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Za Zen
- Par sunyatazenconseil
- Le 29/12/2011
- Dans ZEN
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Trait d'union entre la Terre et le Ciel
Poussez la terre avec les genoux et poussez le ciel avec le sommet du crâne ...
Cliquer sur CC pour le sous titrage en français ^
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Résolution
- Par sunyatazenconseil
- Le 28/12/2011
- Dans Des hommes et des dieux
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Quand vous réalisez enfin que toutes choses sont vides,
Votre esprit est libre et peut aller par-delà chaque atome de poussière.
Ce premier rayon de lumière pénètre partout
Et se transforme selon les énergies et les circonstances.
Tout ce qu’il rencontre est l’Origine,
Eclairant profondément toutes les formes,
Vide et sans partenaire.
Le vent dans les pins,
La lune sur l’eau,
L’esprit qui n’erre pas,
Sans se heurter aux phénomènes.
L’Essence est d’être vide dedans
Et d’avoir l’espace libre à l’extérieur,
Sans les mélanger,
Comme le printemps apporte les fleurs,
Comme le miroir reflète les images ;
Au coeur des troubles et des tumultes,
Vous vous tiendrez naturellement au-delà,
Calmes et sereins.
Quand vous serez exactement paisibles et
Que votre vie sera fraîche et tranquille,
Vous percevrez le vide des âges ;
Rien ne peut le troubler,
Rien ne peut l’obstruer.
Vide, absolu,
Complet,
Clair,
Lumineux,
Cela existe depuis toujours
Et n’est jamais obscurci.
Si vous comprenez cela,
Alors,
Ici et maintenant,
D’un hochement de tête,
Vous ne suivrez ni la naissance ni la mort,
Ni ne demeurerez dans l’annihilation ou l’éternité.
Si vous voulez changer,
Alors vous vous transformerez
Avec les myriades de formes des multitudes d’apparences.
Si vous voulez rester immobiles,
Alors
Vous pourrez couvrir et maintenir
Comme le font le Ciel
Et la Terre.
Ce qui apparaît ou disparaît,
Ce qui se ferme ou s’ouvre,
Tout cela dépend de vous! -
Joyeux noël 2011 !
- Par sunyatazenconseil
- Le 24/12/2011
- Dans Anniversaire(s)
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Que cette douce nuit de joie et de partage vous apporte la réalisation de vos rêves d'enfant ... Pensées chaleureuses aux personnes dans la solitude et la peine et pensée particulière à nos disparu(e)s ... -
Senseï Mokudo Taisen
- Par sunyatazenconseil
- Le 24/12/2011
- Dans Des hommes et des dieux
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Mokudo Taisen le bodhidharma des temps modernes
Peu avant sa mort Kodo Sawaki, le moine sans-demeure ordonne enfin Taisen Deshimaru moine et lui confie la mission de porter le zen en terre nouvelle, en occident. Deux ans plus tard, en 1967, senseï confie à son fils la charge de la famille, règle ses affaires, et prend le transsibérien pour la France sur l'invitation d'un groupe macrobiotique. Il est sans argent, et ne connait pas un mot de français.
Il souhaite transmettre la véritable pratique zen, shikantaza, suivant ainsi le dernier voeu de son maître. L'une des caractéristiques fondamentale du zen réside dans son extrême adaptabilité à l'époque et à l'environnement dans lequel il s'implante. Taisen Deshimaru habite à Paris dans l'arriière-boutique d'un magasin diététique, il y pratique zazen tous les jours, donne des massages shiatsu et tient des conférences. Porté par sa foi profonde en la pratique de zazen et la transmission de son maître, il sait rendre l'enseignement des grands maîtres zen accessible à l'esprit occidental.
