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Quelque chose
- Par sunyatazenconseil
- Le 15/01/2011
- Dans Poésie
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Prends donc un peu de cette neige et modèle-là à la ressemblance de toi,
Prends-en encore et fais-en une image de moi.
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Femme d'exception - Rita Levi Montalcini
- Par sunyatazenconseil
- Le 13/01/2011
- Dans Des hommes et des dieux
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RENCONTRE AVEC RITA LEVI-MONTALCINI
Extrait d'entretien entre l'écrivain italien Paolo Giordano et la célèbre neurobiologiste, prix Nobel en 1986 qui fêtera ses 100 ans le 22 avril prochain.
Source : Lien
A l’entrée, les deux gardiens me dévisagent, l’air étonné, peut-être à cause du bouquet. Ils m’indiquent le chemin. Je suis reçu par Elisabetta Balestrieri, qui a la tâche ingrate de trouver des financements pour les recherches de l’institut. “Madame la professeure n’est pas encore arrivée.” Je me dis que, pour Rita Levi-Montalcini, “Professeure” doit s’écrire avec une majuscule. J’attends dans le couloir. Enfin elle arrive. Un homme l’accompagne, mais elle marche sans aide, à petits pas. Si j’étais un réalisateur, je filmerais la scène exactement comme je la vois, à une certaine distance, sans déplacer la caméra, sans le son. Je ne couperais pas un seul photogramme de la Professeure progressant sur la ligne médiane du couloir blanc. La lenteur et l’obstination avec laquelle cette dame pleine de grâce – le mot “grâce” me tourne dans la tête pendant tout le temps de notre entretien et continue encore après – s’avance vers moi ferait une séquence parfaite pour raconter ses cent ans.
Cent.
Ans.
La voici devant nous. Nous nous présentons. Elle sourit – moi, je lui souris depuis tout à l’heure. Je lui offre les fleurs, elle me remercie. Nous nous installons dans son bureau, dont les murs sont ornés des tableaux hypnotiques de sa sœur Paola. Madame la Professeure prend la parole, comme pour dissiper mes doutes : “Dans ma vie, tout m’a été facile. Les difficultés ont glissé sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard.”
Voilà donc son secret ...
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Les maux et infiniment plus
- Par sunyatazenconseil
- Le 09/01/2011
- Dans ZEN
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Quand les mots, les concepts, les cogitations apparaissent dans notre esprit, c’est que le mental est actif. Quand le mental est actif, nous sommes absent à nous-même. Alors les maux peuvent également se faire jour et blesser le corps ...
Quand le mental fait silence, nous retrouvons la présence à nous-même, au corps, à la respiration. Cette présence et la nature de Bouddha sont indissociables de l’instant présent et ce dernier est parfaitement insaisissable.
Ne le cherchez donc pas avec des mots ...
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Invictus - Captain of my soul
- Par sunyatazenconseil
- Le 08/01/2011
- Dans Des hommes et des dieux
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Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate,
I am the captain of my soul.
...
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Lumière du nouvel an
- Par sunyatazenconseil
- Le 31/12/2010
- Dans Poésie
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Les êtres passent leur vie isolés
Les uns des autres ;
Ils sont comme des étoiles
Qui se meuvent sans se rencontrer
Le soir de ce jour,
Quel heureux moment est-ce donc,
Pour que la même lampe nous éclaire tous deux !
Thou Fou
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Butsu Dô - Voie du Bouddha
- Par sunyatazenconseil
- Le 21/12/2010
- Dans ZEN
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S'en retourner vers l’origine de toute chose. Se connaître intimement, profondément, comprendre son esprit, retrouver sa véritable nature … Là, réside l’essence de toutes les religions et de toutes les philosophies ; La source de la Parfaite Sagesse, l’eau pure qui jaillit de la pratique régulière de Butsu Dô, la Grande Voie du Bouddha.
Plus nous approchons cet Esprit Originel, plus nous irradions de lumière, plus nous nous en éloignons et plus nous devenons la proie de nos projections et de nos peurs. Si nous ouvrons les mains, nous pouvons recevoir toute chose ; si nous sommes « vides », nous pouvons contenir tout l’univers.
Serrez les poings et seulement une poignée de sable vous conserverez, ouvrez la main (le cœur) et tout le sable du désert filera entre vos doigts ...
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Fukanzazengi
- Par sunyatazenconseil
- Le 19/12/2010
- Dans Des hommes et des dieux
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F u k a n z a z e n g i, un vieux-jeune rouleau
"On tient trop souvent pour acquises et sûres, les traces les plus fugaces. Le chemin des nuages, le poids des pas dans la neige, le pli de l’eau sous la patte de l’oiseau. Tiens, d’un texte. Il s’agit d’un vieux rouleau couvert de ces mêmes traces Un homme dans un Japon que l’on tient pour lointain penche son corps et sous l’impulsion de la main, le pinceau frappe le vide, glisse, accélère et ralentit soudain ..."
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N I H O N
- Par sunyatazenconseil
- Le 10/12/2010
- Dans NIHON
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