015
- Dans ZEN
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Pas chrétien ou Juif ou
Musulman, pas hindou,
Bouddhiste, soufi, ou zen
Aucune religionAucun système culturel.
Je ne suis
Pas de l'est
Ni de l'ouest,Pas hors de
L'océan ou au-dessusDepuis le sol, pas
Naturel ou éthéré, pas
Composé d'éléments du tout
Je n'existe pasJe ne suis pas une entité dans ce
Monde ou le prochain,
Je ne viens pas
D'Adam et d'Eve ou de touteHistoire originelle. Ma place est
Le sans-place, une trace
Sans-trace
Ni corps ni âmeJ'appartiens au Bien-Aimé,
Qui a vu les deux
Mondes comme un seul et
Qui
Appelle et qui saitPremier, dernier, extérieur, intérieur,
Seulement ce souffle est respirationÊtre Humain
Jalaluddin Rumi
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Bardo § vendredi 13
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/11/2015
- Dans Des hommes et des dieux
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K U S E N spécial - mardi 17 novembre 2015
« Qu’est ce que le rire, ou le plaisir, alors que le monde entier brûle ? Les gens vivent dans les ténèbres. Ne cherchent-ils pas la lumière ? »
Bouddha
Nous n’accordons guère d’importance à la notion de « passage »,
d’intervalle,
cet « espace » si particulier entre deux « mondes »,
deux « états », ce « pont » entre deux rives …
Qui d’entre-nous est véritablement conscient du fugace instant qui sépare l’expir de l’inspir ? Instant entre rêve et éveil, entre nuit et jour, entre vie et mort ? Intervalle de fluidité parfaite, cet « entre-deux … eaux » est silence parfait, vacuité.
Alors, « apprendre » la mort ?
Non.
Apprendre à mourir ?
Oui, pourquoi pas ?
Puisque là, réside (peut-être) la Pleine Conscience du Sage qui n’est pas acceptation crédule et idiote mais, participation active et heureuse, expérience joyeuse du mouvement même de la Vie. Ce mot même de Vie qui ne possède pas son contraire, la mort étant l’opposé de la naissance, où le chemin inverse ?
La vie qui est UNE, indéniablement, irrémédiablement , inconditionnellement.
Le livre des morts tibétain – le bardo thödol - parle bien de la Vie !
Il nous éclaire dans la connaissance de notre propre Esprit, qui, lors de sa « séparation » du corps, à l’ultime souffle, va éprouver dans toute l’acuité dont il est capable alors, des « situations » prodigieusement merveilleuses et douloureuses … Qui ne sont que projections de Lui-même. Un peu, comme nos nuits actuelles, emplies de rêves et de cauchemars issus de notre subconscient, dont l’intensité (parfois) nous subjugue … Seulement, ici, il n’y a plus de corps - ou bien un corps que l’on perd peu à peu – donc plus de « réveil » possible, ou alors, ailleurs … Dans une autre incarnation du fait de l’énergie colossale du Karma, jeu redoutable de causes et d'effets.
Il peut y avoir également « errance » perpétuelle (?) dans l’un des six mondes bouddhiques, souffrance infinie, désespoir incommensurable, car nous sommes seuls, perdus … Nous n’avons plus le réconfort du corps, la relative opalescence qu’il nous a prodigués si généreusement nous permettant de ne pas « nous voir », ou alors à travers des prismes qui nous faisaient plus « beaux » que nous ne sommes … Alors, alors ici, maintenant, tout explose. Plus de certitudes, plus de faux semblants, la réalité crue.
La foudroyante Lumière qui ne laisse aucune zone d’ombre, n’autorise aucune cachette …
Destruction de l’Ego ?
Entre Folie et Anéantissement, que choisir ?
Non.
Il y a autre chose à comprendre, maintenant, ici ... Profondément expirez.
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Mondo rencontre avec l'enseignant zen
- Par sunyatazenconseil
- Le 07/11/2015
- Dans ZEN
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Le mondo est dans le zen l’échange qui peut exister entre le disciple et le maître. Questions personnelles au sujet des enseignements, de sa pratique ou même de sa vie à laquelle l’enseignant répond de manière spontanée et intuitive, parfois déroutante ...
Il nous faut bien comprendre que dans l’éducation zen il n’y a pas d’un côté celui qui sait et de l’autre celui qui ignore. Le modèle scolaire du maître d’école d’un côté et de l’élève de l’autre est ici, à bannir.
L’image est plutôt celle du poussin qui à l’intérieur de l’œuf cherche à percer la coquille tandis que sa mère répond et l’aide de l’extérieur par quelques coups de bec.
Comprenez-vous ? Chacun fait un pas.
Et c’est la rencontre, la découverte l’un de l’autre – le poussin voyant sa mère pour la première fois, et de même pour la poule - qui participe de la « réponse » finale, c’est une troisième « donnée » ; la question appelle la réponse et la « rencontre » des deux produit (ou pas) ce que nous nommons dans le zen « I shin den shin » ; la « transmission » non-verbale, au-delà des concepts des préjugés et des mots
L’illustration fameuse d’une telle compréhension mutuelle entre deux êtres est lorsque en face d’une nombreuse assemblée et en réponse à la question : « Ô Bienheureux, pouvez-vous nous dire quelle est l’essence de votre enseignement ? », Bouddha avait pris une fleur entre ses doigts et la faisant tourner lui avait souri. On dit qu’au milieu des disciples décontenancés, seul Mahakasapya avait lui aussi, souri …
N’attendez pas qu’on vous prenne la main.