Subjuguées par zazen et par la forte personnalité de Mokudo Taisen, des personnes en nombre croissant pratiquent avec lui. Il ouvre un dojo, dirige les premières sessions de pratique intensive et ordonne à tour de bras moines et boddhisattva. Son activité ne se limite pas à l'enseignement dans le zendo, il a un profond désir d'aider l'homme dans ce monde moderne affairé et déséquilibré, et de lui faire réaliser grâce à la méditation sans objet une compréhension plus approfondie de lui-même et de sa vie et de son environnement
Avec l'aide de ses disciples de plus en plus nombreux, il implante plus de cent dojos à travers l'Europe. Il fonde alors un temple le "château de la non-peur", la Gendronnière, le plus grand centre zen en Occident. Dans le même temps, il éduque ses disciples par son enseignement très concret et enraciné dans la vie sociale ...
A suivre ...
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Meiko Kaji
- Par sunyatazenconseil
- Le 23/12/2011
- Dans NIHON
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Makka-na bara nya, toge ga aru
Sashitaka-naiga sasazu'nya-okanu
Moeru, moeru
Moeru onna no... Urami bushi -
Innocence
- Par sunyatazenconseil
- Le 16/12/2011
- Dans ZEN
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"En vérité, je vous le dis nul ne peut pénétrer le royaume des cieux s'il ne redevient un enfant."
L'existence humaine est un courant qui se nourrit de relation à l'autre et d'attachement. Ainsi nous avons foyer, famille et - pour les mieux lotis d'entre-nous - travail, mais nous ne devons pas en faire des objets d'égarement. Le zen recommande de n'avoir ni "refuge" à l'extérieur comme ni "refuge" à l'intérieur. La méditation, zazen est un mouvement de l'inconnu vers l'inconnu. Ce n'est pas nous qui sommes assis là, mais le mouvement, rien que le mouvement ...
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ShoDô by Nomiya
- Par sunyatazenconseil
- Le 12/12/2011
- Dans NIHON
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Petite chronique japonaise by Nomiya-san
Quand Shodô, la Voie de l’Ecriture, rejoint Butsudô, Voie du Bouddha …
La calligraphie japonaise et le zen
Au 1er siècle de l’ère chrétienne, les Japonais apprennent le chinois afin de pouvoir communiquer par écrit. Ils ne possèdent pas alors, d’écriture propre ni d’alphabet.
C’est à la création de la nouvelle capitale de Heian (aujourd’hui Kyoto) à la fin du VIIIe siècle qu’on commença à utiliser des caractères chinois pour écrire du japonais. On s’appropria d’abord les idéogrammes appelés kanji, mais comme ils ne suffisaient pas, on mit au point parallèlement une représentation graphique des syllabes, nommés kana, purement phonétiques, eux-mêmes subdivisés en katakana et hirigana. Le Japon qui jusque là ne disposait d’aucune écriture, en avait désormais trois.
Au début, les hiriganas sont appelés « onnade » ou écriture de femme, que les hommes se sont appropriés bien après.
La grande littérature japonaise est née au Xe siècle, inventée par des femmes. Le Japon était jusque-là imprégné de poésie, généralement chantée. C’est cependant avec l’époque de Heian que s’écrivent des œuvres de fiction ainsi que des journaux intimes signés par des femmes de cour comme Murasaki Shibuku, ou Sei Shonagan, Sarashina et d’autres.
Dans le monde excessivement élégant et raffiné de la cour de Heian, ces femmes de cour, écrivains et courtisanes, vont imposer leur style d’écriture.
Au lieu des caractères chinois qu’elles connaissent pourtant très bien , elles préfèrent utiliser les hirigana qu’elles tracent de façon admirable sur des ryûshi, papiers de plus en plus précieux : la calligraphie purement japonaise vient de naître !
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Personne
- Par sunyatazenconseil
- Le 11/12/2011
- Dans Poésie
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" L'océan, les montagnes et les immenses continents ne sont pas des fardeaux
bien lourds à porter à côté de celui de ne pas rendre au monde sa beauté. "Bouddha