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Kodo 2
 
 
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Premier billet du blog : Qu'est ce que le zen ? (29/07/2010)
 

J'ai pris ce que j'avais dans le cœur, un fond de bonheur, pour le transcrire à quelqu'un qui passerait par là! C'est bien le moins que vous voyez mon être, n'est-ce pas? Que vous puissiez dire ; il est là, j'entends du bruit! Le pas d'une âme dans la nuit ...

  • Les eaux de l'esprit

    L'espace de tranquillité fragile autour duquel tourbillonnent les eaux tumultueuses est le moyeu vide de la roue du samsara.

    Là, souvent, je me retire et m'isole. Là seulement je suis présent sans passé ni futur contemplant le déferlement des eaux qui avec fracas déchaînent les obscures passions.

    Ce n'est qu'en s'adossant à cela même qui nous fait perdre l'équilibre que l'on peut retrouver son calme ...

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  • Je marche seul

    Je marche sur une route en solitaire

    La seule que j'aie jamais connue

    Je ne sais pas où elle mène

    Mais c'est chez moi et je marche seul.

     

    Mon ombre est la seule à marcher à côté de moi

    Ce qui me sert de coeur est la seule chose qui bat

    Parfois je souhaite que quelqu'un ici va me trouver

    Jusque là je marche seul ...

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  • Esprit de l'eau

    Elle se dit parfois qu'elle ne sait plus rien,

    Qu'elle n'a plus rien à dire,

    Les mots s'étouffent avant d'avoir pris leur souffle.

    Elle a trop longtemps marché,

    Traversé trop de villes et de forêts ;

    Elle a gravi trop de montagnes et parcouru trop de déserts ;

    Rencontré trop d'hommes et de femmes.

    Elle a surtout  trop abandonné.

    Tout se presse dans sa tête , s'entrechoque et s'étreint.

    Il est alors temps de retrouver l'Esprit de l'Eau,

    Sa plénitude.

    Boire à même la feuille,

    Un rite,

    Yeux fermés , bouche ouverte.

    Conscience libérée , corps détendu.

    Elle recouvre sa mémoire et un sens à la vie ...

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  • Formation d'enseignants

    Il nous faut être attentif à comment , avec qui, pour quoi faire, se déroule notre existence. La vie est semblable à un éclair dans le ciel, une bulle à la surface de l’eau. Il n’y a pas de temps à perdre, chaque moment est important, aucun instant ne doit être négligé, aucun ne reviendra, aucun ne pourra être modifié. La fugacité de la vie est un koan, un grand koan.

    Comment concilier la pratique de za zen, profonde, intransigeante, solitaire, dépouillée, parfaite, silencieuse, tranquille, avec les activités trépidantes de notre vie de tous les jours ?

     

    Comment prendre soin des deux avec douceur, compréhension, énergie ?

    ...

     

    Noël Nouvel an, groupe 3 étoiles dorées

     

                                                                                                                                                                                      

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  • Zazen ne sert à rien

    Maître Kodô SAWAKI répétait souvent: « Zazen ne sert à rien ». En tout cas à rien pour soi-même, à rien pour son ego. Si vous comprenez cela et que vous continuez la pratique c’est que vous êtes très profond.

     

    Un jour quelqu’un alla voir un moine et lui demanda : " S’il vous plaît, libérez moi des mes problèmes personnels ! "

    Le religieux répondit : " Apporte moi tes problèmes et je t’en libérerai ".

         - " Mais je ne peux, je ne peux les saisir pour vous les apporter ! "

         - " S’il n’y a rien que tu puisses apporter, de quoi devrais-je te libérer ? "

     

    Les mérites de zazen sont infinis. Mais n’attendez pas de mérites pour vous-même. Zazen aide absolument toutes les existences, mais zazen n’aide pas notre ego.

    Pendant zazen, on peut voir que « soi-même » n’est pas si important. Au regard de l’univers, que sommes-nous ? Au regard des siècles, que représente notre vie ? Quelle importance a notre bonheur ou malheur personnels ?

    Notre vie est – comme disait Senseï Deshimaru – semblable à une bulle qui se forme et éclate dans la cuvette des wc. Un bref éclair dans le ciel. Réaliser profondément cela c’est s’éveiller à la réalité de l’univers. C’est comprendre la nature de notre existence et ce que nous sommes réellement, pas différent de la brise printanière, pas différent d’un brin d’herbe, d’un arbre ou d’une rivière, pas différent d’une étoile ou d’un insecte.

    Pas plus important, pas moins important.

    Quel est le sens de notre vie ? Le sens de toute vie est seulement de vivre, jour après jour, instant après instant. Si un bon moment se présente, c’est bien, si une difficulté survient, c’est bien aussi.

    Sans chercher quoi que ce soit pour soi-même, sans fuir quoi que ce soit. Un jour il pleut, un jour il fait beau.

     

    A la fin tout est bien.

     

    Si vous pratiquez ainsi, votre vie deviendra légère, libre, simple, tranquille.

     

    Seulement pendant zazen, s’oublier soi-même. S’abandonner au fil du courant. Sans crainte.

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  • Kyu Dô

    " Pour juger un archer au Kyudo, il ne faut pas regarder la cible, il faut considérer l'archer. Son corps est-il droit ? Est-il détendu, ses mouvements sont-ils précis et efficaces ? Est-ce qu'il cligne des yeux ou effectue des mouvements inutiles ? Au moment du lâcher, a-t-on l'impression que sa flèche transperce notre âme ?

     

    Voilà ce qu'il faut observer chez un archer de Kyudo ! "

     

     

    ONUMA Sensei, Hanshi 9ème Dan

     

    Crédit photo "contre jour" Takada san senseï by Laurence Bozzolini

    SITE À VISITER ----- ICI

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  • Percer à travers - Moine ou laïc ?

    "… La différence entre la manière d’étudier tchan (zen) d’un laïc ou d’un moine est la suivante :

    Le moine s’efforce de « percer à travers » à partir de l’extérieur vers l’intérieur, tandis que le laïc « perce à travers » à partir de l’intérieur vers l’extérieur.

    La méthode du moine n’exige pas un grand effort, tandis que celle du laïc exige une formidable puissance. Aussi la tâche de ce dernier est de beaucoup la plus ardue par suite des conditions défavorables dans lesquelles il travaille …

    Grâce à la lutte difficile qu’il mène pour arriver à la réalisation, il est capable de procéder à un « revirement » plus complet que le moine qui ne peut accomplir qu’un retournement partiel. Ce dernier travaillant dans de meilleures conditions, n’a pas à lutter continuellement pour surmonter les obstacles extérieurs et acquiert par conséquent moins de puissance au travail. "

    ...

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  • Confusion

    Le Maître des Filets caresse sa barbe effilée, jette un oeil malicieux à Li Meï puis se tournant vers l'assistance dit :

    La brindille qui brûle la forêt démarre avec une petite flamme, le fleuve qui creuse la montagne s'écoule goutte après goutte. Un maigre filet d’eau peut-être stoppé par beaucoup de terre, mais lorsqu’il y a trop d’eau cela peut déraciner les arbres, emporter des rochers, et des collines entières.

    Un petit feu peut être éteint par une tasse d’eau, mais lorsque le feu est important il brûle des villages, des forêts et même de gigantesques cités ...

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