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Bardo Thödol
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/02/2011
- Dans TIBETAN BUDDHISM
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Sauf circonstance particulière, nous n’accordons pas suffisamment d’importance à la notion de « passage », d’intervalle, cet « espace » si subtil entre deux « mondes », deux « états », ce « pont » entre deux rives , entre dérive … Qui d’entre-nous est véritablement conscient du fugace instant qui sépare l’expir de l’inspir ? Instant entre rêve et éveil, entre nuit et jour, entre vie et mort ?
Intervalle de fluidité parfaite, cet « entre-deux … eaux » est silence parfait, vacuité ...
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Qui se soucie de cela ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/02/2011
- Dans ZEN
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Observez votre esprit, observez-vous vous-même avec toute l’énergie attentionnée dont vous êtes capable …
Ramenez la concentration sur la posture, épaules basses, dos droit, pesant de toute votre densité sur le zafu, stable, paisible, immobile et silencieux. Cherchez à vous é-tendre, à vous dé-tendre à l’infini entre terre et ciel. Trait d’union entre ce qui est « en haut » et ce qui est « en bas », entre macrocosme et microcosme, entre alpha et omega …
Zazen c’est être totalement présent à soi-même.
Observez vos pensées. Elles apparaissent avec des mots, elles se nourrissent d’autres pensées dans une boucle perpétuelle, de souvenirs, d’images, de perceptions, d’impressions, etc … Observez-les, mais ne restez pas sur elles, laissez passer, vraiment laisser passer c'est important, ne cherchez pas à contrôler la pensée avec la pensée. La présence à l’instant n’est pas affaire de volonté, mais de douceur, de délicate attention, de tendresse envers vous-même (tendre vers vous), il s’agit là d’une pratique qui se trouve au-delà de votre propre conscience - vous n'avez pas idée à quel point - au-delà du par-delà des pensées et des mots …
La suite en zone membre : Qui se soucie de cela ? Rubrique : Enseignements
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La souffrance
- Par sunyatazenconseil
- Le 09/02/2011
- Dans ZEN
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La formidable résolution du jeune prince Siddharta, qui le conduisit à l’éveil il y a plus de 2500 ans - ayant pris conscience de l’universalité de la souffrance autour de lui - était : « comprendre la souffrance et y mettre un terme ».
« Quelle est la cause de la souffrance ? »
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Imaoloako
- Par sunyatazenconseil
- Le 04/02/2011
- Dans Des hommes et des dieux
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The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people passing by
I see friends shaking hands
Saying : "How do you do?"
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Le samouraï
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/01/2011
- Dans Poésie
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D’un doigt distrait frôlant la sonore bîva,
A travers les bambous tressés en fine latte,
Elle a vu, par la plage éblouissante et plate,
S’avancer le vainqueur que son amour rêva.
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Silence et immobilité peuvent triompher
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/01/2011
- Dans Contes et légendes
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Un jeune moine va de temple en temple porter un message. Non loin de sa destination, il doit traverser un pont. Et sur ce pont, il y a un guerrier brigand qui, l’air féroce, lui barre le chemin.
" S’il vous plaît, laissez-moi passer, demande le petit moine, je dois porter ce rouleau au temple."
- Non, dit le brigand, tu dois te battre avec moi.
- Mais je ne sais pas me battre …
- Alors tu vas mourir.
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Cur aliquid potius nihil ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/01/2011
- Dans Des hommes et des dieux
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Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Dès que nous dépassons le plan de la survie – ce qui n’est pas le lot d’une grande partie du genre humain – la question fondamentale du sens de notre vie s’impose à nous avec insistance. Qu'est-ce-que la vie ? Qu'est-ce-que l'univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Dans nos pays « riches », beaucoup de gens se sentent pris par la routine du quotidien qui lamine les « rêves d’enfants ». Certains pensent être passés (ou passent) à côté de l’essentiel. D’autres se sentent brimés par des exigences sociales, familiales et/ou professionnelles. D’autres encore sont usés par trop de stress, ou minés par l’ennui ou le désespoir.
Beaucoup se réfugient dans une activité trépidante, laborieuse et pleine, d’autres s’absorbent dans le vide ou l’indolence.
Insipide devient la vie ...
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Onde ou matière ?
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/01/2011
- Dans Divers
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Il semblerait que la plus infime des particules sub/atomiques - minuscule grain de poussière dans ce vertigineux cosmos - soit douée, comme nous, d’une conscience.
En fait elle n’EST que conscience.
Esprit.
Vide, vacuité, champ des possibles, peu importe le terme à partir du moment où RIEN de tangible (dans l’absolu) n’y est associé.
RIEN.
Même si à nos yeux d’humains ce truc insignifiant – mais d’une inimaginable puissance - est capable de revêtir toutes les formes, toutes les apparences, tous les paysages, certes un temps limité. Le temps dans lequel se déploie la notre de conscience qui a son échelle propre, sa représentation, sa "réalité" ... Alors ce truc insignifiant, ce "bout d’esprit" bizarement « s’adapte » à qui le « voit » (pressens ?), et ne laisse entrevoir à ce dernier que ce que peut nous donner à voir notre cerveau (par nécessité) sélectif et conditionné.