Ne poser pas des questions pour poser des questions ; ces dernières doivent être essentielles à vos yeux et ne doivent être posées que lorsque vous souhaitez un autre « éclairage », le coup de bec salutaire, puissant et efficace qui saura (ou pas) briser la coquille des pensées discursives qui tournent en rond.
N’oubliez pas, il n’y a pas d’un côté celui qui sait et celui qui ignore, mais deux êtres qui font un pas l’un vers l’autre.
Le zen est une incroyable « rencontre » I shin den shin (ou pas ! ;o) ... )
Si vous souhaitez un RdV , nous pouvons par sms ou via FaceBook convenir d'une rencontre à Brive :
06.21.88.54.09 (sms uniquement)
Ou via profil et/ou page FB
Pour les personnes éloignées, nous pouvons également convenir d'un échange via la toile ...
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Crise évolutive
- Par sunyatazenconseil
- Le 06/11/2015
- Dans ZEN
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Pour tout "débutant", les premières expériences de zazen passent inévitablement par le délicat apprentissage de la posture, qui se révèle, bien souvent, brute, aride voire douloureuse , donc éloignée des préocccupations actuelles. Il est alors essentiel de ne pas céder à la panique, de persévérer, de se faire "accompagner" afin de finalement trouver un certain "confort" dans le corps lui-même, dans l’irrésistible ancrage du ventre que soulève l’expiration profonde ...
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Amour Divin - part I
- Par sunyatazenconseil
- Le 06/11/2015
- Dans Contes et légendes
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Quand l'Amour vous fait signe,
Suivez Le.
Bien que Ses Voies soient dures
Et rudes.
Quand Ses Ailes vous enveloppent,
Cédez-Lui.
Bien que la lame cachée
Parmi Ses Plumes puisse vous blesser.
Et quand Il vous parle,
Croyez en Lui.
Bien que Sa Voix puisse briser vos rêves
Comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'Amour vous couronne,
Il doit vous crucifier.
De même qu'Il vous fait croître,
Il vous élague ... -
It is Not the End ...
- Par sunyatazenconseil
- Le 02/11/2015
- Dans ZEN
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Un maître se promenait par une belle fin de journée d'automne. A son retour, un de ses disciples lui demanda ;
- Maître, où êtes-vous aller vous promener ?
- Dans la prairie, répondit le maître.
- Mais quel chemin avez-vous pris ? Qu’avez-vous vu ?
Le maître lui répondit ;
- J’ai suivi l’odeur des fleurs et j’ai flâné selon les sentiers. Il faut se laisser guider par le dharma du Bouddha, faire confiance aux herbes et aux fleurs qui poussent sans but, sans égoïsme, naturellement, inconsciemment.Maintenant, écoute attentivement
Le mouvement de la pensée est le temps
Apprends à observer la pensée
Et le temps devient ce qu'il est
Maya.
Créé par la pensée,
Divisé par la pensée.
Quand le Soi supérieur observe,
Il y a pas de mouvement,
Pas de temps.
Il y a l'éternel maintenant
Où le substrat de l'être existe
Le lieu du "Rien-du-Tout".
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Noble Sagesse
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/10/2015
- Dans ZEN
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« Depuis des temps immémoriaux, les Ainsi-Venus (Tathagatas) du passé qui étaient des Arhats et des Eveillés complets vinrent au Château de Lanka sur le mont Malaya et discoururent sur la Vérité de la Noble Sagesse qui est au-delà de la connaissance discursive des "perdus en ce monde" tout autant que de la compréhension, des disciples et maîtres ordinaires.
Elle ne peut être réalisée qu’au plus profond de la conscience.
Pour vous, je vais, moi aussi, discourir sur cette Vérité. Tout ce que nous voyons dans le monde est privé d’effort et d’action parce que tous les phénomènes dans le monde sont comme un rêve … Comme une image projetée. Ceci n’est pas compris par les "perdus en ce monde" et les ignorants, mais par ceux qui perçoivent la Réalité Vraie.
Ceux qui voient les phénomènes autrement sont conduits par la discrimination, ils s’accrochent à la dualité. Le monde, tel qu’il est vu ainsi est comme de voir sa propre image réfléchie dans un miroir, ou sa propre ombre, ou la lune réfléchie dans l’eau, ou un écho entendu dans la vallée.
Les gens, en s’attachant à leurs propres ombres, s’attachent à cette chose-ci, à cette chose-là et, ne parvenant pas à quitter le dualisme, ils persistent à discriminer et n’atteignent ainsi jamais la tranquillité absolue. Par tranquillité absolue, il faut entendre l’Unité du monde. L’Unité donne naissance au samadhi le plus élevé que nous obtenons en entrant dans le royaume de la Noble Sagesse.
Noble Sagesse que nous réalisons intimement au plus profond de la conscience. »